Le point culminant (176 m) se situe en limite nord-est, près du lieu-dit de Saussemesnil la Sorellerie. Le point le plus bas (39 m) correspond à la sortie de la rivière de Claire — affluent de la Douve — du territoire, au sud.
Hydrographie
Le bassin versant de la Douve, qui délimite le territoire à l'ouest, recouvre la majorité de la commune. Ainsi, on y rencontre nombre de ses premiers affluents : l'Eau Gallot, qui marque la limite au nord-ouest, le ruisseau Canelle, la rivière de Rade et la rivière de Claire en limite sud-est. Deux courts affluents de la rivière de Gloire — donc sous-affluents de la Douve — prennent leurs sources à l'est. Une petite partie au nord du territoire se situe dans le bassin versant de la Divette, dont le principal affluent, le Trottebec, borde le territoire après y avoir pris sa source.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 074 mm, avec 15,3 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 963,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
Typologie
Au , Brix est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (71,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), forêts (8,5 %), terres arables (6,8 %), zones urbanisées (1,4 %), eaux continentales[Note 4] (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 974, alors qu'il était de 928 en 2014 et de 875 en 2009[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Brix en 2019 en comparaison avec celle de la Manche et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,2 %) inférieure à celle du département (15 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,8 % en 2014), contre 63,4 % pour la Manche et 57,5 pour la France entière[I 4].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
4,2
15
9,7
Logements vacants (en %)
4,1
8,4
8,2
Projets d'aménagement
En 2022, la réalisation de divers projets d'équipements est prévue par la municipalité. Il s'agit de la construction d'une maison d'assistantes maternelles dans le quartier de la Croix du Parc et celle d'un bâtiment paramédical dont l'aménagement sera modulable, avec quatre cabinets de professionnels, ainsi que la rénovation de la cantine scolaire. La construction de la salle associative et culturelle, est elle bloquée par des défauts de conception et de mise en œuvre.
S'y rajoute le lancement de la seconde tranche du lotissement de la Croix du Parc, destiné à accueillir 13 logements[14].
Voies de communication et transports
Le territoire est traversé par la route nationale 13 menant à Valognes, Caen et Paris au sud et à Cherbourg au nord. Elle croise la route départementale no 56 au nord, qui permet de rejoindre Saint-Martin-le-Gréard à l'ouest et Le Theil au nord-est. Le bourg y est relié par la D 50 qui se prolonge au sud-ouest vers Sottevast. Passant au nord du bourg, la D 119 permet l'accès à la N 13 et se prolonge à l'est vers Ruffosses. Elle mène également à Saint-Martin-le-Gréard à l'ouest. D'autres départementales parcourent la commune permettant l'accès aux autres communes limitrophes et aux différents lieux-dits.
La commune est desservie par le transport en commun départemental par bus (Manéo) via la ligne 001 Cherbourg-en-Cotentin - Valognes - Carentan - Saint-Lô.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Brutius vers 825 (Geste de Fontenelle), Bruoto en 1026 et 1027 (copie XVIIe siècle), Bruis, Bruiz et Bruys entre le XIe et le XIVe siècle, Bris en 1399[15].
Les toponymistes Albert Dauzat et François de Beaurepaire ont considéré Brix comme une formation toponymique obscure et ne proposent aucune hypothèse[16],[15]. Seul ce dernier croit reconnaître un radical Brut- sans doute prélatin et que l’on retrouverait dans Bruz (Ille-et-Vilaine, Brud 1067, Bruth 1084)[15].
Remarques : ces deux auteurs ne rapprochent pas Brix de Bruys (Aisne, Bruyt 1507, BruyXVIIIe siècle[16]). D'un point de vue phonétique l'ancienne diphtongue [yi] s'est réduite à [i], comme on le constate par exemple dans buisson > bisson ou bruyère > brière, d'où Bruis > Bris, ce qui relève d’une tendance du français populaire cf. et pis pour et puis[17]. En revanche, l'anglo-normand a produit [y], puis [u], d'où Bruis > Brus, Robert de Bruis ou de Brus cf. ancien français ruile « règle » > anglais rule. Cette tendance est aussi observée en normand : pucher / puchi « puiser »; chure (Cotentin) [tʃyre] « cuire », etc.[17].
Le gentilé est Brion. Brix est également indirectement à l'origine du prénom anglais Bruce, qui procède du nom de la famille de Brus[18].
