Le territoire communal est traversé par la route départementale 50, ainsi que par deux sentiers de grande randonnée : le GR 36 et le GR 64, les deux se rejoignant et faisant tronçon commun passant par le bourg.
Communes limitrophes
Allas-les-Mines est limitrophe de sept autres communes, dont Saint-Germain-de-Belvès au sud-ouest sur moins de 200 mètres. À l'ouest, le territoire communal de Marnac est distant de moins de 100 mètres.
Les limites communales de Allas-les-Mines et celles de ses communes adjacentes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Allas-les-Mines est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[3].
Elle est dans le causse de Daglan, au sud-ouest autour de Daglan, entre Saint-Cyprien, Domme et Villefranche-du-Périgord, vaste ensemble éclaté présentant de nombreux faciès calcaires, constitués principalement de pelouses sèches, de steppes, et de forêts perdant leurs feuilles en hiver.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j6-7, date du Kimméridgien terminal au Tithonien, composée de calcaires micritiques en petits bancs alternant avec des bancs marneux à lumachelles. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 807 - Le Bugue » et « no 808 - Sarlat-la-Canéda » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et leurs notices associées[6],[7].
terrasses sous-flandriennes indifférenciées : sables, graviers et galets localement de grande taille (Weichsélien - '-Wurm'-)
Fxb(b) :
Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée : limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien - Riss)
Fwb(D) :
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5) : argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Cénomanien sup. : Argiles vertes à gris bleu gypsifères et pyriteuses à huîtres, argiles vertes azoïques, à niveaux de lignites dans la partie inférieure (formation du Dantou)
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 56 m et 250 m[8],[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 7,04 km2[8],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 7,26 km2[5].
L'Antinol[20], long de 2,57 km, naît sur la commune voisine de Veyrines-de-Domme, marque la limite orientale de la commune sur plus d'un kilomètre, face à Veyrines-de-Domme et Castelnaud-la-Chapelle, et se jette dans la Dordogne en rive gauche à Envaux.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence avec la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[23].
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[24].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 873 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[25]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pays de Belvès à 8 km à vol d'oiseau[26], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 888,2 mm[27],[28]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[29].
Milieux naturels et biodiversité
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Allas-les-Mines[30],[31]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[32].
ZNIEFF
Allas-les-Mines fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[33],[34], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[35].
Urbanisme
Typologie
Au , Allas-les-Mines est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[36].
Elle est située hors unité urbaine[37]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[37]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[38],[39].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (49,9 %), zones agricoles hétérogènes (28,3 %), terres arables (16,3 %), eaux continentales[Note 4] (5,4 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1999, 2005 et 2008[44],[42]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne amont » approuvé le , pour les crues de la Dordogne[45],[46].
Allas-les-Mines est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[47]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[48],[49].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[50]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[51]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[52]. 41,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[53].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[42].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 6] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[55].
Toponymie
La première mention écrite connue du lieu apparait en 1218 sous la forme Alas, puis sous la forme latine Alatum en 1365[56]. On trouve également en 1643 la paroisse nommée Alat de Ferrières[réf. nécessaire]. Ensuite, la commune s'est appelée Alat, Allas de Berbières puis Allas-de-Berbiguières[57],[8]. Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale, elle a porté le nom d'Allas-l'Égalité. En 1910, En 1910 Allas-de-Berbiguières devient Allas-les-Mines[8].
Le nom d'Allas-les-Mines peut provenir soit d'Alacius[58], personnage d'origine gallo-romaine, soit du peuple des Alains, envahisseurs de la Gaule au début du Ve siècle[56]. La seconde partie du nom s'explique par les anciennes mines de charbon situées sur le territoire communal[56].
En occitan, la commune porte le nom d'En Alaç[57] ou d'Alàs[58].
Histoire
Le village était occupé à l’époque gallo-romaine puisque les fouilles de 1956 prouvent l’existence d’une exploitation vinicole[59] avec un fouloir, l’emplacement d’un pressoir, la découverte de pièces de monnaie, un bronze datant de Vespasien, un autre de Trajan, cinq antoniniens allant de Gallien à Tetricus Ier, des tessons de céramique commune[60].
Sous Louis XV, selon un rapport de l'intendant de Guyenne, Me Jully en 1746, 28 maisons composent le bourg. Une épidémie frappe le village : 30 morts et 25 personnes alitées, sérieusement malades : serait-ce la peste, ou le choléra ?
Les mines de lignite ont occupé jusqu’à 1 248 employés. Jusqu’en 1956, une usine à chaux a employé jusqu'à 220 ouvriers.
Politique et administration
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[61],[62].
Les habitants d'Allas-les-Mines se nomment les Allacois[67].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[69].
En 2022, la commune comptait 195 habitants[Note 8], en évolution de −6,25 % par rapport à 2016 (Dordogne : +0,37 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2021[71], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 75 personnes, soit 39,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (9) a diminué par rapport à 2015 (16) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,4 %.
Activités hors agriculture
24 établissements marchands non agricoles sont économiquement actifs en 2021 à Allas-les-Mines[Note 9],[72].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,2 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 24 entreprises implantées à Allas-les-Mines), contre 28,2 % au niveau départemental[73].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 10 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 6 en 2000 puis à 6 en 2010[76] et enfin à 5 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations (passant de 15 825 à 6 328)[77],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 222 ha en 1988[76] à 173 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22[76] à 35 ha[Carte 6].
Château de Goudou : la tour centrale serait du XIIe siècle.
Ruines d'un monastère
Église Sainte-Croix, le clocher du XIIe siècle recèle un escalier en colimaçon.
La maison du Pêcheur à Envaux.
Musée « La rue du temps qui passe » (collection Boom), créé en 2017 : sur plus de 1 000 m2, reconstitution d'un véritable quartier du début du XXe siècle avec plus de vingt-cinq commerces d'antan[78].
Parti : au premier d'argent à une fasceondée d'azur, accompagnée en chef d'un pressoir de sinople, cerclé de sable accompagné en chef de deux grappes de raisin de sinople et d'un tourteau de sable en pointe, au second d'azur à deux taureaux d'or l'un sur l'autre.
Détails
Fasce ondée pour la rivière la Dordogne. Le pressoir et les grappes de raisin pour la passé viticole. Le tourteau de sable (noir) évoque les mines de lignite et les deux bœufs pour la famille de Touchebœuf. Création adoptée par la commune le .
↑Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
↑La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[54].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[75].
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
↑Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».