Charlas
Charlas est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Save, la Nère, la Bernesse, le ruisseau de Sarremezan, le ruisseau Riou Pudé et par divers autres petits cours d'eau. Charlas est une commune rurale qui compte 251 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 619 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens. Ses habitants sont appelés les Charlasiens ou Charlasiennes. GéographieLocalisationLa commune de Charlas se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1]. Elle se situe à 74 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 13 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture. Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Lespugue (2,3 km), Saman (2,4 km), Sarremezan (3,1 km), Cardeilhac (3,3 km), Saint-Lary-Boujean (3,5 km), Montgaillard-sur-Save (4,1 km), Montmaurin (4,6 km), Saint-Pé-Delbosc (4,7 km). Sur le plan historique et culturel, Charlas fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[4]. Les communes limitrophes sont Saint-Pé-Delbosc, Blajan, Cardeilhac, Lespugue, Montgaillard-sur-Save, Saint-Lary-Boujean, Saman et Sarremezan. HydrographieLa commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Save, la Nère, la Bernesse, le ruisseau de Sarremezan, le ruisseau Riou Pudé, un bras de la Save, le ruisseau de Gasaillan, le ruisseau de Lasbats, le ruisseau des Fonds de Laroque, le ruisseau du Badet, le ruisseau du Cange et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[7],[Carte 1]. La Save, d'une longueur totale de 143 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 46 communes[8]. La Nère, d'une longueur totale de 33,3 km, prend sa source dans la commune de Cardeilhac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Louge à Montoussin, après avoir traversé 17 communes[9]. La Bernesse, d'une longueur totale de 18,4 km, prend sa source dans la commune de Balesta et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans La Save à Montgaillard-sur-Save, après avoir traversé 7 communes[10]. ClimatEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[12]. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 944 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Clarac à 15 km à vol d'oiseau[13], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 804,9 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16]. Milieux naturels et biodiversitéAucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[17],[18],[19]. UrbanismeTypologieAu , Charlas est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4]. Occupation des solsL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,9 %), terres arables (24 %), forêts (23,1 %), prairies (5,2 %), zones urbanisées (2,8 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2]. Hameaux et lieux-ditsLe hameau d'Avezac fait partie de la commune. Risques majeursLe territoire de la commune de Charlas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22]. Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Nère et la Bernesse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[23],[21]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 128 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 128 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25]. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1998, 2002 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[21]. ToponymieHistoirePolitique et administrationAdministration municipaleLe nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[26],[27]. Rattachements administratifs et électorauxCommune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cœur et Coteaux de Comminges et du canton de Saint-Gaudens (avant le redécoupage départemental de 2014, Charlas faisait partie de l'ex-canton de Boulogne-sur-Gesse et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du Boulonnais). Tendances politiques et résultatsListe des mairesDémographie
ÉconomieRevenusEn 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 109 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 240 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 300 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]). Emploi
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 122 personnes, parmi lesquelles on compte 75,8 % d'actifs (69,4 % ayant un emploi et 6,5 % de chômeurs) et 24,2 % d'inactifs[Note 5],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse. La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 24 emplois en 2018, contre 26 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 87, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,4 %[I 11]. Sur ces 87 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,4 % les transports en commun, 3,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13]. Activités hors agriculture17 établissements[Note 6] sont implantés à Charlas au [I 14]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,3 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 17 entreprises implantées à Charlas), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15]. AgricultureLa commune est dans les « Coteaux de Gascogne », une petite région agricole occupant une partie ouest du département de la Haute-Garonne, constitué d'un relief de cuestas et de vallées peu profondes, creusés par les rivières issues du massif pyrénéen, avec une activité de polyculture et d’élevage[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 7] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 26 lors du recensement agricole de 1988[Note 9] à 22 en 2000 puis à 15 en 2010[38] et enfin à 14 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 46 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[39],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 665 ha en 1988 à 488 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 26 à 35 ha[38]. Vie localeCharlas fait partie de l'académie de Toulouse. SportsFestivitéFête locale en novembre. Culture locale et patrimoineLieux et monuments
Personnalités liées à la communePour approfondirBibliographieArticles connexesLiens externesNotes et référencesNotes et cartes
RéférencesSite de l'Insee
Autres sources
|