Exécutée à une échelle monumentale et d'un poids de 3,5 kg, la pièce est surmontée d'un aigle impérial tenant la palme de la paix et présentant la charte des privilèges accordés par l'empereur Ferdinand III, un document qui établit en 1648 l'indépendance de la Confédération suisse à l'égard de l'Empire. Le basilic des armoiries bâloises soutient la coupe avec une plateforme sur laquelle la Confédération se dresse unie grâce aux talents diplomatiques de Wettstein. L'importance de la coupe et sa portée symbolique ont pu la faire considérer comme un « monument national suisse[4] ».
Coupe Wettstein.
À noter que Michael Freyder avait réalisé vers 1620 un nautile monté en argent doré et corail, conservé au Badisches Landesmuseum de Karlsruhe[5].
Notes et références
↑ a et bHans Haug, L'orfèvrerie de Strasbourg dans les collections publiques françaises (tome 22 de l'Inventaire des Collections publiques françaises), Éditions des Musées nationaux, Palais du Louvre, , 225 p. (ISBN9782711800742, lire en ligne)
↑Alexis Kugel, Philippe Bastian et Pauline Loeb-Obrenan, Vermeilleux ! L'argent doré de Strasbourg : XVIe au XXe siècle, Saint-Rémy-en-l'Eau, Monelle Hayot, , 352 p. (ISBN978-2903824914), p. 46
↑Burkhard Von Roda, Le Musée historique de Bâle. Guide des Collections, Merrell Publishers Ltd, 1994, p. 187 (ISBN978-1858940052)
↑Vermeilleux ! L'argent doré de Strasbourg, op. cit., p. 44
Annexes
Bibliographie
Alexis Kugel, Philippe Bastian et Pauline Loeb-Obrenan, Vermeilleux ! L'argent doré de Strasbourg : XVIe au XXe siècle, Saint-Rémy-en-l'Eau, Monelle Hayot, , 352 p. (ISBN978-2903824914)
(de) Hans Meyer, Die Strassburger Goldschmiedezunft von ihrem Entstehen bis 1681. Urkunden und Dartstellung, Leipzig, Duncker & Humblot, 1881, 224 p., [lire en ligne]
Burkhard Von Roda, Le Musée historique de Bâle. Guide des Collections, Merrell Publishers Ltd, 1994, 320 p. (ISBN978-1858940052)