Son fils Daniel est reçu maître-orfèvre en 1679[2]. Le 15 janvier 1690, sa fille Marie Salomé épouse l'orfèvre Jean Louis I Imlin qui était compagnon chez lui[3] et qui prendra sa succession.
La date de sa mort reste incertaine : 1680[1], vers 1684[4], voire plus tardive : Hans Haug estime qu'il vit encore en 1690[2].
Œuvre
Les musées de Strasbourg conservent une collection de récipients de Daniel Harnister, dont un petit broc en argent doré et repoussé, transformé en moutardier, un gobelet hémisphérique, un gobelet couvert, un gobelet à décor de fleurs[5].
La collégiale Saint-Martin de Colmar détient un calice[8] en vermeil de la seconde moitié du XVIIe siècle, dont le décor est d'un style Renaissance évolué (frise de feuilles d'acanthe, six têtes d'angelots ailés et feuillages sur le nœud ciselé). Un autre objet se trouve dans une collection colmarienne, une coupelle en argent — sorte de drageoir —, décorée au repoussé d'une perruche et de feuilles d'acanthe[9].
↑ abcdef et gHans Haug, L'orfèvrerie de Strasbourg dans les collections publiques françaises (tome 22 de l'Inventaire des Collections publiques françaises), Éditions des Musées nationaux, Palais du Louvre, , 225 p. (ISBN9782711800742)
↑Jean-Daniel Ludmann, « Imlin, Jean-Louis I », Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 18, p. 1739
↑Benoît Jordan, « Le boire et le voir : hanaps et gobelets, objets détournés ? », Revue d'Alsace, no 137, 2011, p. 391-410, [lire en ligne]
↑Cécile Dupeux et Barbara Gatineau, D'argent, de nacre et d'os - Objets d'arts et de curiosité, Musées de Strasbourg, 2015, encart central, n.p. (ISBN978-2351251324)
↑Gilbert Meyer, « L'orfèvrerie dans le “trésor” de la collégiale Saint-Martin de Colmar : Le calice du maître strasbourgeois Daniel Harnister », Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de Colmar, 1er janvier 1980, p. 76, [lire en ligne]
↑Hans Haug, « Strasbourg pendant cinq siècles, une des capitales de l'orfèvrerie européenne », Connaissance des Arts, septembre 1964, no 151, p. 109
↑P. M. Grand, « Le vermeil dans l'orfèvrerie de Strasbourg », Le Monde, 16 octobre 1964, [lire en ligne]
↑Alexis Kugel, Philippe Bastian et Pauline Loeb-Obrenan, Vermeilleux ! L'argent doré de Strasbourg : XVIe au XXe siècle, Saint-Rémy-en-l'Eau, Monelle Hayot, , 352 p. (ISBN978-2903824914), p. 47
Geneviève Haug, « L'orfèvrerie en Alsace des origines au XIXe siècle », Revue d'Alsace, no 110, , p. 113-140.
Hans Haug, L'orfèvrerie de Strasbourg dans les collections publiques françaises (tome 22 de l'Inventaire des Collections publiques françaises), Éditions des Musées nationaux, Palais du Louvre, , 225 p. (ISBN9782711800742, lire en ligne)
Benoît Jordan, « Le boire et le voir : hanaps et gobelets, objets détournés ? », Revue d'Alsace, no 137, 2011, p. 391-410, [lire en ligne]
Étienne Martin (dir.), Deux siècles d'orfèvrerie à Strasbourg : XVIIIe – XIXe siècles dans les collections du musée des Arts décoratifs, Musées de Strasbourg, , 304 p. (ISBN978-2901833802)
Gilbert Meyer, « L'orfèvrerie dans le “trésor” de la collégiale Saint-Martin de Colmar : Le calice du maître strasbourgeois Daniel Harnister », Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de Colmar, 1er janvier 1980, p. 76, [lire en ligne]
Jean Vogt, « Exemples de politiques foncières et de patrimoines ruraux notables de la bourgeoisie strasbourgeoise. Les Harnister et les Oesinger (XVIIe-XIXe s.) », Annuaire de la Société des amis du Vieux Strasbourg, no XXX, 2003, p. 99-118, [lire en ligne]