Dominique Senequier est une Toulonnaise élevée dans le quartier populaire du Pont-du-Las[2]. Elle fait ses classes préparatoires scientifiques au lycée Thiers de Marseille[3].
En 1972, elle a fait partie des sept femmes qui intègrent la première promotion mixte de l'École polytechnique[4],[5].
Carrière
Elle rejoint le groupe d'assurances Gan en 1980, où elle travaille jusqu'en 1996, dans les domaines de la réassurance, du développement international et du capital-investissement[6].
En 1996, elle est débauchée du Gan par Claude Bébéar, président du groupe Axa[2]. Elle le rejoint et crée AXA Private Equity, qui devient la plus grande société de capital-investissement en Europe avec 50 milliards de dollars d'actifs sous gestion[7].
Elle est une ancienne membre du conseil de surveillance de Hewlett-Packard, poste qu’elle a quitté en mars 2012, et une ancienne membre non-exécutive du conseil d'administration du groupe italien Compagnie Industriali Riunite[12].
Dominique Senequier est nommée en 2013, vice-présidente du conseil de surveillance de l'entreprise Hermès[13].
Elle est membre du conseil d'administration du groupe Bourbon de 1994 à 2000 et de 2003 à 2009[14].
Dominique Senequier participe régulièrement aux universités d'été du MEDEF. En 2009, elle s'exprime sur le sujet de la bulle financière du CO2[15], en 2010 au sujet de la Chine[16].
Elle est pro-européenne et s'affiche aux côtés de Laurence Parisot ou Daniel Cohn-Bendit en février 2014 dans un appel de personnalités dans le média L'Opinion[18].
« Mon rêve pour l’Europe, c’est de voir notre continent aller plus loin dans l’union, avec une plus grande liberté de circulation des personnes, des produits et des services, accompagnée d’une harmonisation aussi bien sociale que fiscale, qui rendrait indifférent le lieu de résidence. Les cursus d’études des jeunes européens se feraient dans 2 ou 3 pays et chaque Européen serait trilingue, nous serions tous les citoyens d’une fédération européenne, qui pourrait avoir alors un leadership fort dans le monde. »