Antoine Cardon

Antoine Cardon
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Antoine Alexandre Joseph Cardon dit Cardon le Vieux (1739-1822), est un peintre et graveur bruxellois. Il devint, au gré des changements de souveraineté et des régimes politiques, un artiste reconnu pour son talent.

Biographie

Origines et vie familiale

Antoine Alexandre Joseph Cardon est né à Bruxelles, à l'époque dans les Pays-Bas autrichiens, le . Sa date de naissance est donnée par son biographe Edmond De Busscher[1]. Antoine Cardon a été baptisé à Sainte-Gudule[2] le lendemain, 8 décembre 1739. Il était le fils de Jean François Cardon, originaire de la paroisse Saint-Pierre, à Douai, et de Jacqueline Françoise Plumez[3] de la paroisse Saint-Germain à Mons, et qui s’étaient établis à Bruxelles après avoir résidé à Mons où ils s’étaient mariés[4] le 21 juillet 1728 et où ils eurent leurs premiers enfants. Dès son établissement à Bruxelles, Jean François Cardon demanda la bourgeoisie de Bruxelles qu’il obtint[5] le 20 octobre 1736. Antoine Cardon avait au moins quatre sœurs et quatre frères : l’on connait en effet Pierre François, né à Mons et baptisé[6] à Saint-Germain le 29 avril 1729, Marie Ursule Josèphe née à Mons et baptisée à Saint-Germain[7] le 21 octobre 1730, Jean Ghislain né à Mons, et baptisé en la paroisse Saint-Germain[8] le 19 janvier 1733, qui sera à Versailles, d’abord musicien des Gardes françaises, puis violon de la Musique du Roi et maître de violon de Monsieur et qui aura comme fils le musicien Jean-Baptiste Cardon, Marie Thérèse Josèphe Louise Jeanne baptisée à Sainte-Gudule[9] le 24 juin 1736, Gilles Barnabé Charles baptisé à Sainte-Gudule[10] le 11 juin 1738, Marie Catherine Josèphe baptisée à Sainte-Gudule[11] le 26 novembre 1741, Marie Anne baptisée à Sainte-Gudule[12] le 6 août 1743 ainsi que Henri Jacques Ghislain baptisé à Saint-Jacques sur Coudenberg[13] le 31 mai 1746. Ce dernier sera, à Paris, musicien, pensionnaire des Dames de France, Adélaïde de France et ses sœurs, et épousera à Paris, paroisse Saint-Pierre de Montmartre, le 13 février 1786 Geneviève Elisabeth Ruggiery[14], fille de Petrone, l'un des artificiers de cette célèbre famille, et dont il aura plusieurs enfants, notamment le compositeur et harpiste Fortuné François Claude Cardon[15], qui se produira aussi au Théâtre royal de la Monnaie[16].

Antoine Cardon épousa à Bruxelles, paroisse Saint-Nicolas[17], le 9 avril 1769 Marie Anne Josèphe Margé qui était née à Bruxelles le 20 janvier 1746 et qui avait été baptisée à Notre-Dame du Finistère le surlendemain, 22 janvier 1746. Son épouse mourut à Bruxelles le 11 avril 1776 et fut inhumée[18] le 14 avril 1776.

Antoine Cardon avait eu plusieurs enfants de son premier mariage, tous baptisés à Sainte-Gudule : Antoine François baptisé[19] le 23 janvier 1770 et qui sera inhumé à Sainte-Gudule[20] le 2 janvier 1772, Philippe Aimé baptisé[21] le 22 décembre 1770, qui sera peintre, et qui épousa à Bruxelles[22] le 18 mai 1802 Catherine Antoinette De Schmid, Antoine Jean Gaspar Louis baptisé[23] le 15 mai 1772 et qui sera graveur à Londres, Louis Victor qui fut inhumé[24] le 25 septembre 1775 âgé de quatre semaines, Joseph Antoine baptisé[25] le 15 avril 1774 et qui fut inhumé[26] le 19 décembre 1775.

En secondes noces, à Bruxelles, dans la paroisse Saint-Nicolas[27], le 3 février 1782, Antoine Cardon épousa Isabelle Jacqueline Josèphe De Walsche qui était née à Bruxelles[28] le 16 août 1755. Celle-ci mourut à Bruxelles[29] le 25 mars 1788. De ce second mariage, Antoine Cardon avait eu Joseph, né à Bruxelles, au domicile de ses parents à la rue du Persil, le 20 mars 1783 et baptisé[30] le 21 mars 1783 et qui épousa à Bruxelles[31] le 25 août 1806 Anne Marie Louise Vanden Hove[32]. Joseph Cardon fut un artiste musicien, flûtiste très distingué qui fut première flûte de la cour des Pays-Bas, et directeur de la Société des Chœurs de Bruxelles. Il est mort à Bruxelles[33] le 24 octobre 1850 à l'hôpital Saint-Jean, à la rue Pacheco, mais il était domicilié à la rue Locquenghien, n° 3.

Antoine Cardon est mort à Bruxelles le 10 septembre 1822 à sept heures et demie du soir en sa demeure de la rue de Schaerbeek, 6ème section, n° 862. Le décès fut déclaré[34] par son neveu, Fortuné François Claude Cardon (Paris 1788 – Paris 1845), qualifié de professeur de harpe.

Il avait longtemps habité à Bruxelles à la rue des Comédiens et à la rue du Persil, près de la place Saint-Michel, l'actuelle place des Martyrs. Antoine Cardon est le père du dessinateur Philippe Cardon et du graveur Anthony Cardon dit « Cardon le Jeune » (1772-1813) qui s'établit en Angleterre en 1793 et mourut à Londres.

Formation

A Bruxelles, il est l'élève de Hyacinthe de La Pegna, peintre de l'impératrice Marie-Thérèse ; il suit durant une année son maître jusqu'à Vienne. Grâce à la protection de Charles de Cobenzl, ministre plénipotentiaire de Marie-Thérèse à Bruxelles, il devint pensionnaire du gouvernement et séjourna à Rome, durant trois années ; il se perfectionne à l'art de peindre et s'initie à la gravure (burin, eau forte)[1]. Puis, il se rend à Naples et là se concentre entièrement sur la gravure, produisant sur place en 1764, des Vues de Naples et de ses environs d'après Giuseppe Bracci, donnant lieu à un album composé de 29 planches, puis une nouvelle série, cette fois d'après Gabriele Ricciardelli[35]. Toujours à Naples, il produit ensuite les illustrations gravées pour les quatre volumes des Antiquités étrusques, grecques et romaines (1766-1767) de d'Hancarville[1].

Carrière

Rappelé en 1768 à Bruxelles par Charles de Cobenzl pour un ouvrage qui ne vit jamais le jour, il est nommé professeur à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles et fait en cette ville une brillante carrière de peintre, portraitiste et surtout de graveur (frontispices, vignettes, illustrations destinés à des ouvrages).

Il est un membre très enthousiaste de la franc-maçonnerie, qui avait alors un immense succès dans la haute société des Pays-Bas autrichiens, et son nom figure parmi les premiers initiés[36] de la loge de l'Union (troisième loge de Bruxelles, n° 9, inscrit aux tableaux de 1783 et de 1786). Il grave de nombreux diplômes et emblèmes destinés à la maçonnerie.

Il figure en 1803 parmi les membres fondateurs de la Société de peinture, sculpture et architecture de Bruxelles, dont il fut le trésorier.

En 1810, il fonde à Bruxelles, avec Antoine Brice, une association d'artistes et d'amateurs d'art.

En 1815, le roi Guillaume II des Pays-Bas le nomme membre de l'Institut royal des Pays-Bas : à cette époque, il arrête le burin du fait de son grand âge[1].

