Démographie de Poitou-CharentesAu premier , la population de la région Poitou-Charentes était de 1 741 787 habitants, soit une augmentation de 0,91 % par rapport au dernier chiffre de 2006. Entre 1999 et 2006, la population de la région avait progressé au rythme de 0,74 %, pourcentage dû essentiellement à l'immigration, l'accroissement naturel étant un des plus faibles du pays. Évolution de la populationHistorique
Évolution des dernières années
Nota: les chiffres des années 1991 à 1998 et 2000 à 2005 sont des estimations de l'INSEE. Ceux de 1990 et 1999 sont issus des recensements nationaux, et les chiffres de 2006 à 2011 correspondent aux populations légales des départements en vigueur au 1er janvier des années 2009 à 2014, issus des enquêtes de recensement de l'INSEE (recensement dit " rénové"). Mouvements naturels de la populationÉvolution des naissances et des décèsLes chiffres suivants sont fournis par l'INSEE[6],[7].
Fécondité par départementLe nombre moyen d'enfants par femme ou indice conjoncturel de fécondité a évolué comme suit pour chaque département et pour l'ensemble de la région Poitou-Charentes :
Du point de vue de la fécondité la région apparaît comme une zone de transition entre d'une part les Pays de la Loire très féconds, et d'autre part l'Aquitaine-Limousin, régions très peu fécondes. Ainsi les Deux-Sèvres ont un comportement identique à la Vendée et à l'Anjou tout proches. Le département apparaît en pleine santé démographique et présente même un mini-baby-boom. En 2006, il a atteint le seuil de renouvellement des générations situé à un taux de fécondité de 2,07 pour la France. La Vienne par contre semble s'enfoncer dans la dénatalité comme le Limousin voisin, et sa population plongerait même, s'il n'y avait une forte immigration liée au grand dynamisme de sa métropole, Poitiers. Déjà très médiocre face à la moyenne française, la fécondité du département n'a au total pas progressé d'un iota durant la période, et semble s'éloigner de plus en plus de la moyenne nationale. Mais ceci peut parfaitement changer les années suivantes. Une bonne nouvelle pour les natalistes inquiets pour l'avenir de la région : en 2004, l'indicateur conjoncturel de fécondité atteignait déjà 1,78-1,79, et en 2005, la fécondité a dépassé le seuil des 1,8 enfant par femme INSEE Franche-Comté - Une fécondité plus forte en Franche-Comté qu’au niveau national (janvier 2006), http://www.insee.fr/fr/insee_regions/bretagne/rfc/docs/Flash118.pdf INSEE Bretagne - Le Flash d'Octant no 118 - Michel Rouxel : Bilan démographique 2005 (avec carte de la fécondité des régions de France en 2005)] [PDF]. D'après l'INSEE, cette tendance se trouve confirmée pour l'année 2006 : l'indicateur conjoncturel de fécondité s'y est monté à 1,89 enfant par femme, contre 1,99 en moyenne en métropole. Par département, la fécondité est de :
C'est toujours la Vienne qui est à la traîne, et les Deux-Sèvres qui reste leader de la fécondité régionale. En 2006, le comportement démographique de ce département reste toujours sensiblement identique à celui des départements bretons, ligérois et du nord. Source: http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=12&ref_id=popop108 Âges de la populationAu total, lors du recensement de 1999, 23,8 % de la population de Poitou-Charentes avait moins de 25 ans. Du plus clair au plus foncé :
Des zones assez vastes sont abandonnées par les tranches d'age les plus jeunes (Sud-Est de la Vienne, Nord et Sud Charente, Sud et centre des Deux-Sèvres), qui se concentrent dans les agglomérations :
Au contraire, les retraités se concentrent dans les zones rurales citées (Sud Vienne, Nord et Sud Charente) ; à noter toutefois que la côte royannaise et les îles d'Oléron et de Ré sont aussi très attractives pour les retraités. Population activeDans la région, les trois types de zones dont une part importante de la population travaille dans la commune de résidence sont :
Autour de ces zones urbaines et du bassin d'emploi qu'elles représentent (excepté pour Bressuire, Royan, Rochefort et Barbezieux, et dans une moindre mesure pour Confolens et Cognac), des zones assez vastes sont habitées par une population ayant, à plus de 75 %, son emploi dans une autre commune. C'est le phénomène de rurbanisation. DiplômesPopulation des plus de 15 ans diplômés de l'enseignement supérieur dans la région Poitou-Charentes, en 1999 : La population étrangère et immigréeUn immigré est quelqu'un résidant en France, né étranger à l'étranger. Il peut avoir gardé sa nationalité étrangère ou être devenu français par acquisition. Par contre le groupe des étrangers est constitué par l'ensemble des résidents ayant une nationalité étrangère, qu'ils soient nés en France ou hors de France. Les Français de naissance nés hors de France ne sont pas des immigrés.
