Alfarrasí
Alfarrasí (en castillan, nom officiel) ou Alfarrasí, également Afarassí (en valencien[1]) est une commune de la province de Valence, dans la Communauté valencienne, en Espagne. Elle est située dans la comarque de la Vall d'Albaida et dans la zone à prédominance linguistique valencienne[2]. Sa population s'élevait à 1 284 habitants en 2013. Géographie
La commune est située au centre du Vall d'Albaida, sur la rive gauche du rio Albaida, au voisinage de son confluent avec le rio Clariano. L'altitude moyenne est de 200 m. Le territoire municipal est peu accidenté, et n'a pas de hauteurs importantes, à l'exception d'un petit promontoire, sur lequel se trouve un ermitage. Le sol est blanchâtre, à cause des marnes et argiles qui le constituent. Les rios Albaida et Clariano forment les limites Est et Sud; le premier alimente le canal d'irrigation d'Alfarrasí. Le village est traversé par la route de Valence à Alicante, au voisinage de laquelle il se développe. Depuis Valence, on accède à la localité par la A-7, avant d'emprunter la N-340. Localités limitrophesLe territoire municipal de Alfarrasí est voisin de celui des communes suivantes : Benisuera, Guadasequies, Montaverner, Ollería, Palomar et Sempere, toutes situées dans la province de Valence. HistoireLe nom de la commune est d'origine arabe. Sa conquête par le roi Jacques Ier d'Aragon date de 1244. Son premier seigneur fut Llorenç Rocafull. De 1244 à 1707, le village appartint au gouvernorat de Xàtiva, et dépendit ecclesiastiquement de Benigánim jusqu'en 1542. De nombreux morisques y habitaient, et, après leur expulsion, le lieu fut pratiquement dépeuplé jusqu'en 1625. Au milieu du XVIIIe siècle, la maison de Fuenteclara le vendit aux enchères pour pouvoir payer ses créanciers. En 1813, les Français installèrent un détachement militaire au lieu-dit la Batería. De 1822 à 1833, avec la nouvelle répartition territoriale résultant des Cortes de Cadix, la municipalité fit partie de la province de Xàtiva. DémographieAprès une forte émigration vers l'Amérique du Sud au début du XXe siècle, la population va croître de nouveau à partir des années soixante, avec l'implantation d'industries textiles et du plastique. Lors du recensement de 2001, 84,11 % des habitants déclaraient savoir parler le valencien.
AdministrationAux élections de 2003, le PP a obtenu 6 sièges au conseil municipal, contre 3 au PSPV-PSOE. Liste des maires, depuis les premières élections démocratiques, en 1979.
ÉconomieLa principale production est le raisin de table, suivi par les céréales, les olives, et, de façon moins importante, par les caroubes et les fruits, notamment certaines variétés de pêches. Les cultures irriguées, sur les terres proches de la rivière, concernent essentiellement les céréales et les légumes, consommés localement. L'activité industrielle s'est développée récemment, elle produit des paniers en plastique et des tricots. Il y a une importante usine de serviettes. PatrimoineMonuments religieux
Gastronomie
Fêtes localesLes fêtes locales sont les fêtes paroissiales, et celles des Moros y Cristianos. Durant la seconde quinzaine d'août, on célèbre les fêtes du Christ à l'Agonie, de San Roque (patron du village) et de la Vraie Croix (Vera Creu). À Pâques, on célèbre "L'Angelet de la corda". Notes et références
Voir aussiSources
Article connexeLiens externes
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