Charles Blanc (préfet)Charles Blanc
Charles Blanc, né à Gap le et mort à Montmaur (Hautes-Alpes) le , est un haut fonctionnaire français. BiographieMarie-Charles Blanc est le fils de l'avocat et homme politique républicain Xavier Blanc[2]. Après avoir été élève au lycée Louis-le-Grand, Charles Blanc poursuit ses études à l’École des sciences politiques et obtient un doctorat en droit. Pendant quelque temps, il donne des cours d'économie politique à l'Association polytechnique[2]. Nommé sous-chef (1879) puis chef-adjoint (1881) du cabinet de Cyprien Girerd, alors sous-secrétaire d'État à l'Agriculture et au Commerce, il devient sous-chef du cabinet du ministre Pierre Tirard en [3]. Le , Blanc est nommé sous-préfet des Sables-d'Olonne. Il occupe ensuite le même poste à Hazebrouck () et à La Flèche (). Le , le préfet de la Seine, Eugène Poubelle, le choisit comme chef de cabinet[3]. Préfet des Deux-Sèvres depuis le , Blanc est nommé directeur de la Sûreté générale au ministère de l'Intérieur le [3]. Préfet de police de Paris (1897-1899)Le , Charles Blanc succède à Louis Lépine en tant que préfet de police de Paris. À partir de 1898, sa tâche est compliquée par les troubles engendrés par l'affaire Dreyfus. Le , lors de l'arrivée à Paris du nouveau président de la République, Émile Loubet, de nombreux manifestants conspuent le chef de l’État sans grande réaction de la police, ce qui sera reproché à Blanc[4]. Le suivant, le préfet de police est présent à l'hippodrome d'Auteuil, où des antidreyfusards provoquent une bagarre qui culmine avec l'agression de Loubet par le baron de Christiani[5]. De nouveaux désordres, accompagnés de brutalités policières, ont lieu le à l'hippodrome de Longchamp : le bruit d'une démission de Blanc commence alors à circuler. Après le renversement du gouvernement Dupuy, l'une des premières mesures prises par le gouvernement Waldeck-Rousseau afin de rétablir l'ordre consiste à rappeler Lépine à la préfecture de police dès le . Deux jours plus tard, Blanc est nommé à la place qu'occupait Lépine au conseil d’État[6]. Distinctions
Références
Voir aussiLiens externes
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