Charles Le ClercqCharles Le Clercq
Charles Emmanuel Joseph Le Clercq (Bruxelles, - ) est un artiste peintre portraitiste belge. BiographieNé à Bruxelles, quartier du Sablon, Charles Le Clercq est le troisième fils d'Antoine Joseph Le Clercq (1705-?), peintre local originaire de Saint-Venant en Artois et de Catherine Neetens, ménage qui compte aussi deux filles. L'un de ses frères aîné, Dominique Mathieu Le Clercq (vers 1745- ?), fut peintre d'histoire mais laissa peu de traces [1],[2]. Après s’être formé auprès de son père, Charles est admis à l’académie royale des beaux-arts de Bruxelles le 30 avril 1773, en décrochant le premier prix de dessin et demande à partir pour Rome afin de compléter sa formation. Sa démarche aboutit le 28 janvier 1777, quand Charles Alexandre de Lorraine lui fait octroyer une bourse annuelle de 300 florins, alors que le jeune-homme est déjà arrivé à Paris où il séjourne dans l'attente de sa pension, et s'est inscrit à l'Académie royale de peinture et de sculpture pour y suivre des cours. Fin mai 1777, il fait parvenir au gouverneur général des Pays-Bas autrichiens un portrait représentant Madame Élisabeth, sœur du roi. La date du départ pour Rome se situe après août 1777. La durée de son séjour n'est pas connu avec certitude. Là, il est placé sous la responsabilité d'Anton von Maron chargé de surveiller les peintres autrichiens séjournant à Rome. On le retrouve à Turin en 1781[1]. Il se spécialise dans les scènes de genre et les portraits intimistes, et gagne bientôt l'intérêt des cours princières[2]. Il séjourne ensuite à Paris entre 1783 et 1787, et est dit « au service de la reine Marie-Antoinette », dont il va produire plusieurs portraits, ainsi que des membres de la famille royale[3]. En janvier 1787, il épouse, à Bruxelles, Isabelle Simons, sœur cadette de la peintre Marie de Latour, puis revient à Paris où son épouse meurt en janvier 1790. Il rentre alors à Bruxelles où il épouse une certaine Marie-Caroline dont on ignore tout. Par ailleurs, il exécute entre autres des portraits du prince Charles-Joseph de Ligne, son épouse Hélène (Château de Teplitz), et de ses fils Charles-Antoine (gravé par Antoine Cardon, 1785) et Louis. Avant 1792, il représente Flore van Arenberg (1752-1832) et ses trois enfants pour la maison d'Arenberg, ainsi que le duc Louis-Engelbert d'Arenberg, commanditaire de cette série de portraits, son épouse Louise Pauline van Lauraguais et leurs enfants[1]. Il meurt à Bruxelles, dans un certain dénuement, le 30 août 1821[1]. Œuvre![]() Longtemps les œuvres de Charles Le Clercq furent attribuées à d’autres peintres tels que Joseph Boze, Domenico Duprà, Gautier-Dagoty, Lié Louis Périn, ou Jean-Frédéric Schall[2]. ConservationBelgique, château de Belœil :
Paris, Bibliothèque nationale de France :
Paris, musée des Arts décoratifs
Tchéquie, Château de Teplitz :
Collection privée, travaux non localisés
Notes et références
Liens externes
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