La dénomination « Vin de pays des coteaux de Coiffy » a été définie par un décret du [3], modifié[4] par des décrets du 12 juin 2001[5], du 25 septembre 2001[6], du 16 février 2004[7], du 14 décembre 2005[8], et du 27 octobre 2008[9]. Le nouveau cahier des charges de l'appellation est paru au BO de l'agriculture le 23-12-2011.
Le rendement revendiqué à l'hectare est de 70 hectolitres, le rendement agronomique étant plafonné à 90 hl/ha (l'écart entre ces deux valeurs correspondant aux lies, bourbes et éventuels produits non vinifiés).
Le vin de Coiffy s'était forgé au fil du temps une solide réputation et au milieu du XIXe siècle les trois quarts des 240 familles de la commune vivaient d'un domaine viticole d'environ 250 hectares. Néanmoins, l'infestation du vignoble européen par le phylloxéra à partir de 1863 fit disparaitre environ la moitié du vignoble français, dont celui de Coiffy.
En 1983, un groupe d'exploitants agricoles décida de relancer l'activité vinicole, initiative concrétisée par l'obtention de l'actuelle dénomination en 1989.
Les Coteaux-de-coiffy sont promus, depuis 1992, par la confrérie des maîtres-vignerons de Coiffy, dont le grand maître est, depuis 2017, Claude Piquard.
Le domaine viticole s'étage entre environ 300 et 400 mètres d'altitude, sur des coteaux à forte déclivité en marge occidentale d'une des digitations des plateaux de la Saône. Ces coteaux, situés en têtes d'étroites vallées du bassinamont de la Petite-Amance (affluent de l'Amance) s'ouvrant vers le sud-ouest, sont abrités des vents du nord et bénéficient d'une très bonne exposition solaire.
Les vins produits sont très aromatiques tout en bénéficiant d'un titre volumique et d'une structure leur conférant une bonne aptitude au vieillissement. Ils peuvent ainsi être dégustés aussi bien jeunes « sur le fruit » que comme vins de garde.
↑Adrien Bonvallet, La Prévôté royale de Coiffy-le-Châtel (aujourd'hui Coiffy-le-Haut), L. Frémont, Arcis-sur-Aube, 1894, 270 p., tiré de Revue de Champagne et de Brie, 2e série, vol. 6, 1894, p. 45–52, p. 81–100, p. 185–235, p. 347–391, p. 505–557, p. 692–706, p. 862–890.