Troisième fille et sixième des dix enfants de l'archiduc François-Salvator de Habsbourg-Toscane (1866-1939) et de sa première épouse l'archiduchesse Marie-Valérie d'Autriche (1868-1924), Gertrude de Habsbourg-Toscane naît au château de Wallsee, le . Son prénom se réfère à une courte comédie écrite par sa mère en 1884, intitulée Adelheid und Gertrud.
Elle est baptisée le suivant, au château de Wallsee, étant la filleule de sa tante maternelle l'archiduchesse Gisèle d'Autriche[1]. Par sa mère, elle est la petite-fille de François-Joseph Ier, empereur d'Autriche et roi de Hongrie, qui assiste au baptême de Gertrude, et de son épouse, Élisabeth de Wittelsbach, connue sous le nom de « Sissi »[2].
Elle bénéficie, comme ses frères et sœurs, de l'enseignement de Elsa Koehler, pédagogue et psychologue de renom.
Mariage et postérité
Le Gertrude épouse à Bad Ischl, Georges de Waldbourg à Zeil et Trauchbourg, né à Hohenems, le et mort au château de Syrgenstein, Allgäu, le , fils de Clément comte de Waldbourg à Zeil et Trauchbourg et de Clémentine princesse de Oettingen-Oettingen et Oettingen-Spielber. Le marié est veuf, depuis 1930, de l'archiduchesse Élisabeth-Françoise de Habsbourg-Toscane, sœur aînée de Gertrude[2].
Le couple qui vit en famille au château de Syrgenstein a deux enfants[3],[1] :
Marie Sophie de Waldburg-Zeil (née à Innsbruck le et morte à Adendorf le )[4], épouse à Maria-Thann bei Hergatz le Clément Wenzel baron von Loë (né à Wissen, le ), exploitant agricole et forestier dont six enfants ;
Joseph Clément de Waldburg-Zeil (né à Syrgenstein le ), docteur en droit, épouse à Hütting, civilement le et à Bergen près Neubourg religieusement le suivant Marie Bénédicte baronne de Redwitz, née à Wertheim am Main le , dont cinq enfants.
Mort et héritage
Veuve depuis 1955, Gertrude de Habsbourg-Toscane meurt à Ravensbourg, le , à l'âge de 62 ans. Elle est inhumée à Maria-Thann, Wangen im Allgäu[5].
Les archives familiales de Gertrude de Habsbourg-Toscane ont été, grâce à sa permission, utilisées par les historiens Egon Corti et Richard Sexau. Elle avait déjà, en 1930, participé activement à la publication des lettres de l'empereur François-Joseph à sa mère par Franz Schnürer[6].
↑(de) Franz Schnürer, Briefe Kaiser Franz Josephs I. an seine Mutter 1838-1872, J. Kösel & F. Pustet, , 412 p. (ASINB004NOK0AE).
Voir aussi
Bibliographie
Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN978-2-908003-04-8)..
Jacques Parisot et Nelly Parisot, La descendance de François-Joseph Ier empereur d'Autriche, Besançon, Éditions Christian, , 141 p. (ISBN978-2-86496-014-0).
Les générations sont numérotées dans l'ordre de la descendance depuis les premiers archiducs. Au sein de chaque génération, l'ordre est strictement chronologique et défini par la date de naissance.