Jimmy Carter dénonce le « malaise » dans lequel le pays s’enfonce. Le monétariste Paul Volcker, nommé président du Système de réserve fédéral, fait subir au pays une cure draconienne à partir d’octobre (limitation de la masse monétaire, hausse des taux d’intérêts à court terme).
Morarji Desai démissionne et Charan Singh devient Premier ministre en Inde le 26 juillet. Compte tenu du fait qu’il risque de ne pas obtenir la confiance de l’Assemblée, il est convenu qu’il réglerait les affaires courantes jusqu’aux élections de janvier 1980.
En Irak : Saddam Hussein devient Président de la République, après avoir écarté du pouvoir son oncle, le général Ahmad Hasan al-Bakr, dirigeant baasiste historique. Il cumule les fonctions de président de la République, secrétaire général du Ba’th, chef du conseil de commandement de la révolution et commandant en chef des forces armées. Dans les jours qui suivent, ses opposants au sein du Ba’th, en majorité chiites, sont éliminés.
17 - 20 juillet : déclaration de Monrovia[1]. Les responsables politiques africains s’engagent à promouvoir le développement économique et social et l’intégration de leurs économies en vue d’accroître leur indépendance.
19 juillet : chute de la dictature de Somoza, lâchée par les États-Unis, au Nicaragua. Prise du pouvoir par les Sandinistes. Le FSLN fait une entrée triomphale dans Managua. Une junte de gouvernement de reconstruction nationale de cinq membres se met en place, comprenant les différentes tendances de l’opposition. Son programme est clairement sandiniste : confiscation des biens de la famille Somoza, suppression de la Garde nationale, nationalisation du système bancaire, et du commerce extérieur, réforme agraire. L’économie mixte doit être atteinte par la création d’un secteur nationalisé, appelé "aire de propriété du peuple" qui doit coexister avec le secteur privé et un secteur mixte. Le secteur privé conserve cependant une nette prépondérance (60 % du PNB en 1980). Des divergences apparaissent entre la bourgeoisie et les Sandinistes qui s’imposent peu à peu à l’exécutif comme au législatif tout en conservant le pluralisme politique.