Né d'une famille de mariniers de la Loire, Constant Le Breton est admis en apprentissage à Nantes, puis au Mans. Il est reçu à l'École des arts décoratifs de Paris, mais ne peut en suivre les cours faute de bourse. Ses parents le firent alors entrer chez un peintre spécialisé en devantures de magasin, puis il travaille au Mans chez un décorateur[3].
Mobilisé en 1915, il fait la guerre aux Dardanelles et en Orient. Après l'armistice, il s'installe à Paris et entre chez les frères Amoroso, décorateurs de théâtre, puis il va se consacrer à la gravure sur bois. Il acquiert une bonne réputation comme illustrateur de livres.
En 1926, il s'installe avec son épouse au 21, rue Visconti à Paris[6], dans une petite maison à gauche au fond de la cour ou il restera jusqu'à sa mort. En 1927, son premier enfant y voit le jour. Ce n'est qu'en 1937 que son ami Cassandre lui propose de louer son atelier au 19 de la même rue, ce qu'il accepta[7].
Il se dégage de cette œuvre importante, solidement construite, peinte avec sensibilité et nuances, une belle sérénité et l'expression d'une grande joie de vivre.[réf. nécessaire]
L'Association des amis du peintre Constant Le Breton perpétue sa mémoire. André Jeanjean (1929-2017), ancien élève et professeur à l'école des hautes études commerciales, en fut le secrétaire général en 1998.
Gérard de Nerval, Les Filles du Feu (Sylvie, Jemmy, Octavie, Isis, Émilie) et Le rêve et la vie (Aurélia), Collection Marpon & Cie, Paris, 1921 (30 gravure sur bois originales).
Charles Maurras, Les amants de Venise, George Sand et Alfred de Musset, Paris, Éditions G. Crès, 1924, 387 p.
Joseph Kessel, L'équipage, Paris, Éditions Gallimard, éditions de la Nouvelle Revue française, 1925.