Eureden est née de l’union des coopérativesTriskalia et du Groupe d'aucy en . Cette entité regroupe 18 500 agriculteurs-coopérateurs, emploie 8 500 employés et dispose de 50 sites industriels ainsi plus de 200 magasins destinés aux agriculteurs-coopérateurs et au grand public. Eureden dispose d’un portefeuille de marques telles d'aucy, Jean Nicolas, Paysan Breton, Point vert, Magasin vert.
En tant que coopérative agricole, la gouvernance du Groupe Eureden repose sur un conseil d'dministration composé d'agriculteurs issus des quatre départements bretons et représentatifs de ces productions agricoles. Avec le principe "une personne, une voix", les agriculteurs-coopérateurs sont à la fois associés, producteurs et clients. Au total, ce sont 350 élus, administrateurs et conseillers de section représentatifs des territoires et des métiers[2].
Historique
En 2010, Triskalia naît de la fusion de trois coopératives : Coopagri Bretagne, la Coopérative des Agriculteurs du Morbihan (CAM56) et l'Union Eolys[3]. En 2015, les coopératives Cecab et UFM fusionnent. Le Groupe Cecab décide de changer de nom et de s’appeler « Groupe d’aucy »[4].
Les groupes d’aucy et Triskalia annoncent se regrouper dans un nouvel ensemble coopératif et breton prenant le nom d'Eureden[5]. L’Autorité de la concurrence valide en le projet d’union, également adopté dans les assemblées générales des deux groupes[6],[7]. L'union est effective en et la fusion des coopératives[8] a lieu en .
Dans le cadre de ce rapprochement, l'Autorité de la concurrence demande à la nouvelle entité de céder plusieurs actifs industriels et commerciaux. Ces actifs concernent des points de collecte de céréales et des pôles de distribution/ jardinerie. Plusieurs coopératives agricoles majeures participent au rachat de ces actifs dont Agrial et Le Gouessant[9].
Le groupe Eureden comprend six branches d'activité :
À travers ses métiers de conseils et de services, la coopérative accompagne les producteurs (lait, porcs, bovins, œufs, volailles, légumes, céréales) sur les plans sanitaires, techniques, environnementaux et réglementaires.
Eureden intervient sur l’ensemble de la filière œufs (production d’aliments, production de poulettes et d’œufs, conditionnement d’œufs coquilles et fabrication et commercialisation d’ovoproduits). En août 2023, Eureden Œuf, qui regroupe les activités œufs et ovoproduits du Groupe Eureden, a fait l’acquisition de la société allemande Ovofit, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de produits élaborés d'œufs[10].
La branche viande regroupe les sociétés Aubret[11] et André Bazin[12], spécialistes de la charcuterie et des aides culinaires crues et cuites.
Le Groupe est un acteur dans le domaine des légumes en conserve ; il est présent en grandes et moyennes surfaces et sur le marché de la restauration hors domicile, en France et à l’étranger. Il possède également une activité plats cuisinés appertisés. Depuis le , les équipes de Gelagri restauration et d’aucy foodservice sont regroupées sous une bannière unique Eureden Foodservice. C'est désormais cette entité restauration hors domicile du Groupe Eureden qui propose aux professionnels de la restauration des légumes et des produits élaborés d’œufs à travers ses marques d’aucy, Paysan Breton et Cocotine[13].
À travers sa filiale Gelagri[14], Eureden élabore chaque année plus de 170 000 tonnes de légumes et plats cuisinés surgelés au sein de ses usines bretonnes et espagnoles.
L’activité distribution comprend les enseignes Magasin Vert (jardineries implantées dans les villes), Point Vert (multi-spécialiste de proximité), Terranimo (enseigne spécialisée en animalerie), Cultivert (magasins destinés aux agriculteurs et autres professionnels) et Le Récolteur[15] (offre alimentaire de produits locaux).
Marques et enseignes
Paysan Breton - Aubret - d’aucy - Jean Nicolas - Globus - Cocotine - La Fraîcherie
Affaires judiciaires
Le , le tribunal de Brest condame pour maltraitance animale à 60 000 € chacune (dont 20 000 € avec sursis) deux sociétés affiliées au groupe Eureden : la SARL Kerdoncuff et la SCEA de Trébeolin. Le jugement du tribunal interdit également aux deux sociétés de détenir des animaux pendant un an[16]. Cette condamnation fait suite à plusieurs mises en demeure non exécutées après des contrôles de la Direction départementale de la Protection des populations (DDPP) qui a constaté 8 934 infractions[17] depuis 2019, date de la plainte de L214.
↑Nadège Hubert, « Le charcutier André Bazin va investir 6 millions d’euros dans son usine de Breuches-les-Luxeuil », L'Usine nouvelle, (lire en ligne, consulté le ).