Edmond Magendie, né le à Toulon et mort le à Fréjus, est un militaire et fonctionnaire français, homme politique de la côte française des Somalis (CFS)[1].
Biographie
Ancien élève de Saint-Cyr, il intègre les troupes de marine. En poste à Djibouti en 1940, il quitte le territoire pour rejoindre les gaullistes. Il participe au «blocus» de la CFS, puis à sa «libération» en . Il est alors capitaine. Il participe ensuite à la campagne d'Italie, puis au débarquement en Provence.
En 1949, il est chef de cabinet du ministre de la France d'outre-mer. Il demande sa mise en disponibilité pour devenir député de la Côte française des Somalis, et bat largement le sortant Jean Martine en 1951. Il siège à l'Assemblée nationale sur les bancs du Rassemblement du peuple français (RPF), le mouvement gaulliste.
Il ne se représente pas en 1956 et reprend une carrière militaire au cours de laquelle il occupe divers postes en Afrique. En 1961, il est colonel en Mauritanie.
Il devient commandement du groupement d'instruction des troupes de marine à Fréjus en 1964 et est promu général en 1966 avant d'être passé dans la réserve en 1970. Il est alors nommé au territoire français des Afars et des Issas comme responsable de la « Mission d'identification de la population ». Il tente ensuite une carrière politique à Fréjus sans succès.
↑« - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
(en) Thompson (Virginia), Adloff (Richard), Djibouti and the Horn of Africa, Stanford UP, 1968
(fr) Oberlé (Philippe), Hugot (Pierre), Histoire de Djibouti - Des origines à la République, Présence Africaine, (rééd. 1996), Paris, Dakar, 1985, 346 p.