Alfred KleinAlfred Klein
Alfred Klein est un résistant français, né à Haguenau (alors en Allemagne) le et exécuté par les Allemands le à Clermont-Ferrand. BiographieIl était étudiant à la faculté de droit de l'Université de Strasbourg quand il fut mobilisé en 1939 après l'agression allemande contre la Pologne et le début de la guerre. Soldat audacieux, il fut capturé par les Allemands lors d'une patrouille de reconnaissance trop proche de la ligne de front, mais il réussit à s'échapper et, après la débâcle de 1940, il se retira à Chamalières, où il devint instituteur[1]. Mais ce n'était qu'une apparence car en secret il travaillait pour la Résistance dont il devint à partir de un organisateur actif et un des dirigeants. Il faisait partie du réseau « Les Ardents »[2],[3]. Il s'occupait de tout, cachant des aviateurs alliés abattus, distribuant armes et explosifs, sabotant des installations nazies et falsifiant des documents officiels. Les archives de la Résistance lui reconnaissent entre autres le sabotage réussi de l'aérodrome d'Aulnat, occupé par les Allemands. Le , il fut trahi[4] puis arrêté par la Gestapo en compagnie de son cousin Rodolphe Rischmann. Même sous la torture, il refusa de parler. Le , il fut exécuté comme le fut le lendemain Henri Weilbacher qui avait été son camarade à la faculté de droit et comme devait l'être, six semaines plus tard, François Marzolf. Avant de mourir, il écrivit cette lettre poignante qui devait être lue aux élèves chaque année après la Libération à l'école primaire Jules-Ferry de Chamalières où il enseignait[5] :
Après l'exécution, il fut enterré de manière anonyme au cimetière des Carmes de Clermont-Ferrand. Le , eut lieu au cimetière la reconnaissance de son corps ainsi que de ceux de quatorze autres fusillés, dont son cousin Rischmann et le commissaire Marc Juge[6]. Il repose désormais auprès de ses parents et de sa sœur au cimetière de Haguenau (Bas-Rhin). Distinctions
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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