Banque de l'Union parisienne
La Banque de l'Union parisienne (BUP) est une ancienne banque d'affaires française dont le siège social était au 6 et 8 boulevard Haussmann à Paris. HistoireElle fut fondée le , avec l'apport par la Société générale de Belgique de la Banque parisienne, fondée en 1874, et le soutien de plusieurs banques privées parisiennes : Hottinguer, Mirabaud, Neuflize, Mallet et Vernes. La Banque de l'Union parisienne est alors la deuxième grande banque d’affaires française, derrière la Banque de Paris et des Pays-Bas et participe à toutes les aventures de l’histoire financière, en Russie comme en Europe centrale et orientale, notamment pour les grandes opérations de création de sociétés et d’émission de titres[1]. Un an après sa création, elle constitue la Banque hypothécaire franco-argentine. En 1910, elle est l'actionnaire le plus important de la Banque unie de Moscou. En 1880, la Banque parisienne, ancêtre de la BUP, rachète à l'impératrice Eugénie la Villa Eugénie, à Biarritz, et le transforme en hôtel-casino sous l'appellation « palais Biarritz », puis en hôtel en 1893. Dès 1913, c'est la 13e capitalisation boursière française, dans un palmarès dominé par les banques. Elle vient de souscrire à la moitié d'une augmentation de capital, aux côtés de la Banque de Neuflize & Cie[2]. Peu après la Première Guerre mondiale, en 1920 Octave Homberg, surnommé « le romantique de la finance »[3], utilise ses liens anciens avec la Banque de l'Union parisienne, spécialiste des affaires coloniales[3] pour fonder la Société financière française et coloniale avec le soutien de la Banque Lazard, qui acquiert 38 % du capital. La BUP fusionne avec le Crédit mobilier français en 1932[4]. Élu président en 1951, Henri Lafond, surnommé le « pape du Corps des Mines », lui fait absorber la filiale parisienne de la Banque Mirabaud en 1953. La BUP ayant comme filiale la Compagnie Algérienne de Crédit et de Banque, elle fusionne aussi avec elle, en 1960. Après l'assassinat par l'OAS de son président Henri Lafond en 1963, elle fait l'objet d'une lutte entre le baron Édouard-Jean Empain, propriétaire de la BUE, et la famille Balkany, soutenue par la Banque Vernes. Finalement, elle est rachetée par la Compagnie Financière de Suez. En 1968, Suez et Paribas engagent une bataille pour le contrôle du CIC. Elle se solde en par la cession à Paribas de la BUP. Le , la BUP fusionne avec le Crédit du Nord sous le nom de Crédit du Nord-BUP. Présidents
Notes et références
Sources
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