Dos-d'âne (architecture)Le dos-d’âne est une surface formée de deux pentes inclinées de chaque côté de l’arête qui est leur ligne de jonction. En architecture, cette technique était employée pour la construction des ponts. HistoireJean Froissart, un chroniqueur de la guerre de Cent Ans appelait « dos d’ âne » le bord extérieur relevé d’un fossé de fortification. L'échine d’un âne est plate, voire légèrement concave, mais une fois bâtée, elle dessine une bosse[1]. Pour pallier la fragilité des premiers ponts bâtis en pierre avec tablier de bois, les Romains conçurent des ouvrages entièrement maçonnés qui comprenaient généralement une voûte de plein cintre et un tablier en dos-d’âne. Cette méthode fut utilisée depuis le premier siècle de notre ère jusqu’à l’aube de la révolution industrielle. Cette technique était surtout efficace dans les massifs montagneux pour permettre de franchir les eaux tumultueuses des torrents et assurer la liaison entre les localités isolées. On trouve une multitude d’ouvrages de ce genre en Corse, dénommés ponts génois et qui font partie du patrimoine de l’île. Plusieurs de ceux-ci ont subi un élargissement de chaussée et sont plus résistants que les ponts modernes qui parfois ne passent pas l’épreuve de la « crue du siècle ». Intérêts
ConstructionL'arche (ou voûte), est construite en pierres taillées et posées provisoirement sur un cintre de bois solidement étançonné sur les flancs de la rive. Le tablier est constitué de pierres plates ou de galets récupérés dans la rivière, cimentés au mortier à la chaux. L’espace entre le tablier et l’extrados de la voûte est rempli d’un amalgame de pierres et ciment qui fait bloc avec l’ensemble. La chaussée est bordée de chaque côté par un parapet maçonné avec les mêmes matériaux. Cette technique a évolué vers des ponts de grande longueur à arches multiples reposant sur des piliers posés sur le lit même du fleuve. Quelques ponts célèbresEn France
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AnnexesArticles connexes
Notes et références
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