Eguzki-lorea, «la fleur-Soleil » ou Illargibelarra « l'herbe lunaire » en basque est la Carline acaule, la fleur du chardon sylvestre[1]. Elle est considérée comme un symbole solaire protégeant la maison des orages et des esprits malins. On l'accroche au linteau de la porte principale ou à l'entrée de la maison basque afin qu'elle ne soit pas frappée par la foudre[2].
Dans la mythologie basque, « on raconte que le génie nocturne et les autres gaixtokeriak (mauvaises choses) doivent compter toutes les graines du cœur de cette fleur avant de franchir le seuil[3] ».
Étymologie
Eguzki-lorea signifie « la fleur-Soleil » en basque, de Eguzki (« soleil ») et lore (« fleur »). Le suffixe -a désigne l'article défini singulier (cas nominatif singulier): Eguzki-lorea se traduit donc par « la fleur-Soleil ».
Une mauvaise traduction, pourtant commune, est "la fleur du Soleil" ; en effet, pour indiquer la possession, le suffixe du cas génitif possessif est ajouté au mot Eguzki (« Soleil ») ; ainsi, au lieu de Eguzki-lorea on aurait Eguzkiaren lorea.
Illargibelar signifie « herbe lunaire » en basque, de illargi (« lune ») et belar (« herbe »).
Il n'existe pas de genre (masculin, féminin, neutre) dans la langue basque et toutes les lettres se prononcent. Il n'y a donc pas d'association comme pour le français où qu se prononce k.