Œuvre gravé

Ponti Rossi [Naples], d'après Bracci, double-feuille.
Gravure d'Antoine Cardon d'après le dessin (1792) d'Antoine Brice, Consolation de la Monarchie Autrichienne sur la mort de l'Empereur Léopold II.
  • portrait de George, prince de Galles (1764)
  • planches de cartographie d'après des tracés de G. Bracci (Naples).
  • quatre planches en double-feuille des vues de Naples d'après Ricciardelli, dédiées au duc de Cobenzl (1765-1766).
  • planches pour le livre de d'Hancarville concernant les antiquités du cabinet William Hamilton (1731-1803) à Naples (1767).
  • planches gravées d'après Antoine Watteau (1769, collection du duc d'Arenberg) dont la Signature du contrat de mariage au village.
  • Recueil des figures de neiges élevées en janvier 1772 dans la ville d'Anvers par de jeunes artistes de l'Académie.
  • Jeune Pèlerin, planche d'après Philips Wouwerman.
  • Paysage avec bestiaux, d'après Nicolaes Berchem.
  • Vue d'une campagne de Flandre, d'après Rubens.
  • portrait en pied de Joseph II (1787) gravé d'après Guillaume Herreyns.
  • gravure d'après Antoine Brice, Consolation de la Monarchie autrichienne sur la mort de l'empereur Léopold Ier (après 1792).
  • portrait de P.-P. Rubens.
  • portrait du général Vander Meersck.
  • portrait de l'archiduc Charles d'Autriche.
  • portrait du prince de Ligne d'après Charles Le Clercq.
  • portrait gravé du musicien Ignace Vitzthumb[37]

