Parfois les Intxixuak ou intzizuak sont des entités secondaires et liés à plusieurs qualificatifs ou autres génies, ce qui rend complexe leur approche[4]. Ils sont aussi apparentés parfois à une sorgiñ, à une lamiñ, à un être malicieux, à des garçons de fées qui ont creusé les entrailles de la montagne et leur ont fait de beaux endroits et des palais[1].
Dans la région d'Ataun, on dit qu'il s'agit d'un sorcier. Pour certains si Sorgina est la femme, alors Intxixu est l'homme[1].
À Oiartzun, ce nom sert à désigner certains êtres légendaires qui vécurent dans les grottes d'Arditurri et qui, selon la croyance populaire, sont des génies à qui l'on attribue la construction de cromlechs dans les montagnes de ce village, et le lieu où ils furent enterrés[1]. Dans certains endroits, les cromlechs sont appelés Mairubaratzak (« jardins des Mairu »).
Selon Antonio Bengoechea, le gobelin et le fantôme occupent une partie de la littérature orale basque étudiée par Azkue, Barandiaran et d'autres. L'un des plus remarquables est l'intxisu, être énigmatique, puisqu'il est associé aux cromlechs, qui deviennent pour eux des lieux de rencontre et même de sépulture. On ne sait pas si le nom intxisu est lié au nom de la noix, « intxa-ur » ou « noisette des Intxi », tout comme mairubaba ou « haricot de Mairu[5] ».
Notes et références
Il n'existe pas de genre (masculin, féminin) dans la langue basque et toutes les lettres se prononcent. Il n'y a donc pas d'association comme pour le français où qui se prononce k.
↑ abcde et f(eu) Intxitxu Orotariko Euskal Hiztegia - OEH - Euskaltzaindia