Louis le Pieux indique également qu'Aton est son parent[2],[9], mais le lien de parenté n'est pas établi précisément. Aton est peut-être de la famille de la mère de Louis le Pieux, Hildegarde, voir même le frère de cette dernière[3], mais c'est une hypothèse sans preuve[2].
Aton est probablement aussi abbé de l'abbaye Saint-Philibert de Noirmoutier. En effet, un diplôme délivré le par l'empereur Louis le Pieux évoque un certain Aton, décédé, qui a réformé le monastère Saint-Philibert de Noirmoutier[18],[19],[20],[4],[13] sur ordre de Charlemagne[21],[13],[22]. Aton est mort avant le , date à laquelle Arnoul est attesté comme abbé de Saint-Philibert de Noirmoutier[19],[4],[13]. Il a donc réformé à la fois Nouaillé et Saint-Philibert de Noirmoutier[13],[23], même si,on peut se demander dans quelle mesure cette réforme est alors appliquée à Noirmoutier, alors qu'à Nouaillé elle est effective et durable[24].
Comme Régimpert, qui a peut-être comme lui des origines en Bavière, Aton fait partie d'un groupe de clercs chargés de réformer et de soumettre le clergé aquitain[3].
Références
↑(de) Josef Fleckenstein, Die Hofkapelle der deutschen Könige, vol. 1 : Grundlegung. Die karolingische Hofkapelle, Stuttgart, Anton Hiersemann, coll. « Schriften der Monumenta Germaniae historica » (no 16), , 251 p., p. 59.
Philippe Depreux, Prosopographie de l'entourage de Louis le Pieux (781–840), Sigmaringen, Jan Thorbecke Verlag, coll. « Instrumenta » (no 1), , 496 p. (ISBN978-3-7995-7265-1, lire en ligne), p. 114-115.
Louis Duchesne, Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule, t. II : L'Aquitaine et les Lyonnaises, Paris, Fontemoing et Cie, , 2e éd., 488 p. (lire en ligne), p. 74-75.
(de) Josef Semmler, « Zu den bayrich-westfränkischen Beziehungen in karolingischer Zeit », Zeitschrift für bayerische Landesgeschichte, vol. 29, , p. 344-424 (lire en ligne).