Géraud Jouve
Géraud Henri Jouve, parfois appelé aussi Géraud-Jouve, né le à Trizac (Cantal) et mort le à Ballainvilliers dans l'Essonne[1], est un journaliste, résistant, homme politique socialiste et diplomate français. BiographieGéraud Jouve fit ses études secondaires dans le Cantal[2], puis ses études supérieures à l'université de Strasbourg[2]. Il obtint l'agrégation d'allemand[2] et devint professeur d'allemand[2] au lycée de Cahors. Il entra à l'Agence Havas[2] en 1931 dont il fut successivement délégué à Berlin (1931), à Budapest (1933) et à Bucarest (1940). Il passa à Istanbul en . Nommé délégué de la France libre en Turquie en 1941, il fut directeur de Radio-Brazzaville[2] (France libre) en 1943, regagna Alger en 1944 et accompagna le général de Gaulle lors de la Libération de Paris et dans diverses missions, notamment à Moscou. Réintégré à l’Agence française de presse (AFP) en , il en est le directeur du au . Député SFIO du Cantal (1946-1951)[2], il est délégué de la France à l’ONU[2] (1952), ministre plénipotentiaire (1953), ambassadeur de France en Finlande (1955-1960) et délégué de l’ONU pour les réfugiés (1960-1966). Il a présidé l’Association des rédacteurs en chef de 1974 à 1976. Géraud Jouve a laissé des scénarios et projets de films ; il a aussi écrit une biographie du général de Gaulle et un ouvrage intitulé Voici l'âge atomique (1946). L'année suivant son décès, en 1992, ses archives personnelles sont données par son fils Pierre-André Jouve aux Archives nationales, elles sont aujourd'hui conservées sur le site de Pierrefitte-sur-Seine, sous la cote 549AP[3]. Distinctions
Œuvre
Notes et références
Liens externes
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