Le village est situé sur les berges de la Somme, entre Amiens et Péronne, de part et d'autre du canal de la Somme. Un hameau se trouve à Froissy.
Il est facilement accessible par l'ancienne route nationale 29 (actuelle RD 1029) et les autoroutes A1 et A29.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 38 (Albert - Bray-sur-Somme - Péronne)[1].
Le sol est très accidenté : le relief est très accidenté suivant une ligne qui va du sud au nord. Le sol est calcaire, argileux, siliceux, tourbeux, suivant les lieux[2].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la rivière Somme , la Somme canalisée, le fleuve la Somme[3] et divers autres petits cours d'eau[Carte 1].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Haute Somme ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 798 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Haute Somme est constitué d'un réseau hydrographique complexe de cours d'eau, de marais, d'étangs et de canaux. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 762 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Méaulte à 9 km à vol d'oiseau[12], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 730,3 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Urbanisme
Typologie
Au , Cappy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].
Elle est située hors unité urbaine[17] et hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (73,7 %), forêts (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), eaux continentales[Note 3] (4,4 %), zones urbanisées (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %), zones humides intérieures (0,5 %), prairies (0,1 %)[20]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
Le lieu est mentionné dès 877 par Capiacum ou Capriacum. On retrouve la même forme en 1191 et 1269, puis Cappi à partir du XIIIe siècle[21].
Selon une autre source, l'étymologie de Cappy viendrait de Caput Loci et indiquerait que, très tôt, il exista à Cappy une forteresse pour défendre le passage de la Somme[2].
Histoire
Moyen Âge
Le , le roi Charles le Chauve, fonda l'abbaye Saint-Corneille de Compiègne et lui octroya la terre de Cappy où fut édifié un prieuré, le prieuré Saint-Médard, créé au sein même de la forteresse préexistante. C'est le berceau du bourg de Cappy.
En 1045, Robert, seigneur de Péronne est aussi seigneur de Cappy.
Le , Ratbod, évêque de Noyon, ayant reçu l'église de Cappy des mains de Robert de Péronne, la donne à l'abbaye de Cluny. L'abbé de Cluny concéda au prieuré Saint-Martin-des-Champs de Paris qui y fonda un prieuré.
En 1092, Eudes, fils de Robert, « très chrétien prince de Péronne, héritier et successeur des « princes » pervers et superbes qui, abusant de la patience de Dieu, s'étaient emparés des biens de l'Église après les invasions des Vikings, apprit, en visitant Cappy, qu'un territoire de cette paroisse se nommait par tradition Les Champs de saint Corneille. Eudes se rendit à la basilique de Compiègne, et prit connaissance des chartes de dotation. Il reconnut l'usurpation de ses aïeux, et obtint leur absolution rétrospective en restituant aux chanoines une partie de l'aleu donné par Charles le Chauve, que le chapitre lui rendit à son tour, moyennant un cens perpétuel de douze sols par an. Eudes, sa femme Lucie, les châtelains Eudes II de Ham, Effroi III et Roricon d'Encre, souscrivirent cet acte passé à Péronne, avec plusieurs membres du chapitre de la collégiale Saint-Fursy, le doyen André, le trésorier Étienne, le chancelier Gillain, le chantre Foulques[22].
Durant la guerre de Cent Ans, le village a été fortifié pour protéger le gué sur la Somme, l'un des quatre situés entre Bray et Cappy[23].
En 1228, Cappy bénéficie d'une charte communale[24] et s'engage par écrit à servir le roi envers et contre tous. Le sceau de la commune nous est connu par un document de 1228 déposé aux Archives nationales (n° 5 754).
En 1269, Jean d'Athies est seigneur de Cappy et bailli d'Amiens.
En 1360, Charles, comte de Dammartin, seigneur de Cappy, fait prisonnier par les Anglais à la bataille de Poitiers en 1356, échangea sa seigneurie de Cappy avec le connétable de Fiennes.
Époque moderne
Au XVIe siècle, Cappy est encore un lieu entouré de remparts et de fossés[25].
La famille d'Estournel de Suzanne acquiert la baronnie de Cappy en 1660[25] et le droit d'établir un péage sur les ponts et chaussées permettant de franchir la Somme[26].