Notes et références

  1. a b c et d [PDF] « Cardon, Antoine » par Edmond De Busscher, in: Biographie Nationale de Belgique, volume 3, 1872, p. 310-311en ligne
  2. Le registre paroissial ne donne pas la date de naissance, et mentionne Joseph comme prénom de l’enfant baptisé, avec une note marginale du 10 février 1778 qui ajoute les prénoms Antoine Alexandre. Ses parrain et marraine étaient Dominus Josephus Meskel (?) officialis Comissaru generalis ad exercitus et Domicella Antonia Alexandrina Degroeven per Mariam Marteles.
  3. Le nom s’écrit également Plumer, Plumet ou encore Plumé mais à Mons, ce nom s'écrit toujours Plumez. Jacqueline Françoise Plumez était née à Mons, paroisse Saint-Germain, le 13 juillet 1703, Le meme iour baptême de Jacqueline francoise fille de Adrien Plumez et de marie madeleine Deneux Parein Jean Jacques Le lievre mareine Jacqueline francoise Plumez. Ses parents s’étaient fiancés à Mons, paroisse Saint-Germain, le 23 août 1700 et mariés à Mons, Saint-Germain, le 4 septembre 1700. L’acte de fiançailles précise que la future, Marie Madeleine Deneux, est de la paroisse Saint-Germain de Mons. Jacqueline Françoise Plumez est morte à Bruxelles le 19 avril 1770. Bruxelles, Sainte-Gudule, 21 avril 1770, (…) met 6 heeren op t’kerckof S : Gudula Jacqueline francoise Plumé Epouse de jean francois Cardon decedee le 19 du courant demeurt chez le Sr Berteau Mr menuisier vis a vis le marquis D’Ittre prez de l’Eglise de notre dame au sablon(…).
  4. Mons, paroisse Saint-Germain, le vingt un de jullet mil sept cent vingt huit la publication de trois bans aiant été faite ont été par nous mariez après avoir recu leurs consentement mutuel et aiant recu de nous la benediction nuptial jean francois cardon de la paroisse de St pierre a Douaij et jacqueline francoise plumez de cette paroisse assisté d’Erneste laude et d’hubert joseph plumez lesquels ont signé (signé) N. Anseau curé de St germain doijen de Mons Jean francois cardon jacqueline francoise plumez Erneste Laost hubert joseph plumez.
  5. Jan Caluwaerts et Hugo Simonart, Bourgeois de Bruxelles, III, 1695 – 1795, Cardon, Jan Francois, ° Douai (F), fs Anthonius et Brigitta Isabella Dubrulle, 20-10-1736.
  6. Ses parrain et marraine étaient Pierre Joseph Plumez et Barbe Joseph Plumez.
  7. Ses parrain et marraine étaient Robert François Coqueille et Marie Jeanne Leblan.
  8. Mons, paroisse Saint-Germain, janvier mil sept cent trente trois, Le dix noeuf janvier mil sept cent trente trois a été par le soubsigné baptisé jean ghislain né le dix huit à onze heures la nuit fils de jean françois Cardon et jacqueline françoise plumez son épouse légitime parain jean baptiste thibaut maraine marie catherine busiau N Anseau curé de st germain doyen de Mons (signé) JF Cardon, Tibeau.
  9. Ses parrain et marraine étaient Josephus Cardon et Maria Ludovica Candelliez.
  10. Ses parrain et marraine étaient Aegidius Barnaba et Maria Carolina Dusar.
  11. Ses parrains et marraine étaient Petrus van den Perre et Maria Joanna Josepha Aucaingné.
  12. Ses parrain et marraine étaient Joannes Jolliet et Maria Anna Castiaux
  13. Dans cet acte de baptême, il est dit fils légitime de Jacques ( [sic], pour Jean) François Cardon et de Jacqueline Françoise Plumet. Ses parrain et marraine étaient Joannes Gislenus Cardon et Maria Ursula Cardon, soit donc son frère aîné et sa sœur aînée. Le fait que le père de l'enfant soit prénommé Jacques François et non Jean François est bien une simple erreur de plume : ainsi, dans un acte passé à Paris le 25 novembre 1785, insinué au Châtelet, registre des tutelles, le 2 décembre 1785, Henry Jacques Ghislain Cardon, artiste, demeurant à Paris, rue de Marivaux, paroisse Saint Roch, est qualifié d'oncle de François Cardon, celui-ci étant le fils de Jean Ghislain Cardon, à Versailles, et de Marie Anne Petit. A noter aussi que cet acte mentionne Jean Bernard Simon Dubrulle, recenseur des Aides, demeurant rue Croix des Petits Champs, paroisse Saint-Eustache, cousin de François Cardon.
  14. Geneviève Elisabeth Ruggieri, fille de Petroni Sauveur Balthazar Ruggieri, artificier italien, et de Jeanne Elisabeth Petitjean, fut baptisée à Paris, paroisse Saint-Eustache, le 27 mars 1759. Son parrain était Jean Baptiste Augustin Beausire, architecte du Roi, la marraine était Elisabeth Petitjean épouse de Robert Nicolas de la Croix.
  15. Archives de la Seine, reconstitution d’état civil, n° du dépôt 966. Préfecture du département de la Seine. Ville de Paris. Paroisse de St Eustache. Extrait du Registre des Actes de naissance de l’an 1788. Le vingt trois janvier mil sept cent quatre vingt huit a été baptisé fortuné francois claude né d’avant-hier fils de henri jacques guilain Cardon pensionnaire des Dames de France et de Genevieve Elisabeth Ruggiery son épouse demeurant rue de Marivaux. Parain fortuné françois claude Rugiery oncle maternel La maraine francoise marie Ruggiery tante maternelle. Signé Cardon, Ruggiery, Ruggiery, Delaleur prêtre Pour extrait conforme délivré le 7 février 1809. Le père de Geneviève Elisabeth Ruggiery était Petronne Sauveur Baltazar Ruggiery, qualifié dans un acte daté du 16 février 1784 d' Artificier de Monsieur frère du Roy.
  16. Voyez notamment sous le lien : [1]
  17. Bruxelles, Saint-Nicolas, 9 aprilis (1769) juncti sunt antonius alexander (ajouté ensuite : josephus) cardon et maria anna josepha margé coram testibus tobia josepho de Beer et joanne gasparo margé ac me (et en marge : ita corrigendum esse patet pex copia decreti hic adjuncti J N Mertens past : S :Nic : brux :.
  18. Bruxelles, Sainte-Gudule, 14 avril 1776, Een lijck met 16 heeren ad S. Gud. In templo Jouff Marie Anne Joseph Margé huijsvrouwe van Antoine Alexandre Joseph Cardon woonende in de Commediant Straete nevens het Wijngaerdeken overleden den 11 april 1776 primo pro medte palla aent capittel (etc.).
  19. Ses parrain et marraine étaient Joannes Franciscus Cardon avus prolis et Joanna Albertina van Hoorebeke avia prolis.
  20. Bruxelles, Saint-Gudule, Een kindt per R. D. Pleb. ad Domminicanos Antoine Jean Francois oudt bij de 2 jaeren van Sr Antoine Alexandre Joseph Cardon graveerder van sijn proffessie ende van Marie Anna Joseph Margé gehuijsschen woonende inde Beenhouwers Straete recht over Sint Joseph.
  21. Ses parrain et marraine était Philippus Margé et Maria Ursula Josepha Cardon loco Rosa Ecquet (?). Dans cet acte, le père et la mère de l’enfant sont qualifiés de Dominus et Domina.
  22. Bruxelles, acte de mariage n° 306 du 18 mai 1802. La future était la fille de Jean Nicolas Léopold De Schmid et de Catherine Antoinette Beauregard. Les conjoints habitaient tous deux à la rue du Peuple n° 430.
  23. Ses parrain et marraine étaient Joannes Gaspar Marge et Maria Ludovica Theresia Joseph Joanna Cardon.
  24. Bruxelles, Sainte-Gudule, acte d’inhumation du 25 septembre 1775, Een kindt per R. D. Pleb. Ad Domin. Ludovicus Victor oudt 4 weken van Sr Antoine Alexandre Joseph Cardon ende van Jouffe Maria Anne Joseph Margé gehuysschen woonende inde Commediant Staete.
  25. Ses parrains et marraine étaient Joannes Josephus Brichant et Joanna Maria Philippina Margé amita prolis
  26. Bruxelles, Sainte-Gudule, Een kindt (etc.) Joseph Antoine oudt 20 maenden (etc.) woonende in de Commediant Straete.
  27. Bruxelles, Saint-Nicolas, Tertia februarii praemissis tribus proclamationibus matrimonium contaxerunt Antonius Alexander Josephus Cardon ex Sta Gudila viduus Maria Anna Josepha Margé habitans in platea regia Parochia Sta Gudila et Isabella Jacoba Josepha De Walsche ex Sta Gudila habitans in de Bischop Straet coram me infrascripto Parocho proprio Sponsa et testibus Ludovico Victore de la Fond in B M V De Capella et Leopoldo Josepho Cocquereau in Sta Catharina Brux. (suivent les signatures).
  28. Bruxelles, Sainte-Gudule, le 16 août 1755. Elle était la fille de François Bernard De Walsche et de Marie Adrienne Vanginderdeuren. Les parrain et marraine étaient Petrus Josephus De Grieck et Isabella Jacoba Herinckx.
  29. Bruxelles, Sainte-Gudule, 25 mars 1788, Isabelle Jacqueline Joseph De Walsche huysvrouwe van Sr Antonius Cardon meester graveerder.
  30. Ses parrain et marraine étaient Michael Josephus Isidorus Bouchet, platea Episcopali, et Maria Adriana van Ginderdeuren, platea flandriae
  31. Bruxelles, acte de mariage n° 407 du 25 août 1806. Antoine Cardon, graveur, habitait avec son fils à la Montagne des Aveugles à Bruxelles.
  32. Elle résidait à la rue Ducale et était la fille de Pierre Bartholomé Van den Hove (1737 – Bruxelles 1803), pharmacien de la Cour des Pays-Bas notamment à La Haye, et de Pétronille Stas.
  33. Bruxelles, acte de décès n° 3742 du 26 octobre 1850. Le décès fut déclaré par Edouard Mosselman, directeur de l'Hôpital Saint-Jean.
  34. Bruxelles, acte de décès n° 1874 du 11 septembre 1822. L’acte de décès précise que le défunt, âgé de quatre vingt deux ans, neuf mois, trois jours, est membre de la 4ème classe de l’Institut royal des sciences et des arts, qu’il est veuf en premières noces de dame Maria Anne Margé et en secondes noces d’Isabelle Jacqueline Josèphe De Walsche, sur déclaration de Jean Joseph Cocquereau, professeur de dessin, âgé de 40 ans, demeurant à Bruxelles rue Haute et de Fortuné François Claude Cardon, professeur de harpe, âgé de 34 ans, demeurant à Bruxelles Montagne aux herbes potagères.
  35. (it) « Le quattro vedute di Napoli realizzate dall’incisore belga Antoine Alexandre Joseph Cardon (1739 - 1822), tratte da dipinti di Gabriele Ricciarelli », quatre estampes analysées sur marcianoarte.it.
  36. Adolphe Cordier, Histoire de l'Ordre maçonnique en Belgique, Mons, 1854, et Paul Duchaine, La franc-maçonnerie belge au XVIIIe siècle, Bruxelles, 1911, p. 120 : « Des artistes connus, Lens, Cardon, Tardieu, Godecharles, Beghin, etc. sont initiés. En un mot, la Franc-Maçonnerie constitue alors l'élite sociale des Pays-Bas Autrichiens », et p. 392 : « 1786. Cardon, artiste ».
  37. Portrait du musicien Ignace Vitzthumb gravé par Cardon., sur Commons.

Annexes

Articles connexes

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