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Ce bataillon était destiné à combattre l'insurrection de la Commune de Paris. Du 18 mars au 27 mai 1871, il fut commandé par le chef de bataillon François Franchet d'Espérey (1825-1898)[2],[3], ancien lieutenant de vaisseau au service de Sardaigne. François Franchet d'Espérey était le fils d'autre François Franchet d'Espéray (1778-1864), conseiller d'Etat de Charles X. Il était également l'oncle du futur maréchal Louis Franchet d'Espérey (1856-1942).
Le bataillon était constitué exclusivement de volontaires désireux de lutter contre les « Rouges ». Ses membres étaient des anciens militaires libérés, des anciens gardes nationaux ou mobiles, ou encore de simples civils[4], tous animés de convictions bonapartistes ou monarchistes.
À la veille de la Semaine sanglante, le bataillon des volontaires de Seine-et-Oise était intégré dans la 1re brigade de la 1re division du 1er corps d'armée de l'armée versaillaise.
Le bataillon se signala à plusieurs reprises dans les combats de Paris en mai 1871[5], en s'emparant notamment le 27 mai 1871 des buttes Chaumont et des hauteurs de Belleville[6].
Toujours en première ligne, le bataillon était animé de sentiments anti-communards exacerbés[non neutre], ce qui en faisait une unité de combat très motivée car fondée uniquement sur le volontariat, contrairement aux autres unités de l'armée versaillaise, composées en grande partie de conscrits. Plusieurs de ses membres furent ainsi décorés de la Légion d'honneur pour leurs faits d'armes contre l'insurrection de la Commune de Paris[7]
↑Les affiches de la Commune, Paris, Arnaud et Labat, (lire en ligne), p. 175
↑Albert Hans, Souvenirs d'un volontaire versaillais, Paris, E. Dentu, 1873 (réédité en 2012) (lire en ligne), p.218 : « Le général commandant la 1re division du 1er corps tient à dire aux officiers, sous-officiers et volontaires de la Seine et de Seine-et-Oise, ses regrets de les voir quitter son commandement, en même temps qu'il veut leur témoigner toute sa satisfaction pour le courage et le dévouement dont ils ont fait preuve pendant la lutte qui vient d'avoir lieu. Le bataillon de la Seine, avec le 10e chasseurs, a, le premier, mis sur Montmartre le drapeau de la France. Le bataillon de Seine-et-Oise a eu le même honneur à Belleville où il est monté avec le 48e de marche. Ces titres de gloire doivent être connus de tous et seront conservés dans vos familles comme un souvenir précieux de l'époque où vous avez partagé les dangers de l'armée » (citation à l'ordre de la division du général Grenier, commandant la 1re division du 1er corps, juin 1871).
↑Anonyme, Guerre des Communeux de Paris, Paris, Firmin Didot Frères, (lire en ligne), p. 289 : « Le 27, les 1re et 3e divisions, avec les volontaires de Seine-et-Oise, par un mouvement combiné, ont enlevé d'assaut les buttes Chaumont et les hauteurs de Belleville dont l'artillerie, par son tir habile, avait préparé l'occupation. »
↑Bulletin des lois de la République française, partie supplémentaire, no 119, page 2079.
↑Albert Hans, Souvenirs d'un volontaire versaillais, Paris, Dentu, 1873 (réédité en 2012) (lire en ligne), pages 218 à 220 : cérémonie de licenciement des bataillons de volontaires de la Seine et de Seine-et-Oise du 25 juin 1871, avec effet le 26 juin.