Cappy a possédé un prieuré avec cinq moines et un prieur, ainsi qu'un hôpital annexé d'une chapelle Saint-Étienne[25].
Époque contemporaine
XIXe siècle
En 1865, furent construites les écoles de Cappy.
A la fin du XIXe siècle, le port fluvial de Cappy connut une certaine activité avec le transport de phosphate de la carrière d'Éclusier-Vaux[27].
Première Guerre mondiale
Cappy a énormément souffert lors de la Première Guerre mondiale[28]. En 1915, le village servait de cantonnement à l'armée française[29].
Un cimetière militaire français y était aménagé dès 1915[30],[31].
Entre Amiens (alors capitale de l'arrière-front) et la petite ville de Péronne (contrôlée par les Allemands), Cappy se situait sur la ligne des combats de la bataille de la Somme[32]. Afin de protéger la Somme, l'armée française y fit navigier des petites canonnières[33],[34] et le Génie construisit un nouveau pont levant[35],[36],[37].
C'est de Cappy, alors occupé par les Allemands que décolla le le Baron Manfred von Richthofen pour ce qui allait être son dernier vol, puisqu'il sera abattu vraisemblablement par un tir venant du sol et non pas par Arthur Roy Brown, as de l'aviationcanadien, qui avait pourtant revendiqué avoir abattu le "Baron Rouge" et son Fokker Dr.I.
La commune est membre de la communauté de communes du Pays du Coquelicot, créée fin 2001 sous le nom de communauté de communes de la région d'Albert - Acheux en Amiénois et Bray-sur-Somme.
Politique locale
A la suite de dissensions au sein du conseil municipal concernant notamment l'acquisition d'une propriété jouxtant la mairie[48], cinq conseillers municipaux (dont le premier maire-adjoint) ont démissionné depuis les élections municipales de 2014, entraînant l'organisation d'élections partielles le [49] au terme desquelles la maire sortante, Noëlle Delebassée, a été réélue.
La commune a été récompensée en 2019 de ses efforts en matière de fleurissement par le 1er prix des communes de 300 à 1 000 habitants de la Somme au Concours des villes et villages fleuris[54].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[56].
En 2022, la commune comptait 548 habitants[Note 4], en évolution de +3,98 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Pour l'année scolaire 2018-2019, la commune abrite une école primaire publique (maternelle et élémentaire) qui dépend de l'académie d'Amiens[58].
Économie
L'activité dominante de la commune, outre l'agriculture, est le tourisme. Cappy est une base de départ pour le tourisme fluvial[59],[60],[61]. Gîtes touristiques et campings sont présents dans la commune. On compte aussi un restaurant., labellisé « bistro de Pays »[62]
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Nicolas[63],[64],[65], érigée dans le bas-village. Son clocher à tourelles et contreforts date de 1654. Classé MH (1913), il fut partiellement reconstruit dans les années 1920, après avoir subi des dégradations lors de la bataille de la Somme en 1916. L'église, elle, possède une nef romane.
La chapelle en brique avec une statue de la Vierge à l'Enfant polychrome à l'intérieur. Au-dessus de la porte d'entrée est inscrite la date de 1714 mais la construction est plus récente[25].
Une locomotive Alco ex-armée britannique sur le chemin de fer Froissy-Dompierre.
Une locomotive Decauville ex-armée française en gare de Cappy.
Personnalités liées à la commune
Manfred von Richthofen dit le Baron rouge, après avoir décollé du terrain de Cappy, fut abattu en vol et son avion s'écrasa sur le territoire de la commune de Vaux-sur-Somme, le 21 avril 1918.
René Carpentier, né en 1909, est un habitant du village fusillé par les Allemands en 1942. Une plaque sur le mur d'une maison de la place de l'église rappelle cet événement.
De gueules au pont crénelé d'argent, maçonné de sable, surmonté de deux tourelles couvertes d'argent, girouettées et maçonnées de sable, défendu par un homme d'armes d'or, la hache ensanglantée de gueules sur l'épaule, et soutenu d'une rivière ondée d'azur[67].
