Le sous-sol de la commune fait partie du Réseau de cavités à rhinolophes de Vesoul. Le territoire de Calmoutier possède, sous ses terres, plusieurs cavités et grottes. La grotte de l'Église de Combe l'Épine se situe au nord-est de Calmoutier. La grotte se trouve dans un milieu où regorgent des prairies et des massifs forestiers. La grotte sert de lieu d'hibernation à plus de 40 rhinolophes mais également à des minioptères de Schreibers. Calmoutier possède également un autre lieu naturel prisé de ces animaux, une cavité naturelle appelée la cavité de Calmoutier. Cette cavité était auparavant une mine de fer. Elle est fréquentée, majoritairement par le grand rhinolophe[1]. Ces cavités sont protégées (Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope) pour la quiétude de ces espèces.
Porche d'entrée de la grotte dite Église de Combe-Epine.
Intérieur de la grotte dite Église de Combe-Epine.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 165 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 10,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saulx-de-Vesoul », sur la commune de Saulx à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 066,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Au , Calmoutier est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (36,9 %), zones agricoles hétérogènes (34,2 %), prairies (25,8 %), zones urbanisées (2,6 %), terres arables (0,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
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L'histoire du village a été profondément marqué par la religion. En 1636, le village a été pillé pendant la guerre de Dix ans et détruit en grande partie. Il comporte deux clochers, à côté de l'église du village, il existe sur une butte un 2e clocher d'une chapelle néogothique érigée à la suite d'une épidémie de choléra au XIXe siècle. L'histoire de Calmoutier a été aussi marquée par le Diable à travers un procès en sorcellerie qui s'y déroula au XVIIe siècle et concerna Claudine Richardey qui fut condamnée à être étranglée puis brûlée près du gibet de Montaigu.
Dans le cadre des dispositions de la loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales[16], qui prévoit toutefois d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants, le schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 a prévu la fusion des communautés de communes : - du Pays de Saulx, - des grands bois - des Franches Communes (sauf Amblans et Genevreuille), et en y rajoutant la commune isolée de Velorcey, afin de former une nouvelle structure regroupant 42 communes et environ 11 200 habitants[17].
Cette fusion est effective depuis le et a permis la création, à la place des intercommunalités supprimées, de la communauté de communes du Triangle Vert, dont la commune est désormais membre.
En 2021, Calmoutier comptait 272 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.
↑Marcel Lanoir, Carburants rhodaniens : les schistes bitumineux, notamment dans la Haute-Saône, vol. 7, coll. « Les Études rhodaniennes », (lire en ligne), p. 328.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )