Curchy, un village picard du Santerre, est aisément accessible par l'ex-RN 30 (actuelle RD 930). Il se situe à quelques kilomètres au nord-ouest de Nesle.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Haute Somme ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 798 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Haute Somme est constitué d'un réseau hydrographique complexe de cours d'eau, de marais, d'étangs et de canaux. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 734 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
Typologie
Au , Curchy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (93,4 %), zones urbanisées (3,9 %), forêts (1,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[13]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 148, alors qu'il était de 144 en 2014 et de 143 en 2009[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Curchy en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (8,1 %) inférieure à celle du département (8,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 4].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
8,1
8,3
9,7
Logements vacants (en %)
13,5
8,5
8,2
Toponymie
Curci est relevé en 1132[14]. La forme évolue en Curchi en 1160[15]. Puis Curciaum en 1189 ; Curchum en 1200 ; Curchy en 1277 ; Cursi en 1665 ; Couchy en 1710 ; Courchy en 1761[14].
Histoire
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Des muches creusées dans la craie ont permis aux habitants de se réfugier pendant les périodes troubles qu'a connues le village.
Un aérodrome militaire est installé à Curchy-Manicourt utilisé par l'armée allemande juin à août 1918 puis par l'aviation française. Il est équipé de cinq hangars et six tentes en mai, trois hangars et six puis trois tentes en juin-juillet 1918. L'escadrille française SAL 204 l'occupe du au [17],[18]
L'escadrille SPAbi 21 est stationnée à Curchy-Manicourt du 9 (ou 10) au en soutien avec la 64e Division d'Infanterie[19]
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Roye[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[26], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[27].
Retraité Président du Smitom du Santerre ( ? → 2018[34]) Vice-président de la CC du Pays Neslois ( ? → 2016) Vice-président de la CC de l'Est de la Somme (2017 → 2018) Décédé en fonctions.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].
En 2022, la commune comptait 293 habitants[Note 2], en évolution de −1,01 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Ancienne chapelle Sainte-Radegonde de Dreslincourt : L'ancienne chapelle Sainte-Radegonde existait déjà en 1633. Elle a été transformée en maison d'habitation[49].
Le marronnier remarquable de Dreslincourt, planté en 1780 selon la tradition locale. Le tronc mesure 5,60 m de diamètre. Dans la nuit du 3 au 4 mai 2021, le marronnier a été victime d'une tornade : le vent s'engouffrant dans le feuillage a fait tournoyer les branches et a brisé le tronc en son milieu[50]. Il paraît difficile de sauver ce qu'il reste de cet arbre remarquable.
Le calvaire de Dreslincourt, en pierre calcaire, très ancien, est situé à proximité du marronnier de Dreslincourt.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Albin Denis, « Escadrille C21 - AR21 - SPAbi21 », Les escadrilles de l'aéronautique militaire française de 1910 à 1918, sur albindenis.free.fr (consulté le ).
↑Section photographique de l'armée, « Photo : Curchy. Un coin du village et baraquement militaire », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 18, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
↑V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard, (lire en ligne)« Imposée par l'État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
↑« Dernière réunion pour les élus du pays hamois », Le Journal de Ham, no 50, , p. 5« Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l'Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
↑ a et bJean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 3e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 57.
↑ ab et c« La rue Jacques-Cockenpot inaugurée à Curchy : L'ancienne rue du hameau de Maincourt porte désormais le nom de l'ancien maire, qui a longtemps œuvré pour le bien de la commune, notamment avec la construction de la salle des fêtes.
Inauguration de la rue Jacques-Cockenpot en présence de son épouse et de ses enfants. », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Jacques Cockenpot, ancien maire de Curchy, est décédé », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Ancien agriculteur, il avait été conseiller municipal à Manicourt dans les années 1980 sous les mandants de Joseph Bracaval, maire de l'époque, puis cette commune fut rattachée par la suite à Curchy. Il en deviendra le maire de 1984 à 2002 ».
↑« Dominique Pecquet, maire de Curchy, est décédé », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Il avait été l'un des membres fondateurs de la communauté de communes du Pays Neslois, et il était élu dans son village depuis 1993 et maire depuis 2001 ».
↑Vincent Fouquet, « Jean-Claude Delmée nouveau maire de Curchy : Au terme d'une soirée élective surprenante, plein de surprises et de rebondissements, le nouveau conseil municipal a élu son maire et ses deux adjoints. Mais que ce fut laborieux ! », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« 9 voix pour contre un blanc ».
↑Justine Esteve, « J-C. Delmée est le nouveau maire : Vendredi 5 octobre, le nouveau conseil municipal de Curchy a élu son nouveau maire. Seul candidat, Jean-Claude Delmée se prépare a endosser ce nouveau rôle », Le Journal de Ham, no 93, , p. 10« Âgé de 73 ans, Jean-Claude Delmée est actuellement en cours de son troisième mandat à la mairie de Curchy. Avant d'être élu maire, il était le premier adjoint de Dominique Pecquet ».
↑Marjorie Michaud, « Curchy : le maire, Jean-Claude Delmée, est décédé », Le Journal de Ham, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Jean-Claude Delmée, maire de Curchy, n'est plus », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Il avait effectué auparavant trois mandats en tant que conseiller et un mandat et demi en tant que premier adjoint auprès de Dominique Pecquet ».
↑« Jean-Claude Delmée brigue un nouveau mandat à Curchy », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Il est maire depuis dix-huit mois suite au décès de Dominique Pecquet. « J'ai déjà fait trois mandats de conseiller municipal, un mandat de troisième adjoint et un mandat et demi de premier adjoint. J'ai assisté Dominique Pecquet lorsqu'il était bien malade », indique l'élu ».
↑Réélu pour le mandat 2020-2026 : « Jean-Claude Delmée poursuit son mandat de maire à Curchy », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Jean-Edouard Richard, nouveau maire de Curchy : Le conseil municipal s'est réuni vendredi 17 décembre », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Jean-Edouard Richard l'a emporté avec sept voix, contre Georges Gance, deux voix ».
↑Ludovic Lascombe, « Le nouveau maire de Curchy élu au bureau communautaire de l'Est de la Somme : Jean-Edouard Richard a été élu en remplacement de l'ancien maire décédé, au terme de trois tours de scrutin », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 271 (ASINB000WR15W8).
↑« Planté avant la Révolution, le marronnier de Curchy a cédé : Les forts coups de vent du début de semaine ont mis à terre un pan de l'histoire de la commune », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).