Assistant d'aide à la conduiteUn assistant d'aide à la conduite, aussi désigné comme outil d'aide à la conduite, avertisseur de zones dangereuses ou avertisseur de dangers, habituellement abrégé en AAC, est une aide à la conduite automobile signalant des « zones potentiellement dangereuses » aux utilisateurs du réseau routier. Par exemple, un assistant de navigation par géolocalisation permet après avoir programmé une destination de savoir situer l'usager sur son itinéraire. TerminologieLe terme «assistants d'aide à la conduite» est inventé en mai 2011 pour signaler sur des portions de routes des zones dangereuses[1]. Zone de dangerUne zone de danger est une zone où le conducteur d'un véhicule peut être amené à faire face à une difficulté de conduite plus grande en raison d'un risque particulier (embouteillage, accident, réduction de vitesse importante, etc.) qui nécessite une vigilance particulièrement pour éviter au conducteur la mise en danger de sa propre vie ou de celle d'un tiers. En particulier la loi française permet de signaler une portion de route dangereuse mais interdit de considérer un seul point de contrôle routier comme dangereux[1]. Différentes zones de dangerLes « zones de danger » peuvent être séparées en deux groupes :
Les dangers ou indications fixes (ou « permanents ») sont déjà généralement annoncés au travers de la Signalisation routière de danger ou un Panneau d'indication (tramway ou piétons) ou Panneau d'annonce de radar. La signalisation routière peut également être une signalisation temporaire ou dynamique. Les assistants à la conduite permettent à l'usager de bénéficier de ce type d'information au travers d'une application qui est actualisée plus fréquemment que les panneaux. Notion de « zone »En France, Afnor Certification avec INFOCERT a prévu une marque NF469 pour aider les éditeurs de logiciels à se mettre en conformité avec la règlementation[3],[4]. HistoriqueLe terme prend son importance après une réunion entre Claude Guéant et l'Association Française des Fournisseurs et Utilisateurs de Technologies et d'Aide à la Conduite (AFFTAC):
— Communiqué de presse de Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration, vendredi 27 mai 2011[5] En France, ils ont été créés pour remplacer les avertisseurs de radar à la suite du décret no 2012-3 du [6]. La conformité française des assistants d'aide à la conduite peut notamment être certifiée par la marque NF469[3]. En février 2013, le ministre de l'Intérieur décide la mise en place systématique d'un panneau d'annonce devant tous les nouveaux radars vitesse fixes[7]. En avril 2017, le ministre de l’Intérieur envoie à la Commission européenne un projet de décret visant à interdire le signalement des contrôles routiers via les assistants d'aide à la conduite[8]. Depuis 2016, Volvo a développé en Suède et en Norvège la notion d'alerte feux de détresse qui est présent, en série, sur certains modèles (XC40, S60, V60, etc.[9]). Le système est développé par Volvo Cars et Volvo Trucks. Le principe de ce système cherche à éviter des accidents en partageant la donnée sur la sécurité en temps réel grâce à la connexion au Cloud lors de l'allumage des feux de détresse des véhicules équipés du systeme[9]. Les promoteurs de l'« assistant feux de détresse » considèrent que le système est pertinent dans les angles morts ou au sommet des côtes[9]. Différents systèmesIl existe plusieurs catégories d'assistants d'aide à la conduite. On peut en définir comme suit:
Les « embarqués »Sur le même principe que les boîtiers, certains peuvent être communautaires. Ils sont rares mais peuvent avoir l'avantage de marcher même dans les tunnels car ils peuvent ne pas avoir de récepteurs GPS, étant directement liés au compteur. Restriction des signalementsEn France, à partir du 1er novembre 2021, le signalement de certains contrôles routiers particulièrement sensibles pourra être interdit sur les services électroniques d'aide à la conduite ou à la navigation par géolocalisation. Les préfets auront la possibilité de décider, sur demande des forces de l'ordre, de suspendre temporairement la localisation de certains contrôles routiers d'alcoolémie et de stupéfiants tandis que le ministre de l'Intérieur aura quant à lui cette possibilité s'agissant de contrôles en lien avec le terrorisme ou un enlèvement[11]. La Sécurité routière précise que « les contrôles de vitesse ne sont pas inclus, dans la mesure où leur signalement permet d'obtenir le résultat espéré, à savoir de faire ralentir les conducteurs »[11]. Notes et références
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