Un nouveau découpage territorial des Vosges entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 27février 2014[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[5]. Dans les Vosges, le nombre de cantons passe ainsi de 31 à 17. Le nombre de communes du canton de Gérardmer passe de 3 à 17.
Au premier tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballotage : Gilles Laurent et Valérie Ritter (FN, 29,2 %) et Éliane Ferry et Guy Martinache (DVD, 27,0 %), pour un taux de participation de 51,8 % des inscrits[15] contre 52,7 % au niveau départemental[16] et 50,2 % au niveau national[17]. Au second tour, le ticket Ferry-Martinache (DVD) est élu avec 63,8 % des voix exprimées et un taux de participation de 51,8 %[18].
Élections partielles de 2016
Les élections départementales de 2015 dans le canton sont annulées par le tribunal administratif de Nancy, qui rejette les comptes de campagne du binôme divers droite[19]. Des élections partielles sont par conséquent organisées les 2 et 9 octobre 2016. Au second tour, Gilbert Poirot et Jacqueline Valentin (DVG) sont élus avec 52,2 % des suffrages exprimés face à Franck Lemaire et Élisabeth Klipfel (DVD)[20].
Élections de 2021
Le premier tour des élections départementales de 2021 — marqué par un très faible taux de participation (33,3 % au niveau national[21], 33,1 % au niveau départemental[22], et 30,7 % dans le canton[23]) — place en ballotage deux binômes : celui de Thomas Gion et Élisabeth Klipfel (DVD, 31,3 %) et celui des sortants, Gilbert Poirot et Jacqueline Valentin (DVG, 28,3 %)[23]. Au second tour, le binôme Gion-Klipfel (DVD) l’emporte sur le binôme DVG sortant, avec 55,1 % des suffrages exprimés, là encore avec un faible taux de participation (32,5 % dans le canton)[23].
Composition
Avant 2015
Liste des communes du canton avant le redécoupage de 2014
Lors du redécoupage de 2014, le canton de Gérardmer comprenait dix-sept communes entières[2].
À la suite de la création de la commune nouvelle de Granges-Aumontzey au , par regroupement entre Granges-sur-Vologne et Aumontzey, le canton comprend désormais seize communes entières.
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[26].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[14].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).