Gué de l'île, Laurenan, La Lande, La Motte au vicomte, Pleugriffet, Le Chastel, Le Gouray, Kerhuel, Le Guéauduc, Méjusseaume, La Gaudinaye, Kerface, La Saudraye, Ancremel, Kerveguen, Romilly-sur-Seine, Rosny...
Demeures
Château de Coëtlogon Château de Loyat, Château de la Lande-Coëtlogon (Rennes), Château de Méjusseaume (Le Rheu), manoir de Lezonnet, château de Romilly-sur-Seine, Château de Kerleau, château de Cocove, hôtel de Coëtlogon-Méjusseaume (Rennes), hôtel de Coëtlogon (place Vendôme, Paris),Hôtel de Cavoye (rue des Saint Pères, Paris)
De nombreux auteurs ont fait remonter la filiation de cette famille à Eudes, chevalier, vivant en 1180[2], père d'Henry de Coëtlogon, seigneur de Coëtlogon, cité en 1248 comme témoin dans le partage de la succession d'Eudon III de Porhoët. Henry aurait eu deux fils, Jean, seigneur de Coëtlogon, auteur de la branche ainée, et Perrot, seigneur du Guéauduc, auteur de la branche cadette[4]. Cette filiation est cependant lacunaire et n'est pas solidement établie dans ses premiers degrés.
Histoire
Selon Régis Valette, la filiation prouvée de la famille de Coëtlogon remonte à 1371[5]. Cette famille figura de 1426 à 1543 aux réformations et montres de la noblesse des diocèses de Saint-Brieuc, de Tréguier et de Saint-Malo.
La famille de Coëtlogon ne fit pas reconnaitre sa noblesse lors de la Grande enquête débutée en 1666. Elle fut cependant admise aux honneurs de la cour en 1781 et en 1784.
Seigneuries et titres
La famille de Coëtlogon a possédé les seigneuries de Coëtlogon, du Gué, de Kerberio, de La Lande, de Kerdaniel, du Geauduc, de La Gaudinaye, de Lezonnet, de La Bourdelaye, de Mejusseaume, de Romili, etc[4].
Yves de Coëtlogon (branche cadette), chevalier de l'ordre du Roi, obtint par lettres patentes de 1570 l'érection de sa seigneurie de Méjusseaume en vicomté. René de Coëtlogon (branche ainée) obtint par lettres patentes de 1622 la réunion de la seigneurie de Coëtlogon et de plusieurs autres domaines et son érection en marquisat. Ces deux titres se sont éteints avec leurs premiers bénéficiaires.
Branche de Méjusseaume et de la Gaudinaye
Personnalités
Olivier de Coëtlogon, seigneur du Guéauduc, de la Gaudinaye et de Méjusseaume, premier président de la chambre des comptes de Bretagne en 1460, chevalier de l'Hermine, ambassadeur de Bretagne en France en 1452, 1453 et 1456, et en Angleterre, dont :
Robert de Coëtlogon (mort en 1492), abbé de Saint-Méen, mort en réputation de sainteté ;
Gilles de Coëtlogon (mort vers 1505), seigneur de La Gaudinaye, conseiller du duc de Bretagne.
Richard de Coëtlogon, seigneur de Tosny (Eure), il épouse Marguerite de Pillavoine. Il s'illustre dans plusieurs guerres, sous le règne de François Ier et meurt en 1566.
Filiation
Louis de Coëtlogon (1597-1657), seigneur de Méjusseaume, conseiller au parlement de Bretagne, marié avec Louise Le Meneust (1602-1657), dame de Bréquigny, dont :
Louise-Philippe de Coëtlogon (1646-1729), connue pour sa longue fidélité au marquis de Cavoye, qu'elle épouse en 1677, après plusieurs années d'un amour platonique contrarié[6] ;
César de Coëtlogon (1696-1742), mestre de camp, sert comme aide de camp du maréchal de Berwick, procureur général syndic des États de Bretagne (1713-1720)[7] ;
Charles Elisabeth de Coëtlogon (1684-1744), dont :
Alain de Coëtlogon (1742-1800), grand sénéchal d'Arles, dont :
Jean-Baptiste Félicité de Coëtlogon ( - ). Lieutenant de cavalerie au moment de la Révolution, il émigre et sert dans l'Armée de Condé, dont :
Alain Louis de Coëtlogon (1806-1858), conseiller général du Finistère, maire de Ploudaniel, dont :
Arthur Alain de Coëtlogon (1849-1893), fondateur et premier président du Yacht Club de Loctudy, dont postérité subsistante ;
René Charles Elisabeth de Coëtlogon (1673-1734), vicomte de Loyat, procureur général syndic aux États de Bretagne (1720-1734)[7], fit reconstruire le château de Loyat par l'architecte Olivier Delourme de 1718 à 1734, dont :
Emmanuel Louis de Coëtlogon (1704-1791), brigadier des armées du roi ;