Histoire
C'est un site fortifié de hauteur, d'origine probablement protohistorique, qui a été logiquement choisi, a l'époque franque, comme implantation du village de Brix[19],[Note 5].
Le vicus de Brix, site d'une résidence aristocratique, documentée au IXe siècle par la Chronique de Fontenelle, établi d'après cette chronique « sur le replat d'une colline élevée, bordée au midi par une rivière nommée Undva », présente l'aspect d'un éperon barré, défendu à l'ouest par un talus fossoyé de plus de 8 m de haut, englobant une enceinte d'environ 500 m de long sur 250 m de large[20].
Préhistoire
Brix est un village édifié à l’intérieur d’une fortification protohistorique[21]. Près du prieuré de la Luthumière fut découvert un gisement datant du bronze ancien[22].
L'occupation précoce du site est attestée dès 1861, quand l'abbé de la paroisse, Le Goupils, signale la présence d'un « haut mur ». Celui-ci est le vestige, long de 250 mètres et haut de 6 mètres, d'un talus, exemple de système défensif de type éperon barré. Les artéfacts retrouvés fortuitement à l'intérieur de l'éperon, ainsi que ceux trouvés dans l'enceinte du château d'Adam, se rapportent à une première occupation au début de l'âge du fer, et une deuxième jusqu'à la fin de l'empire romain où le lieu servit probablement de poste de surveillance de la voie romaine de Cosedia (Coutances) à Coriallo (Cherbourg), via Alauna (Valognes)[23].
Moyen Âge
Vers le milieu du VIIIe siècle, Brix devient un lieu de pèlerinage pour les reliques de saint Georges et un morceau de la Vraie Croix, trouvés sur la côte de Portbail. Selon la légende issue des chroniques de l'abbaye de Fontenelle, le seigneur de Cherbourg et les religieux appelés pour décider de la découverte, déposèrent le tout dans un chariot tiré par deux vaches livrées à la déambulation « …sans conducteur et sans guide, au lieu qui jusqu'à présent s'est appelé Brucius et qui appartenait à un homme illustre… ». Afin d’accueillir les reliques, ont construisit une basilique et deux églises. Dans l'état de nos connaissance, mis à part peut-être la localisation de l'église, on ignore l'emplacement de ces édifices et ce qu'il advint du système de défense lors des incursions bretonnes (cf. traité de Compiègne) et scandinaves du IXe siècle[24].
La paroisse avait en 1594 pour seigneur Antoine de La Luthumière († 1619), baron de La Luthumière, et également seigneur de La Haye-d'Ectot, auquel succéda son fils, François Le Tellier de La Luthumière (1579-1658), seigneur et patron de Brix, La Haye-d'Ectot et autres seigneuries, gouverneur de la ville et du château de Cherbourg. Son fils, aussi nommé François Le Tellier de La Luthumière (1617-1699), fonda le séminaire de Valognes[26]. Marie-Françoise de La Luthumière (1625-1695), fille et seule héritière de François, épousa le , Henri de Matignon (1633-1682), comte de Torigni et lieutenant du roi en Normandie.
Au XVIe siècle, Brix accueille une verrerie, proche de la rivière de Claire. C'est Pierre de Belleville, qui monté en Cotentin et qui travailla en 1548 à la verrerie du Breuil à Couville, s'installe à Brix en 1549 et y fonde avec son frère Guillaume, ainsi que ses deux cousins, Anebert et Nicolas la verrerie de Belleville[31],[32].
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Époque contemporaine
En 1929, Brix (1 675 habitants en 1926) cède, ainsi que Négreville et Tamerville, une partie au sud-est de son territoire pour la création de la commune de Saint-Joseph (556 habitants en 1931)[34],[35].
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Manche, la liste SE menée par Noëlle Benoist obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 757 voix (69,70 %, seize conseillers municipaux élus dont trois intercommunaux), devançant très largement celle également SE menée par Philippe Vautier, qui a recueilli 329 voix (30,29 %, 3 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin, 35,43 % des électeurs se sont abstenus[36].
Lors des élections municipales de 2020 dans la Manche, une seule liste, menée par le maire sortant DVD Pascal Lebruman se présente et est donc élue en totalité avec 456 voix. Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 71,99 % des électeurs se sont abstenus et 9,16 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[37].
