Gustave Ansart
Gustave Ansart est un homme politique français, né le à Roubaix (Nord) et mort le à Mérignies (Nord). BiographieIssu d'une famille ouvrière, Gustave Ansart commence à travailler en usine à l'âge de 13 ans et se syndique à cette occasion[1]. Il échappe au Service du travail obligatoire pendant l'Occupation. À la Libération, il adhère au Parti communiste français et prend des responsabilités syndicales et politiques. En 1947, Gustave Ansart est élu conseiller municipal de Roubaix[2], l'année où il participe aux grandes grèves[2]. En 1951, il devient secrétaire de l'Union syndicale CGT des travailleurs de la métallurgie du Nord-Pas-de-Calais[1]. Jeune militant poussé par Maurice Thorez, son ascension au sein du PCF est alors rapide à partir du début des années 1950, comme celle d'autres militants qui n'ont pas connu la Résistance. En , il est élu au comité central du PCF comme suppléant et à l'été 1954, sur intervention de Jacques Duclos, devient secrétaire de la fédération communiste du Nord, fonction qu'il conserve jusqu'en , remplacé alors par Alain Bocquet. Parallèlement, il est élu député du Nord le , grâce à sa deuxième place sur la liste menée par Arthur Ramette[2], et à l'été 1956 est désigné membre suppléant du bureau politique[3], à seulement 33 ans. , Il garde un souvenir douloureux de toute la période de la guerre d'Algérie[2]. A l'Assemblée nationale, il siège à la Commission du travail et de la sécurité sociale puis est réélu cinq fois d'affilée à partir de 1973. De 1981 à 1985, il est président de la commission de la Production et des Échanges de l'Assemblée nationale[3]. Gustave Ansart est également député européen du au [2]. Il siège à la Commission politique. Il a par ailleurs été directeur du journal Liberté de 1958 à 1982, où il a succédé à Léandre Létoquart[2] et à l'ex-leader de la Résistance André Pierrard. Publications
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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