Elle compte parmi ses membres un lieutenant-général des armées et un évêque.
Histoire
Cette famille est originaire de la baie de Morlaix et a pris son nom de la seigneurie de Goësbriand. Henri Jougla de Morenas écrit qu'elle est connue en Bretagne depuis Auffray de Goësbriand, capitaine de 50 lances en 1200[1] mais elle ne prouve toutefois sa filiation que depuis 1328[2]. Un de ses membres, François de Goësbriand fut fait prisonnier à Saint-Aubin du Cormier en 1448[1].
Auffray de Goësbriand, gouverneur de la ville et du château de Saint-Macaire en 1389.
Auffray de Goesbriand, décédé en septembre 1458 au château de Rodalvez (alors en Plouider, mais de nos jours en Lesneven).
François de Goësbriand, fils du précédent, né vers 1434, mort le , seigneur de Kerantour (en Ploudaniel), lieutenant d'une compagnie de gens d'armes et lieutenant du gouverneur de Guingamp.
François de Goësbriand, petit-fils du précédent, né vers 1501, décédé en 1578, capitaine de Morlaix et gouverneur du château du Taureau en baie de Morlaix.
Les principales alliances de la famille de Goësbriand sont : de Kersauson, Suffren, Béthune-Sully, Curières de Castelnau, Montfaucon de Vissec, de Korantour, de Rodalvez, de Keruuezay, de Buzic, de Bereur, de Boessière de Lennuic, Pastour de Kerjan, Guilloton de Kérever, Rolland de Roscoat, Le Baheze de Lanlay, de Rays[1].
↑ a et bYves de Goësbriand, Requêtes à Nosseigneurs de parlement en la troisième chambre des enquêtes, sur les demandes en restitution de titres et en provision, formées par le sieur marquis de Goesbriand père contre le sieur Louis-Vincent de Goesbriand, son fils, Paris, (lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
Yves de Goësbriand, Requêtes à Nosseigneurs de parlement en la troisième chambre des enquêtes, sur les demandes en restitution de titres et en provision, formées par le sieur marquis de Goesbriand père contre le sieur Louis-Vincent de Goesbriand, son fils, Paris, 1718.