Garéguine NjdehGaréguine Njdeh
Garéguine Njdeh ou Garéguine Ter-Haroutiounian (en arménien Գարեգին Նժդեհ) (, Nakhitchevan – , Sibérie) est un homme d'État arménien, membre des unités irrégulières, et penseur politique. Ex-membre du Dashnak, il s'est impliqué dans des activités révolutionnaires en Arménie, en Bulgarie et en Russie. BiographieGaréguine Njdeh est né le dans le village de Kznut (ou Kyuznut) au Nakhitchevan. Il est le cadet des quatre enfants du prêtre du village. Njdeh est éduqué en russe à Nakhitchevan et poursuit ses études à Tiflis (l'actuelle ville de Tbilissi). En 1912, il forme avec Andranik Toros Ozanian un bataillon arménien incorporé à l'armée bulgare, en lutte contre l'Empire ottoman durant la Première Guerre balkanique. Après son retour en Arménie, il commande diverses unités militaires. Il joue ainsi un rôle majeur lors de la bataille de Karakilisa en 1918. Résolument anti-bolchévik, il organise la défense du Zanguezour contre le mouvement insurrectionnel bolchévik au sein de la Première République d'Arménie, ce qui se serait notamment accompagné de l'expulsion de la minorité azérie locale[1]. Lorsque la République de l'Arménie montagnarde se déclare indépendante de la République socialiste soviétique d'Arménie, il en est proclamé premier ministre et ministre de la Défense. Il fuit l'Arménie après la victoire bolchévique et est impliqué dans des activités révolutionnaires en Iran, en Turquie et en Bulgarie. Il visite les États-Unis et le Canada, y encourageant les communautés arméniennes qui s'y sont établies, et fonde en 1933, à Boston, un mouvement de jeunesse, le Tseghakron (en arménien Ցեղակրոն, ce qui signifie « religion de la race »), affilié à la FRA et plus tard rebaptisé Armenian Youth Federation. Dans l’Armenian Weekly (journal de la FRA édité à Boston) du 10 avril 1936, Njdeh déclare : « Aujourd’hui, l’Allemagne et l’Italie sont fortes car, comme nations, elles vivent et respirent en termes de race »[2]. Durant la Seconde Guerre mondiale, il crée avec Drastamat Kanayan et d'autres vétérans exilés aux États-Unis la Légion arménienne, un corps d'armée à même d'attaquer les Soviétiques en s'alliant aux nazis[3],[4]. Avec Vahan Papazian, il siège au Conseil national arménien, créé à Berlin en 1942, et patronné par Alfred Rosenberg à partir du mois de décembre de cette année[5],[6].
Œuvres Littéraires
HommagesSon nom a été donné à une station du métro d'Erevan ainsi qu'à la Place Garéguine Njdeh. Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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