À la suite de dissensions au sein du conseil municipal, plus d'un tiers de ses membres ont démissionné entre 2021 et 2022, amenant l'organisation de nouvelles élections municipales le [38],[39]. Lors de ce scrutin, la liste menée par Sophie Buhot obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 539 voix (65 %, 16 conseillers municipaux élus), devançant très largement celle menée par Christian Vimont, ancien maire-adjoint, qui a recueilli 288 voix (35 %, 3 conseillers municipaux élus). 53,42 % des électeurs se sont alors abstenus[40].
Administration municipale
Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et ses adjoints[41].
Après la fermeture du bureau de poste en juillet 2021 et celle d'un premier point relai, un accueil postal est assuré depuis 2022 au bar-épicerie-tabac « L’Horizon »[54],[55].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[57].
En 2022, la commune comptait 2 146 habitants[Note 7], en évolution de +0,89 % par rapport à 2016 (Manche : −0,31 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Le premier week-end d'octobre voit se dérouler dans cette commune la foire Saint-Denis, une des grandes foires annuelles traditionnelles du Cotentin[59].
La sixième Bri'zeuse, un ensemble de trails et de marches, est organisée le par le FC B2S dans les champs et chemins de Brix[61].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château de Brix ou château d'Adam
Le château d'Adam (XIe – XIIIe siècles), rasé en 1215 sous les ordres de Philippe Auguste, est le plus ancien monument de la commune de Brix. Il tire son nom d'Adam de Bruis ou de Brix, seigneur du lieu, vivant au XIe siècle. Vers 1026, Richard III concède en douaire à sa fiancée la duchesse Adèle plusieurs propriétés dont la forteresse de Brix[62].
Il s'agit d'une enceinte formée par une importante levée de terre avec son fossé, et cour intérieure, le tout placé au sommet d'un éperon barré. Cette enceinte principale est accompagnée vers l'ouest d'une basse cour elle-même protégée par une butte et son fossé. Cette dernière enceinte n'est plus que partiellement visible.
Jusqu'en 1204, des constructions de pierres existaient dans l'enceinte située au bout de l'éperon barré. Une tour ronde semble avoir commandé le lieu. Il n'en reste plus que des substructions difficilement lisibles.
L'emplacement a été racheté au XIXe siècle par une autre famille de Brix. En 1912, un château neuf a été construit sur une partie de l'ancienne basse cour, dans le style du XVIIIe siècle français. La Première Guerre mondiale n'en a pas permis l'achèvement, ce qui a sauvé de la destruction une maison presbytérale du XVIIe siècle. Une levée de terre constitue le principal du Haut-Mur de Brix, la fortification du château initial[63].
Outre le colombier, subsiste de l'ancien manoir à cour fermée du XVIe siècle le corps de logis flanqué de pavillons[21]. Construit par la famille Mangon, vassale des seigneurs de la Luthumière, il est la possession au XIXe siècle d'Ernest Milcent (1854-1909).
Château du Mont-Épinguet : le château fut bâti sous le Premier Empire au début du XIXe siècle, dont il arbore le style au centre d'un plateau. En 1917 il est acquis par Lucien Ratti, propriétaire du grand magasin de Cherbourg, que les héritiers vendent en 1958[65].
Ferme-manoir de la Luthumière du XVIe siècle. Le premier château est construit, après 1180, par Guillaume de Brix[66], et reconstruit au XVe siècle[67]. Catherine-Thérèse de Goyon de Matignon-Thorigny, petite fille de la duchesse d'Estouteville et épouse de Jean-Baptiste Colbert de Seignelay, y est née. Au décès de sa mère, elle reçoit les seigneuries d'Yvetot, de la Haye-d'Ectot et de Carteret[68]. Sur le rebord du plateau, en face du manoir actuel, vestiges du château d'origine avec son entrée fortifiée et de nombreuses substructions[69], dont un fragment de salle et couloir souterrain. Les traces d'une chapelle et d'un cimetière furent également rencontrées[70].
Ancien prieuré Saint-Pierre-de la Luthumière (XVe – XVIIe siècles), créé par des donations effectuées par la famille de Brix et plusieurs autres seigneurs du Cotentin au profit des moines bénédictins de l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte. Les moines reçoivent également le droit d’établir un moulin sur le cours de la rivière d’Ouve et celui de couper du bois dans les forêts environnantes pour leur chauffage, la construction et l’entretien de leurs bâtiments0[71].
Château et chapelle du Pannelier du XIXe siècle.
Château Frémond du XIXe siècle.
Église Notre-Dame des XIIe, XVIe – XVIIIe siècles remarquable avec son porche gothique orné d’une Vierge à l'Enfant flanquée de mufles de lions.
If funéraire de plus de 8 m de circonférence et de 800 ans d'âge dans le cimetière[26].
Chapelle et fontaine Saint-Jouvin anciennement Saint-Jouyn, qui était le lieu d'un culte millénaire consacré, selon la tradition à un saint qui aurait été le constructeur de la première cathédrale de Coutances[71].
Oratoire Notre-Dame-de-Grâce et sa « Pierre des morts ».
Plusieurs chemins de randonnées sillonnent la commune.
La chapelle Sainte-Cécile de Pannetier.
L'église Notre-Dame.
La stèle en l'honneur du pilote Lt Cary Lewis Gray, mort dans le crash de son avion.
Rampe de lancement de V1 au Château du Pannelier.
Personnalités liées à la commune
Famille Bruce, ancienne graphie de Brix dont elle est originaire, dont des membres régnèrent sur l'Écosse à partir de 1306 avec Robert Ier dit Robert VIII de Bruce (1274-1329).
Hervé Dannemont, fils cadet d'un maître verrier de Brix, il quitte la Normandie pour l'île Bourbon, où il arrive le à bord du navire Le Taureau. Il est l'un des vingt premiers colons de l'île de Bourbon. Aujourd'hui, une trentaine de familles vit à La Réunion sous le patronyme un peu modifié de Dennemont. La famille Dannemont disparaît au XVIIIe siècle en se transformant en Dalmont.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 42.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 120.
↑La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑C'est la même logique qui a conduit au choix des sites de Saint-Lô, de Coutances, de l'Oppidum Duurunum (Mont-Castre à Montebourg), et du château d'Abilant, dit aussi du Mont-Haguais à Quettehou. Seul le castrum de Cherbourg implanté en fond d'estuaire en position encaissée, s'en distingue[19].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b« Nouveaux logements, bâtiment paramédical, MAM... Brix multiplie les projets : Les projets sont légion dans la commune de Brix (Manche). Nouveaux logements, bâtiment paramédical, maison d'assistantes maternelles… », La Presse de la Manche, (lire en ligne, consulté le ).
↑ ab et cFrançois de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard 1986, p. 89.
↑Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes et Bénédicte Guillot (avec la collaboration de Gaël Léon), ArchéoCotentin : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500, t. 2, Bayeux, Éditions OREP, , 127 p. (ISBN978-2-8151-0790-7), « S'approprier la presqu'île : encadrement, contrôle territorial et développement des lieux de pouvoir », p. 32.
↑ ab et c« Patrimoine. Un joli château et une vieille église du Cotentin à visiter ce mardi 5 juillet : Une visite est organisée, ce mardi 5 juillet 2022, à Brix (Manche). L'occasion de découvrir un joli château et une église de la commune », La Presse de la Manche, (lire en ligne, consulté le ).
↑Michel Pinel (photogr. Patrick Courault), Châteaux et Manoirs de la Manche, t. 5, Rivages de France, coll. « Lumières et histoire », , 256 p. (ISBN978-2-9561209-6-4), p. 33.
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↑Raphael Aubry, « Cinq élues démissionnent à Brix et dénoncent "des comportements inappropriés" du maire : Cinq conseillères municipales, dont la première adjointe, ont présenté leur démission la semaine dernière à Brix, au sud de Cherbourg. Elles reprochent au maire un climat de tensions au sein de la mairie, un manque de reconnaissance et des attitudes inappropriées », France Bleu, (lire en ligne, consulté le ).