Détails
La commune de Cappy a, pour ses armoiries, repris le motif figurant sur un sceau rond de 1228 conservé aux Archives nationales. Sur ce sceau, le maïeur, revêtu d'une cotte de mailles, la hache d'arme sur l'épaule, se tient sur un pont crénelé, surmonté à ses extrémités de deux tourelles. Cappy s'était vu octroyer, au début du XIIIe siècle, une charte de franchises[68]. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Pour approfondir
Bibliographie
Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, tome 1, Amiens, 1865, Société des antiquaires de Picardie, reprise, Paris 1990, Res Universis, Le Livre d'histoire-Lorisse.
Carte spéciale des régions dévastées : 12 SE, Amiens [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 233 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/2005 au 01/06/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ abc et dNotice géographique et historique sur la commune de Cappy, rédigée par Monsieur Morvillé, instituteur, 189?, Archives départementales de la Somme.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, tome 1, Amiens, 1865, Société des antiquaires de Picardie, reprise, Paris 1990, Res Universis, Le Livre d'histoire-Lorisse
↑Chanoine Morel, Cartulaire de l'abbaye de Saint-Corneille de Compiègne, 1904, t. Ier, nº I, p. 1-6, et nº XVIII, p. 44-46.
↑Hector Josse, « Histoire de la ville de Bray-sur-Somme : Destinée de la ville pendant les guerres du XIVe au XVIIIe siècle. », Mémoires de la société des Antiquaires de Picardie, t. XXVII, , p. 268-304 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
↑Bertrand Le Boudec et Hélène Izembart, Direction régionale de l'environnement de Picardie, Atlas des paysages de la Somme, vol. 1 : Une approche thématique, Amiens, Direction régionale de l'environnement Picardie, , 228 p. (ISBN978-2-11-097199-9, lire en ligne [PDF]), p. 34-35.
↑ abc et dAndré Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 234 (ASINB000WR15W8).
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↑Emmanuelle Bobineau, « Le projet qui sème la zizanie au conseil municipal de Cappy : Quatre conseillers dont le premier adjoint ont démissionné récemment. Le projet d'achat d'une propriété est au cœur des tensions alors que des élections complémentaires sont prévues en mars », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Vincent Hery, « Élections municipales complémentaires à Cappy: six candidats élus : Les électeurs étaient appelés aux urnes, dimanche 17 mars, après plusieurs démissions au conseil municipal », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Vincent Hery, « Noëlle Delebassée, maire de Cappy, s'exprime une dernière fois avant de quitter ses fonctions : Maire depuis 2008, elle ne sera pas candidate aux élections municipales », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Vincent Hery, « Gérard Legrand, nouveau maire de Cappy », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Membre du conseil municipal depuis 2014, il a occupé la fonction de deuxième adjoint depuis mars 2019 et les élections complémentaires. La liste de l'équipe sortante a remporté 14 des quinze sièges du conseil ».
↑« Les plaisanciers se la coulent douce à Cappy : La halte nautique de Cappy accueille l'été, et parfois à l'année, de nombreux plaisanciers qui découvrent la région par voie fluviale. Rencontre avec ces touristes pas comme les autres… », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Le port de plaisance de Cappy accueille une quinzaine de bateaux quotidiennement ».
↑Vincent Hery, « Le port de Cappy libéré, délivré (provisoirement)… du myriophylle : La plante invasive a pris ses aises dans le canal de la Somme, rendant la navigation quasiment impossible pour des plaisanciers pris au piège et mécontents », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Vincent Hery, « Pour le président des Amis du fleuve Somme, basés à Cappy, «le canal n'est pas assez fréquenté» : Benoît Lamotte veut renforcer la notoriété de la navigation fluviale sur la Somme », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Emmanuelle Bobineau, « Le Graal de Cappy espère attirer une nouvelle clientèle grâce au label Bistrots de pays : Le restaurant rejoint le club très fermé des Bistrots de pays. Il a appris la bonne nouvelle le 13 décembre », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Cliché Lieutenant Pompée, Section photographique de l'armée, « Photo : Cappy. L'église », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 33, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
↑« Opération au port contre le myriophylle », Courrier picard, , p. 2.