Son point culminant se trouve au sommet de la tête de Nayemont à 965 mètres d'altitude.
Hameaux
La commune est composée de 23 hameaux : les hameaux (Bulmont, la Charmelle, le Clair-Sapin, Devant-lès-Voids, la Feigne-des-Œillets, la Forge, la Grain, Grande-Fouye, les Hennottes, Lionfontaine, Mariémont, le Perhis, le Popet, Pré-Babel, la Querelle, Remponiotte, Rondpré, Roulier, Sarimont, les Seuchaux, Sous-Nayemont, les Spéchis et la Vraie-Feigne).
Mariémont a longtemps constitué le centre de la commune, étant l'un des hameaux le plus importants et le plus ancien. Le point central des Arrentès est désormais le Houssot.
Sismicité
La commune se trouve en zone de sismicité modérée[2].
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau la Corbeline, le ruisseau le Bheumey, le ruisseau le Rayrand, le ruisseau le Xave et le ruisseau de Lenvergoutte[3],[Carte 1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 379 mm, avec 14,3 jours de précipitations en janvier et 11,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gérardmer », sur la commune de Gérardmer à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 9,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 797,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Au , Arrentès-de-Corcieux est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gérardmer, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[15]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (71,4 %), prairies (13,2 %), terres arables (11 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Anciennes mentions : Les Arrentez de Corsieux (1711), Arrentés du ban de Corcieux (1753), Arzentés de Corcieux (an II)[19].
Histoire
Les Arrentès dépendaient du bailliage de Bruyères. Au spirituel, la commune dépendait de la paroisse de Corcieux, doyenné d’Épinal.
Dès 1790, Les Arrentès font partie du canton de Corcieux. Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Libre-Forge[20].
Le , pendant l’invasion allemande, la mairie-école et les archives ont été détruites par un incendie. La mairie a été reconstruite en 1871.
Le 6 juin 1944, les maquisards de Corcieux et de ses environs (Les Arrentès, La Chapelle devant Bruyères, La Houssière, Taintrux, Biffontaine...) se lancent à l'attaque de l'occupant : ils sont les seuls des Vosges à répondre à l'appel de la BBC[21]. Quelques centaines d'hommes contre l'armée allemande, le combat inégal se termine par l'exécution des résistants : 70 personnes sont fusillées et 104 déportées. Malgré son échec prévisible, le baroud du maquis de Corcieux et de ses environs aura atteint un but : créer dans les Vosges un abcès de fixation des troupes occupantes durant les premiers jours du débarquement en Normandie.
L' Association du Souvenir des Evènements du Maquis de Corcieux (ASEMC) fait renaître progressivement les chemins de mémoire[22].
La commune s'est opposée à l'installation d'éoliennes[23].
En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[25] :
total des produits de fonctionnement : 188 000 €, soit 999 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 117 000 €, soit 623 € par habitant ;
total des ressources d’investissement : 34 000 €, soit 183 € par habitant ;
total des emplois d’investissement : 61 000 €, soit 325 € par habitant.
endettement : 0 €, soit 0 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d’habitation : 23,72 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 37,60 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 28,23 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
cotisation foncière des entreprises : 0,0 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : Médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 200 €[26].
Population et société
Démographie
Les habitants sont nommés les Arrentais et les habitantes les Arrentaises[27].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2022, la commune comptait 177 habitants[Note 3], en évolution de +0,57 % par rapport à 2016 (Vosges : −2,96 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La commune est presque entièrement constituée de fermes[35] et d'habitations éparses. On peut distinguer :
les Censes (Beau-Soleil, Behemex, Blainfaing, le Champté, le Chapon, Chennezelle, les Collieures, Derrière-Nayemont, la Feigneule, Froide-Fontaine, les Gouttelles, les Heuteaux, les Houssots, Lairdoyaux, Lambermeix, le Ma-Pré, le Molfaing, le Neuf-Pré, la Nolle, l'Oiseaupré, les Ombris, la Peute-Racine, le Pré-de-la-Fosse, le Pré-Vinel et Sarifaing).
les fermes (Au-Haut-de-Langue, la Chaume et Raing-du-Stagis).
les métairies (le Faing-Morel, le Fenêt-de-Nayemont, Lenvergoutte, Vardompré et la Voinerie)[36].
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Schéma Régional Éolien Lorraine (SRCAE/SRE). Par Décision no 397923 du , le Conseil d’État annule le Schéma Régional Éolien de la Lorraine et rejette le pourvoi de la ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat.