Les familles de la noblesse du Saint-Empire sont des familles à qui la noblesse ou un titre de noblesse furent octroyés par un souverain du Saint-Empire jusqu'à la fin du Saint-Empire en 1808[1].
Une noblesse valable dans tout l'Empire
Hasso Von Dewitz écrit : « La noblesse du Saint-Empire, octroyée par l'empereur, était en principe valable dans tout l'Empire, tandis que la noblesse octroyée par les princes locaux n'était d'abord valable que dans les territoires de leur souveraineté. La reconnaissance par d'autres princes de cette noblesse « étrangère » ne dépendait que de leur bon vouloir. L'empereur lui-même précisait dans ses lettres de noblesse si celles-ci étaient octroyées en sa qualité d'Empereur romain germanique ou comme souverain de l'une de ses propres principautés, ce qui entraînait des conséquences juridiques différentes »[1].
Originaire de Bohême, elle est issue de Mikuláš d'Újezd, philosophe du XIVe siècle. Scribe du roi Venceslas IV, grâce à ses faveurs, il acquiert le village de Lobkovice qui donnera le nom à la famille[F 1].
Originaire de Lombardie, à partir du XIVe siècle, elle exploite un relais de cavaliers. À partir de 1615, les chefs de famille sont « maîtres de poste héréditaires » de l'Empire. En 1681, Eugène de Tour et Taxis est élevé au rang de prince de Braine-le-Château[E 11].
Originaire de Bohême, dont l'origine remonte à l'aube du XIIe siècle. Propriétaire du domaine de Chudenice, il était détenu par la famille depuis 1193. Selon la tradition, le prince Jindřich, fils du duc Vladislav Ier et frère du roi Vladislav II, est considéré comme l'ancêtre[E 15].
Originaire de Bohême, ses origines remontent aux XVIIe siècle, en 1708, elle reçu le titre de baron de Stritez. Ils avaient treize biens en Bohême et a occupé les fonctions de parlementaires et rentier[F 2].
Originaire de Liège, elle a fondé plusieurs verreries et a dominé la fabrication de verre de luxe du milieu du XVIIe au début du XIXe siècle. Des membres ont exercé des fonctions religieuses et politiques[A 8].
Originaire de Liège, elle remonte à Henrar de Grez, gouverneur des tanneurs de Liège, en 1487. Henri de Grady (1683-1757) épouse Catherine de Salms, héritière du château de Horion[A 15].
Originaire de Liège, ses origines remontent à Jean-Philippe de Limbourg, docteur en médecine de l'Université de Leyde, membre de la Royal Society of London. Il jouissait d'une grande réputation[A 16].
Paul Janssens et Luc Duerloo, Wapenboek van de Belgische adel van de 15e tot de 20e eeuw, Bruxelles, Editions Crédit Communal, (ISBN90-5066-109-2) - en ligne
Ernst HeinrichKneschke, Deutsche Grafen-Haeuser der Gegenwart: in heraldischer, historischer und genealogischer Beziehung, Leipzig, Friedrich Voigt