↑Corinne Gallier, « Cotentin. Après des démissions au sein de ce conseil municipal, il va falloir revoter ! : La démission de Sophie Buhot, première ajointe au maire de Brix (Manche), a été validée par le préfet. Les habitants de la commune vont donc devoir retourner aux urnes. », La Presse de la Manche, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Cotentin. Dans quelques jours, cette commune va avoir un nouveau maire : Des élections municipales étaient organisées ce dimanche 29 janvier 2023 à Brix (Manche), après les démissions d'un tiers des élus. La liste « Agir pour un avenir commun » a gagné », La Presse de la Manche, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Brix : Noëlle Benoist démissionne de ses fonctions de maire : Lors de la séance du conseil municipal de Brix, mercredi 28 décembre, consacrée à l'élection des conseillers communautaires, Noëlle Benoist, maire, a proposé sa candidature comme titulaire. Mais le conseil municipal en a décidé autrement », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
↑Réélu pour le mandat 2020-2026 : « Municipales 2020 : à Brix, Pascal Lebruman élu à l'unanimité pour un second mandat : Élu à l'unanimité le 15 mars dernier à Brix, Pascal Lebruman a procédé à l’élection des adjoints, au nombre de cinq, pour la commune de la Manche », La Presse de la Manche, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Brix. Sophie Buhot a été élue maire : Vendredi 3 février 2023, dans la salle du conseil municipal, Sophie Buhot a été élue maire de Brix (Manche). Elle était auparavant première adjointe », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le )« Sophie Buhot a été élue à l’unanimité des votants du nouveau conseil municipal ».
↑Corinne Gallier, « Cotentin. Le même jour, Sophie Buhot est devenue maire... et grand-mère ! : Sophie Buhot a officiellement été désignée, le vendredi 3 février 2023, nouvelle maire de Brix (Manche), après les élections organisées le 29 janvier dans la commune », La Presse de la Manche, (lire en ligne, consulté le )« Brionne depuis avril 2004, est entrée au conseil municipal en juin 2015, « en tant que simple conseillère ». Après avoir autrefois fait partie de l’association locale des parents d’élèves, elle cherchait par ce biais « à être active au niveau de la commune ». Par la suite, elle est devenue la première adjointe de Pascal Lebruman, après la démission à ce poste de Sylvie Gosselin-Grard au début de l’été 2021 ».
↑Corinne Gallier, « A Brix, la sous-préfète rend visite aux enfants de retour à l'école : Ce mardi 14 mai 2020, la sous-préfète de Cherbourg, Élisabeth Castellotti, est allée faire une visite à l'école de Brix qui rouvrait ses portes pour une partie des élèves », La Presse de la Manche, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Après des années de combat, cette commune du Cotentin abandonne son bureau de poste : Le bureau de poste de Brix va prochainement fermer ses portes, après des années de lutte pour le maintenir ouvert. Le maire regrette cette décision », La Presse de la Manche, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Cotentin : après le bureau de Poste, le point relais de cette commune ferme lui aussi ses portes... : Suite à la fermeture du fleuriste du bourg, la commune de Brix (Manche) se retrouve sans point relais La Poste. Il est désormais transféré au bar-épicerie-tabac « L'Horizon » », La Presse de la Manche, (lire en ligne, consulté le ).
↑Jean-Philippe Massieu, « Cotentin : à la foire millénaire de Brix, un dimanche gâché par la pluie : La foire millénaire de Brix (Manche) s'est achevé ce dimanche 2 octobre 2022. Une seconde journée gâchée, malheureusement, par les fortes pluies », La Presse de la Manche, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Cotentin : la Bri'zeuse revient en mai avec une grande nouveauté : Organisés par le FC B2S, les trails et marches de la Bri'zeuse reviennent pour une 6e édition le samedi 28 mai 2022, avec une nouvelle course de 42 km », La Presse de la Manche, (lire en ligne, consulté le ).
↑Stéphane William Gondoin, « Les châteaux forts au temps de Guillaume le Conquérant », Patrimoine normand, no 94, juillet-août-septembre 2015, p. 36 (ISSN1271-6006).
↑Serge Martin, « Histoire du Cotentin : d'où vient l'appellation du Haut-Mur ? : A Brix (Manche), la salle socioculturelle du Haut-Mur est connue de tous. Mais savez-vous d'où provient l'appellation du Haut-Mur ? », La Presse de la Manche, (lire en ligne, consulté le ).
↑Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN978-2-913920-38-5), p. 270.
↑André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN978-2-91454-196-1), p. 66.
↑Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 494 (cf. Brix).
↑ a et bGuy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN978-284673-215-4), p. 82 (Brix).
↑Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN2-86535-070-3, OCLC1078727877), p. 206 (cf. Brix, Luthumière (la)).
↑ a et b« Cotentin : une visite guidée pour découvrir un prieuré et une chapelle : Une visite guidée est organisée le mardi 17 août 2021 par le Pays d'art et d'histoire, au prieuré de la Luthumière et à la chapelle Saint-Jouvin (Manche) », La Presse de la Manche, (lire en ligne, consulté le ).