Nombre d'immigrés et d'étrangers en Poitou-Charentes
Caractéristiques principales et répartition des immigrésSur 52.865 immigrés, près de 14 000 sont arrivés dans la région depuis . Alors que la population immigrée originaire de Tunisie et d'Espagne diminue, on assiste à une forte progression du nombre des immigrés venus du nord du Maroc, principalement de la région du Rif. Les Portugais qui étaient jusqu'ici les plus nombreux dans la région sont maintenant devancés par les Marocains. Les Britanniques, les Marocains et les Portugais constituent les trois groupes les plus nombreux au sein de l'immigration dans la région. Sur 11 600 immigrés venus du Rif, 90 % d'entre eux proviennent de la province d'Al Hoceima. 92 % de ces derniers résident à La Rochelle. À la suite de l'importante immigration récente des Britanniques, près de 10 % de ceux d'entre eux qui résident en France se trouvent désormais en Poitou-Charentes. La structure par âge et les motivations pour venir vivre en France sont fort différentes pour les trois nationalités. La grande majorité des Marocains et des Portugais, généralement venus jeunes en France, ont encore l'âge d'être actifs, tandis que les ressortissants britanniques sont plus âgés. Parmi les derniers Britanniques arrivés (sur moins de cinq ans depuis 1999), 30 % ont plus de 60 ans et 25 % ont entre 50 et 59 ans, ce qui fait de cette immigration en grande partie une migration de retraités. Au total, près de 20 000 immigrés ont acquis la nationalité française, soit 37,5 % de la population immigrée totale de la région (contre 40 % en moyenne pour la métropole). Les britanniques plus âgés et arrivés en grande partie depuis peu de temps, sont rares à avoir fait cette démarche. Répartition des naissances par nationalité de la mèreLes chiffres suivants sont fournis par l'INSEE pour l'année 2004[14] :
On remarque qu'une large majorité des naissances ont lieu hors-mariage. Ce n'est pas vrai pour les mères étrangères, mais la proportion de ces naissances parmi elles est un peu plus élevé que dans l'ensemble de la métropole (29 % hors-mariage en Poitou-Charentes contre 27 % pour la métropole entière). Le nombre de naissances de mère étrangère est fort marginal dans la région, ceci à la suite de la faiblesse de l'effectif des étrangers et à l'âge moyen avancé de ceux-ci, puisque l'effectif des deux groupes (Britanniques et Portugais) sont des populations vieillissantes. Les mariagesEn 2004, on a enregistré 6.556 mariages en région Poitou-Charentes, dont :
À part le groupe britannique à la fois relativement âgé et arrivé trop récemment, la population étrangère semble ainsi se fondre progressivement dans la population poitevine, puisque sur 714 conjoints étrangers impliqués dans le total des mariages, 558 (soit près de 78 %) l'étaient dans des mariages mixtes (71 % pour la totalité de la métropole). Ventilation des mariages mixtes
Source :[15]. Les mariages mixtes français-étrangers sont importants à observer. Il s'agit en effet d'un des principaux indicateurs d'intégration des populations étrangères, avec le nombre des acquisitions de la nationalité. Population urbaineZones attractivesLes principales zones d'attraction urbaines de la région dessinent les contours des proches banlieues et des zones périphériques des principaux centres urbains attractifs de la région que sont Poitiers et La Rochelle, ainsi qu'Angoulême, Niort, Saintes et Royan. La majorité des villes-centres ont une attraction bien moindre que leur périphérie, et sont même quelquefois répulsives, hormis Poitiers et La Rochelle entre 1990 et 2007 ainsi que Royan. Le fait nouveau depuis une vingtaine d'années, en ce qui concerne notamment l'évolution des proches banlieues lors des années 1960 et 1970, est le déplacement de cette croissance en périphérie de plus en plus éloignée. Ce phénomène de rurbanisation ne concerne pas que les quatre principales agglomérations de Poitou-Charentes, il touche également les villes moyennes comme Saintes, Rochefort, Châtellerault, s'étendant dans un rayon qui dépasse les 20 km alentour, voire 30 km pour les plus grandes agglomérations. Enfin, Royan connaît une forte croissance liée au tourisme qui a favorisé la villégiature des personnes âgées aussi bien sur le littoral que dans l'arrière-pays immédiat. Liste des unités urbaines de plus de 5 000 habitantsLe tableau ci-dessous dresse la liste des 32 unités urbaines de Poitou-Charentes regroupant plus de 5 000 habitants au recensement de 2010 (population municipale)[16], maintenant définies dans les nouvelles limites territoriales de 2010 précisées par l'INSEE[17]. Parmi ces 32 unités urbaines[18], 2 sont situées dans le département de la Charente, 12 en Charente-Maritime, 11 dans les Deux-Sèvres et 7 dans la Vienne. Le département des Deux-Sèvres est le seul de la région à ne pas compter d'unité urbaine de plus de 100 000 habitants. Si la Charente ne recense que 2 unités urbaines de plus de 5 000 habitants, c'est dans le département voisin de la Charente-Maritime que se trouve le plus grand nombre d'agglomérations dans cette catégorie. Les trois premières unités urbaines de Poitou-Charentes qui sont Poitiers, La Rochelle et Angoulême occupent respectivement la 53e, 54e et 59e place en France (y compris les DOM) au recensement de 2007[19].
Les aires urbainesLes nouvelles aires urbaines de Poitou-Charentes selon la dernière délimitation de 2010L'INSEE a procédé à une révision du zonage des aires urbaines de la France en 2010 ; celles de Poitou-Charentes subissent des modifications sensibles qui concernent principalement les neuf grandes aires urbaines[20]. En 2010, l'Insee a délimité 36 aires urbaines dont 9 sont dans la catégorie grandes aires urbaines, 5 sont des moyennes aires urbaines (Thouars, Parthenay, Bressuire, Saint-Jean-d'Angély et Saint-Maixent-l'École) et 22 sont dans la catégorie des petites aires urbaines[21].
Références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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