6 août : débuts des véritables combats en Alsace et en Lorraine[3]. Bataille de Forbach-Spicheren[4] également appelée bataille de Spicheren[5] ou bataille de Forbach[6] s'est déroulée le lors de la guerre franco-prussienne, à quelques kilomètres au sud de Sarrebruck. Cette bataille est assez méconnue, principalement parce que les grandes batailles ultérieures (Mars-la-Tour, Saint-Privat, etc.) l'ont quelque peu reléguée dans l'ombre. Pourtant l'invasion allemande en découle directement.
8 août : début du siège de Bitche[7] qui va durer jusqu'au 26mars1871 et soutint un siège héroïque sous le commandement du gouverneur de la place : le commandant Louis-Casimir Teyssier et du chef des troupes de la place: le commandant Geniès-Hippolyte Bousquet.
Combats indécis de l'armée du maréchal Bazaine à Borny-Colombey (bataille appelée également Colombey-Nouilly du côté allemand. Il s'agit d'un combat entre les arrière-gardes de l'« armée de Metz » sous les ordres du maréchal Bazaine et les avant-gardes de la Ire armée allemande sous les ordres du général Karl Friedrich von Steinmetz. (Armée de Metz)
L'Empereur quitte Metz avec le prince impérial en direction de Verdun[9]
Bataille de Saint-Privat[11], d'Amanvillers au nord-ouest de Metz, en Moselle, où les troupes du maréchal Bazaine subissent une défaite qui lui retire toute possibilité de sortir de Metz (Armée de Metz).
9 octobre : Combat de Rambervillers dans les Vosges (Armée de l'Est). 200 gardes nationaux barricadés résistent pendant un jour à 2000 prussiens. Des représailles seront exercées sur les civils[8].
28 octobre : Capitulation du maréchal Bazaine à Metz livrant à l'ennemi près de 150 000 prisonniers et un matériel considérable (Armée de Metz)[17]. Les drapeaux des unités françaises qui n'ont pas été détruits sont emmenés à Berlin[8].
29 octobre : reddition de Metz[18], les troupes allemandes entrent dans Metz le 31.
17 avril à Montigny-lès-Metz : Georges Saint-Paul, mort le à Genillé, médecin militaire et chercheur français. Médecin général, il est l'auteur d'une œuvre à la fois littéraire et scientifique sous les pseudonymes de : G. Espé de Metz et Dr Laupts.
7 juillet à Nancy : Albert François Larteau, artiste peintre français, décédé dans le 4e arrondissement de Paris le . Présenté par Jules Lefebvre à l'école des Beaux-arts de Paris en 1889, il est élève de Benjamin-Constant et de Gustave Moreau. Il poursuit sa carrière d'artiste peintre comme professeur de dessin et de peinture puis devient inspecteur de l'enseignement du dessin de la ville de Paris. Il signe Albert Larteau.
18 août à Metz : Charles Ardant du Picq né à Périgueux le , colonel et théoricien militaire français. Charles Ardant du Picq appartient à une ancienne famille de la bourgeoisie de Limoges. Les Ardant sont attestés comme maîtres orfèvres à Limoges à la fin du XVIe siècle. Son aïeul, Nicolas Ardant, ajoute à son patronyme le nom de terre « du Picq » au XVIIIe siècle.
↑ abcdefg et hLaurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine : des premiers Celtes à nos jours, Nancy, Editions place Stanislas, , 221 p. (ISBN9782355780387), p. 162
↑ ab et cJean Vartier, La vie quotidienne en Lorraine au XIXe siècle, Hachette littérature, , 32 p. (lire en ligne), p. 18
↑Journal officiel de la République française du 15 août 1870.
↑Michael Howard, The Franco-Prussian War, New York, Dorset Press. 1990, p. 157 [Première édition : 1961]. (ISBN0-88029-432-9).
↑ abcdef et gLaurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine : des premiers Celtes à nos jours, Nancy, Editions place Stanislas, , 221 p. (ISBN9782355780387), p. 164
↑Alsace Lorraine, histoire d'un pays perdu de 1870 à nos jours - François Roth - Éditions Place Stanislas 2010 - (ISBN978-2-35578-050-9) - Page 16
↑la ferme de Bellecroix est à 6 kilomètres de Metz
↑La Maison Rouge était une ancienne auberge, transformée au début du XIXe siècle en brasserie et qui était située le long de la route de Metz à Thionville, sur le ban de Woippy
↑ a et bLaurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine : des premiers Celtes à nos jours, Nancy, Editions place Stanislas, , 221 p. (ISBN9782355780387), p. 163
↑Son nom a été déformé en Pierrette-Marie Crampel dans les dictionnaires car le nom de famille de sa mère est Pierret. Dans tous les catalogues d'expositions et les articles de journaux, son nom reste Marie Crampel