Après des études secondaires à Sainte-Croix de Neuilly, il est élève de l'École des chartes où il obtient en 1926 le diplôme d'archiviste paléographe. Attaché des Musées de la ville de Paris en 1930, il y mène toute sa carrière, notamment au Petit Palais et au musée de l'Île-de-France à Sceaux[2].
Spécialiste de l'histoire de la capitale et de l'Île-de-France, il y consacre de nombreux ouvrages d'érudition ou de vulgarisation, ainsi que des articles dans des revues spécialisées comme la Revue des questions historiques, le Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, Historia, Miroir de l’Histoire, et dans des revues et journaux généralistes (Comedia, Opéra, France-Soir, Revue des deux Mondes, etc.).
Extraits, jugement esthétique sur l'architecture de l'art nouveau
« L'exposition de 1900 a fait naître un groupe d'édifices qui ne sont pas du plus heureux aspect, portant trop la marque d'une époque de pastiches où la simplicité n'était pas de mise comme elle le fut heureusement depuis. Le Grand Palais et le pont Alexandre sont hideux. Le Petit Palais seul trouve grâce devant mes yeux, mais quelle distance n'y a-t-il pas entre ces devoirs d'élèves sans génie et les ensembles d'un Mansard ou d'un Gabriel ? Le Nouveau Palais de Chaillot remplace heureusement le Trocadéro, ses minarets maigres et son gros ventre. »
— Héron de Villefosse, Histoire de Paris et de l'Ile de France, éditions Gründ, p. 31.