Classe Le Corse
Les escorteurs de la classe Le Corse (ou du type E50) constituent un type de bâtiments de combat destinés à la protection ASM des convois, construits pour la Marine nationale française entre 1952 et 1955. D'abord dénommés escorteurs océaniques (en 1949), puis escorteurs de 2e classe, ils reçurent en 1954 l'appellation définitive d'escorteurs rapides. Le qualificatif de rapide correspond au concept d'escorteur océanique développé au début des années 1950 dans la Royal Navy (bientôt suivie dans cette voie par l'US Navy), en réponse à la menace des sous-marins modernes de la flotte de guerre soviétique[1]. Principalement configurée pour la lutte anti-sous-marine, et composée de quatre unités, la classe E50 représente la première série du type escorteur rapide. Histoire (origines)Après la Seconde Guerre mondiale, la Marine française est réduite à de vieilles unités ayant survécu aux combats, à l'apport d'unités légères provenant de l’US Navy et de la Royal Navy et aussi de bâtiments allemands et italiens récupérés au titre des dommages de guerre. L'expérience de la dernière guerre a démontré l'utilité de navires d'escorte pour la protection des convois océaniques et des grands bâtiments. Dès 1943, apparaît donc un nouveau type d'escorteur comme les frégates anglaises de classe River, les corvettes de classe Flower dont les Forces navales françaises libres (FNFL) seront dotées, et les destroyers d'escorte américains de classe Cannon. En 1949, la France et d'autres pays occidentaux entrant dans la Guerre froide pensent à la construction d'escorteurs rapides pour des groupes aéronavals qui serviront dans le cadre de l'OTAN. La Marine française se voit confier la mission prioritaire de la lutte anti-sous-marine. Elle construit des escorteurs d'escadre (polyvalents) et des escorteurs rapides, essentiellement destinés à la lutte anti-sous-marine. Le qualificatif de « rapide » visait à marquer leur progrès, comparé aux escorteurs « tout court » de la génération de la Seconde Guerre mondiale, destinés à l'escorte des convois marchands, convois dont la vitesse moyenne modeste (environ 10 nœuds) ne nécessitait de leurs escorteurs qu'une vitesse maximale de l'ordre de 18 nœuds. Caractéristiques techniquesL'escorteur rapide de type E50 est un bâtiment de 1 500 tonnes. Ses deux turbines à vapeur de 20 000 ch lui permettent une vitesse de pointe de 27 nœuds et son autonomie est proche de 5 000 nautiques à 15 nœuds.
Le Bordelais avait une cheminée en aile d'avion "Strombos-Valensi" Cette série sera suivie de quatorze unités, d'un type amélioré, le type E52. ArmementLutte anti-sous-marine :
Défense antiaérienne (canons) :
À fin d'expérimentations, Le Brestois sera doté en 1958 d'une chaîne d'artillerie de 100 mm, comprenant canon, télépointeur, centrale de calcul et de conduite de tir. Électronique
Unités
Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Bibliographie
Liens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia