Attentat d’Ekondo-Titi
L'attentat d'Ekondo-Titi a eu lieu le à Ekondo-Titi dans la région du Sud-Ouest du Cameroun pendant la crise anglophone au Cameroun. ContexteDepuis 2017, des séparatistes armés et l'armée camerounaise s'affrontent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, le conflit a fait plus de 6 000 morts et en a déplacé environ un million, selon le centre de réflexion International Crisis Group (ICG)[1]. DéroulementLe 2 mars 2022, les fonctionnaires étaient en tournée de rencontre avec la population d'Ekondo-Titi pour obtenir un soutien contre les rebelles séparatistes, lorsqu'aux alentours de 11h30[2], un engin explosif improvisé a heurté leur véhicule avant que des combattants séparatistes cachés dans un buisson voisin ont ouvert le feu sur le véhicule tuant les occupants qui s'y trouvaient[3]. VictimesSept personnes seront tuées, dont le sous-préfet, le maire d'Ekondo-Titi et un responsable local du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir[1]. SuitesL'armée camerounaise a déclaré que des troupes avaient été déployées à Ekondo-Titi peu après l'attaque. L'armée a déclaré que les troupes traqueront et arrêteront ou tueront les combattants si les troupes gouvernementales rencontrent une quelconque résistance de la part des rebelles[3]. Revendication et motivationLucas Ayaba Cho, chef des Forces de défense de l'Ambazonie s'est présenté sur son compte Twitter, comme étant le commanditaire de l’attentat[4]. Lors d'un interview avec Voice of America, Capo Daniel, l'un des chefs principaux des Forces de défense de l'Ambazonie explique les motivations de cette attaque[3] :
Notes et références
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