Danièle Hoffman-Rispal
Danièle Hoffman-Rispal, née le à Paris et morte le [1],[2], est une femme politique française membre du Parti socialiste, députée et conseillère de Paris. BiographieJeunesseNée à Paris dans le quartier du Sentier dans le 2e arrondissement, de parents ayant quitté la Pologne, Danièle Hoffman-Rispal devient vendeuse puis comptable dans un atelier de fabrication de chapeaux du quartier Beaubourg[2]. Carrière politiqueÀ partir de 1974, elle milite au parti socialiste[2]. Élue conseillère de Paris en 1995, elle devient en 2001 adjointe de Bertrand Delanoë pour les personnes âgées[2]. Elle est élue députée le , pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 6e circonscription de Paris après l'élimination dès le premier tour du député sortant Georges Sarre (MRC)[3]. Elle fait partie du groupe socialiste. Elle est réélue en 2007 avec 69 % des voix, le meilleur score des députés socialistes[4]. À la suite de l’accord PS-EELV de 2011, le parti socialiste lui demande de céder la place à Cécile Duflot pour les élections législatives de juin 2012, ce qu'elle conteste. Après avoir envisagé de maintenir sa candidature, elle cède aux pressions de son parti, non sans ressentiment à l'égard de « ceux qui [...] ont donné la circonscription de la femme la mieux élue de France aux écologistes »[5]. Elle accepte d'être la suppléante de Cécile Duflot[6], ce qui lui permet de retrouver son siège de député du au , Cécile Duflot étant alors ministre au sein du gouvernement Ayrault. Le , l’Assemblée nationale, dont elle avait été vice-présidente en 2008-2009, lui rend hommage en applaudissant sa dernière question d’actualité au ministre de la Défense sur les violences sexuelles et le harcèlement des femmes dans l’armée[7]. À partir de , elle est conseillère au sein de la Délégation interministérielle de lutte contre le racisme et l'antisémitisme (DILCRA). La même année, elle reçoit des mains de Manuel Valls, alors premier ministre, la Légion d’honneur[8]. Pour les élections sénatoriales de 2017, elle est n°8 de la liste PS à Paris[9]. Mort![]() Elle meurt des suites d'un cancer dans la nuit du 15 au [8], à l'âge de 68 ans. Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 3). « Journée de solidarité »En 2004, Danielle Hoffman-Rispal, alors adjointe au maire de Paris et chargée des personnes âgées, s'élève contre l'instauration de la journée de travail supplémentaire non payée (dite de « solidarité ») en faveur des personnes âgées et handicapées. Ce projet, qui introduit « la notion de travail supplémentaire non rémunéré », est un « « leurre qui ne trompe personne », estime-t-elle. Et de préciser : « Quels sont les syndicats qui accepteront d'entamer des négociations pour fixer les modalités du rétablissement de la corvée ? »[10]. Domaine diplomatiqueEn , au moment où la France doit se prononcer sur l'admission de la Palestine à l'ONU, Danièle Hoffman-Rispal cosigne avec 110 parlementaires, une « lettre à Nicolas Sarkozy »[11], dans laquelle ce groupe s'oppose à la reconnaissance unilatérale d'un État palestinien à l'ONU. Avec treize autres parlementaires socialistes, Danièle Hoffman-Rispal se démarque ainsi de la position officielle du PS[12],[13] qui appelle « la France à reconnaître l’État palestinien et à faire tous les efforts possibles pour que l’Union européenne défende cette reconnaissance (à) l'Assemblée générale des Nations unies »[14]. L'argumentaire des 110 parlementaires repose sur l'opposition à ce qui, selon eux, est une « stratégie de contournement des négociations visant à imposer la reconnaissance unilatérale d’un État palestinien lors de la session de septembre [2011] de l’Assemblée générale des Nations unies ». Mandats
Notes et références
Voir aussiArticle connexeLiens externes
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