H225 : Liquide et vapeurs très inflammables H301 : Toxique en cas d'ingestion H304 : Peut être mortel en cas d'ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires H311 : Toxique par contact cutané H315 : Provoque une irritation cutanée H319 : Provoque une sévère irritation des yeux H335 : Peut irriter les voies respiratoires P210 : Tenir à l’écart de la chaleur/des étincelles/des flammes nues/des surfaces chaudes. — Ne pas fumer. P361 : Enlever immédiatement les vêtements contaminés. P301+P310 : En cas d'ingestion : appeler immédiatement un CENTRE ANTIPOISON ou un médecin. P303+P361+P353 : En cas de contact avec la peau (ou les cheveux) : enlever immédiatement les vêtements contaminés. Rincer la peau à l’eau/se doucher. P305+P351+P338 : En cas de contact avec les yeux : rincer avec précaution à l’eau pendant plusieurs minutes. Enlever les lentilles de contact si la victime en porte et si elles peuvent être facilement enlevées. Continuer à rincer. P405 : Garder sous clef.
Le cycloheptatriène n'est pas aromatique et son cycle n'est pas plan à cause du groupe CH2 dans le cycle. La perte d'un hydrure (H−) sur ce groupe méthylène donne le cation cycloheptatriényl plan et aromatique aussi appelé l'ion tropylium. Une voie de synthèse pratique vers cet ion emploie le pentachlorure de phosphore (PCl5) comme oxydant[5].
Synthèse
Bien que Albert Ladenburg découvrit le CHT en 1881 dans la décomposition de la tropine[6],[7], sa structure ne fut finalement prouvée qu'en 1901 par la synthèse de Richard Willstätter. Cette préparation part de la cycloheptanone et a donc prouvé la structure en cycle à 7 du CHT[8].
Le cycloheptatriène est obtenu en laboratoire par une réaction photochimique du benzène avec le diazométhane ou par pyrolyse de l'adduit du cyclohexène et du dichlorocarbène[9].
Une autre réaction classique pour la synthèse d'un dérivé du cycloheptatriène, appelé Buchner ring enlargement (élargissement de cycle de Buchner) démarre par la réaction du benzène avec le diazoacétate d'éthyle pour donner l'acide carboxyliquenorcaradiène correspondant, qui se réarrange à haute température avec une expansion de cycle (en) vers l'ester éthylique de l'acide cycloheptatriènecarboxylique[10],[11].
Réactions
L'arrachage d'un ion hydrure de son groupe méthylène donne un composé plan aromatique, le cation cyclohepatriène appelé aussi ion tropylium. Une façon d'obtenir ce cation est l'utilisation de PCl5 comme oxydant[12].
Le CHT se comporte comme un diène pour des réactions de Diels-Alder. On connait également beaucoup de complexes métalliques du CHT, comme Cr(CO)3(C7H8)[13].
↑(en) Hyp J. Dauben, Jr., James D. Wilson et John L. Laity, « Diamagnetic Susceptibility Exaltation in Hydrocarbons », Journal of the American Chemical Society, vol. 91, no 8, , p. 1991-1998
↑Die Zerlegung des Tropines, A. Ladenburg; Berichte der Deutschen chemischen Gesellschaft, 1881, 14, pp. 2126–2131. DOI10.1002/cber.188101402127, [1]
↑Die Constitution des Atropins, A. Ladenburg; Justus Liebig's Annalen der Chemie, 1883, 217(1), pp. 74–149. DOI10.1002/jlac.18832170107
↑Synthesen in der Tropingruppe. I. Synthese des Tropilidens, R. Willstätter; Justus Liebig's Annalen der Chemie, 1901, 317(2), pp. 204–265. DOI10.1002/jlac.19013170206
↑Variation : Studies on the Polymethylbenzenes. IX. Addition of Ethyl Diazoacetate to Durene, Lee Irvin Smith, Pliny O. Tawney; J. Am. Chem. Soc.; 1934, 56(10), pp. 2167-2169. DOI10.1021/ja01325a054
↑(en) Conrow, K., « Tropylium Fluoroborate », Organic Syntheses, Collected Volume 5,, , p. 1138 (lire en ligne)
↑Triplet of Cyclooctatetraene : Reactivity and Properties, Tomi Nath Das, K. lndira Priyadarsini; Journal of Chemical Society Faraday Transaction, 1994, 90(7), pp. 963–968. DOI10.1039/ft9949000963
↑Long Pulse Laser Emission From Rhodamine 6G Using Cyclooctatetraene, R. Pappalardo, H. Samelson, and A. Lempicki; 1970, 16(7), pp. 267–269. DOI10.1063/1.1653190