Le village doit son nom à sa position à flanc de colline, sur la rive droite du Vair, à l'altitude moyenne de 450 mètres, un kilomètre en aval de Saint-Remimont. La départementale 13, entre Vittel et Châtenois, suit le cours de la rivière 30 mètres en contrebas. Belmont est à 11 km de chacune des deux villes, mais à seulement 11 km du chef-lieu de canton Bulgnéville et donc de l'accès à l'autoroute A31.
Géologie et relief
Le territoire communal s'étend un peu sur la rive gauche du Vair, jusqu'au ruisseau du Mourotier, offrant une large prairie inondable. Le relief s'élève vers l'est de la commune, partie plus boisée d'où s'échappe notamment le ruisseau de la Prêle. Le point culminant est atteint au Happia (500 m), une colline qu'on peut rattacher aux monts Faucilles.
Sismicité
Commune située dans une zone 1 de sismicité très faible[1].
Le Vair, d'une longueur totale de 65,3 km, prend sa source dans la commune de Dombrot-le-Sec et se jette dans la Meuse à Maxey-sur-Meuse, en limite avec Greux, après avoir traversé 23 communes[3].
Le Petit Vair, d'une longueur totale de 15,6 km, prend sa source dans la commune de Thuillières et se jette dans le VairSaint-Remimont, en limite avec Belmont-sur-Vair, après avoir traversé six communes[4].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGERhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 904 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lignéville », sur la commune de Lignéville à 10 km à vol d'oiseau[8], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].
Au , Belmont-sur-Vair est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (39,7 %), prairies (34,9 %), terres arables (13,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), zones urbanisées (0,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Histoire
Belmont est une ancienne seigneurie qui appartenait depuis le XVe siècle à la famille de Serocourt. Les armes de cette noble lignée se trouvent gravées sur les murs de l'église[18].
Bien que seigneurerie, Belmont n'était pas une paroisse elle dépendait de celle de Saint Remimont[19].
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En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[23] :
total des produits de fonctionnement : 154 000 €, soit 1 147 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 103 000 €, soit 768 € par habitant ;
total des ressources d'investissement : 15 000 €, soit 114 € par habitant ;
total des emplois d'investissement : 37 000 €, soit 278 € par habitant ;
endettement : 277 000 €, soit 2 708 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d'habitation : 19,86 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 36,12 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 28,72 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
cotisation foncière des entreprises : 15,79 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 820 €[24].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2021, la commune comptait 127 habitants[Note 4], en évolution de +9,48 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
↑Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )