Anton Cottier
Anton-Moritz Cottier, né le à Jaun (originaire de la même commune) et mort le à Fribourg, est une personnalité politique suisse du canton de Fribourg, membre du Parti démocrate-chrétien. Il est conseiller aux États de 1987 à 2003. BiographieAnton-Moritz Cottier naît le à Jaun. Il est originaire de sa commune natale[1]. Il est le fils de Albert-Roman Cottier (1893-1977) docteur en droit, président du Grand Conseil du canton de Fribourg et de Lina Vonlanthen (1903-1991)[2]. Il épouse Danielle de Techtermann en 1977 à Fribourg et Barberêche. Il étudie le droit en allemand à l’Université de Fribourg[3]. Avocat, bilingue français-allemand, il pratique à Fribourg dès 1973. Il préside le HC Fribourg (depuis 1997, le HC Fribourg-Gottéron SA) de 1977 à 1984 et le fait entraîner par le Canadien Gaston Pelletier de 1978 à 1982[4],[5]. Il meurt le vendredi à 62 ans[4]. Parcours politiqueMembre du Parti démocrate-chrétien depuis 1973, il siège comme député au Grand Conseil fribourgeois de 1976 à 1987[3]. Il y dirige le groupe démocrate-chrétien[4]. Il est également membre de l’exécutif de la ville de Fribourg, comme conseiller communal (Directeur de la police) de 1982 à 1991[3],[6]. Il préside le Parti démocrate-chrétien du canton de Fribourg jusqu'en 1994[7]. Élu au Conseil des États en 1987 après le départ de son collègue de parti Pierre Dreyer, il le préside en 2002 avant de se retirer à l’occasion des élections fédérales de 2003[3],[4]. Il est président de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique de 1997 à 1999, après en avoir été vice-président pendant deux ans[1]. Il travaille également au sein de la Commission d’enquête parlementaire (CEP) qui s’est occupée de l’affaire des fiches au sein du Département fédéral de justice et police (DFJP)[4]. En 1992, il s'engage en faveur de l'adhésion de la Suisse à l'Espace économique européen[3]. Il préside également le Parti démocrate-chrétien (PDC) durant près de trois ans entre 1994 et 1996, fonction à laquelle il succède à Carlo Schmid-Sutter[3]. À ce poste, il est critiqué pour son caractère peu médiatique, mais est reconnu pour les compromis qu'il parvient à trouver avec les autres partis politiques[6]. Il cherche notamment une coopération plus étroite avec le Parti radical-démocratique face au Parti socialiste suisse et à l'Union démocratique du centre[6],[7]. Notes et références
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