Henri ManhèsHenri Manhès
Tombe au cimetière du Père-Lachaise. Henri Manhès est un résistant français, compagnon de route du Parti communiste[1], né le à Étampes et mort à Nice le . BiographieHenri Frédéric Alfred Manhès[2] naît le à Étampes. Il est le fils de Félix Manhès, comptable, et de Charlotte Pernaux. Il suit des cours de droit pendant deux ans avant d'accomplir son service militaire en 1910[1]. Il est décoré de la Croix de guerre pour ses actes durant la Première Guerre mondiale[3]. En 1936, il devient membre du cabinet de Pierre Cot au ministère de l'Air, où il se lie d'amitié avec Jean Moulin[3]. Résistance et déportationEn il favorise, auprès de la sous-préfecture de Grasse (Alpes-Maritimes), l'obtention du faux passeport de Jean Moulin[3]. Il rejoint à son tour la Résistance en et s'engage dans les Forces françaises libres sous le nom de Frédéric Monceau, avec le grade de lieutenant-colonel. En 1942 et 1943, il est le représentant de Jean Moulin en zone nord[3]. Il prend contact avec Ceux de la Résistance. Henri Manhès est arrêté par la Gestapo le à Paris[3]. Il est emprisonné, interrogé puis interné au camp de transit du Frontstalag 122 de Royallieu-Compiègne. Il est déporté par le convoi du (2 006 hommes) à destination du camp de concentration de Buchenwald[4]. Il se voit attribuer le matricule 42 040[5]. Il dirige avec Marcel Paul le « Comité des intérêts français » dans le camp et en devient le président[3]. L'après-guerreEn octobre 1945, il crée avec Marcel Paul la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes (FNDIRP)[3]. Lorsque Marcel Paul est nommé ministre de la Production industrielle le , Henri Manhès entre à son cabinet[1]. Il est nommé Compagnon de la Libération[6] par décret du . Quand David Rousset, après avoir raconté les camps nazis dans L'Univers concentrationnaire, se met en 1949 à dénoncer les camps soviétiques, Henri Manhès et l'amicale de Buchenwald lancent contre lui des accusations que Rousset repousse comme calomnieuses[7]. Manhès meurt le à Nice. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (97e division). DistinctionsIl reçoit de nombreuses décorations, dont[6] :
Reconnaissance
Références
Bibliographie
Liens externes
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