Colmatage de la source miraculeuse de sainte Libaire, à Grand[2]. Sur le site sera construite l'église Sainte Libaire de Grand.
La Lorraine est la province du royaume qui compte le plus de routes relativement à sa superficie. Leur étendue était de 621 lieues[3][pertinence contestée].
Mars - Avril 1789 : 52 députés lorrains et évêchois élus aux états généraux sont envoyés à Versailles[4]. Les députés du clergé étaient plutôt acquis aux "idées nouvelles" à l'exception notoire de Monseigneur de La Fare. Les députés du tiers état étaient 27 juristes et un médecin[5].
François de Neufchateau, député suppléant aux États Généraux, participe activement à la rédaction des cahiers de doléances.
Sont élus députés du futur département de la Meurthe (actuelle Meurthe-et-Moselle) : Claude Ambroise Régnier, élu le , par le bailliage de Nancy, député du tiers état aux États généraux, où il siège au comité de constitution; Charles Louis de Ludre de Frolois, élu, le , député de la noblesse aux États généraux par le bailliage de Nancy, il vota constamment avec la minorité, se montra l'ennemi des réformes, et signa les protestations des 12 et ; Joseph Prugnon : élu le , député du tiers état aux États généraux par le bailliage de Nancy, il appartint à la majorité de l'Assemblée constituante, prêta le serment du Jeu de paume, fit partie du comité des rapports, fut commissaire à la fabrication des assignats, et prit une part assez importante aux délibérations.
Sont élus députés de l'actuel département de la Meuse : Claude Hubert Bazoche : député du tiers état aux État-généraux de 1789 pour le bailliage de Bar-le-Duc et siège avec les modérés; Jean-Baptiste Aubry : représentant le clergé.
sont élus députés du futur département de la Moselle : François Nicolas Anthoine (parfois nommé François-Paul-Nicolas Anthoine), né à Boulay-Moselle, le , mort à Metz, le , député du bailliage de Sarreguemines aux États généraux de 1789 et de la Moselle à la Convention nationale; Jean-Georges-Charles Voidel, devient président du Comité des Recherches, il est à ce titre, un personnage puissant. En effet, ce Comité est l'organe policier de cette époque; Louis Verdet, élu, le , député du clergé aux États généraux par le bailliage de Sarreguemines; Adam Philippe de Custine représentant de la noblesse de Metz aux états généraux, il vote souvent avec la noblesse libérale de La Fayette, et fait partie des premiers à se rallier au tiers état. S’il vote la Déclaration des droits de l’homme, il défend en revanche les prérogatives royales, en prenant la défense des émigrés et celle des biens du clergé.
: le régiment Suisse de Lullin de Châteauvieux[7] est logé au quartier-neuf de Nancy ou quartier de l'Opéra aussi appelé Grand quartier.
22 décembre : la France est découpée en 83 départements, le texte sera définitivement promulgué le 4 mars 1790. La Lorraine est composée des départements de la Meurte (écrite ainsi sur la première carte, devenue la Meurthe) portant le numéro 52, la Meuse le 53, la Moselle le 55 et les Vosges le 82[8].
Presse écrite
Création à Nancy du Bulletin de l'Assemblée nationale Variante du titre, 22-25 septembre 1789 :Extrait de différens journaux, paraissant 4 fois par semaine[9].
Jean Colombier, né à Toul (Meurthe-et-Moselle) le , est un médecin militaire, chirurgien et hygiéniste français. Il est surtout connu pour son rôle dans la réforme de l'organisation médicale en France.
↑Jérôme Prod'homme Jérôme Prod'homme, « Chateau-salins c'est ici », sur francebleu.fr, (consulté le ).
↑La plaine vosgienne à l'époque gallo-romaine. Soulosse-sous-saint-Elophe. Liffol-le-Grand. Grand, Itinéraire du patrimoine, éditions Serpenoise, 1994, no 58, p. 18 (ISBN2-87692-211-8)
↑Cardinal Mathieu, écrivain lorrain né à Einville (54), Professeur au petit séminaire de Pont-à-Mousson, puis évêque d'Angers, archêveque de Toulouse, cardinal de curie à Rome, membre de l'Académie française, mort à Londres en 1908 - (L'ancien régime en Lorraine et Barrois d'après des documents inédits (1698-1789) page 207)
↑ ab et cLaurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine : des premiers Celtes à nos jours, Nancy, Editions place Stanislas, , 221 p. (ISBN9782355780387), p. 149
↑Paul Lesourd, La Lorraine, le Barrois, les trois-évêchés dans l'histoire de la France et, demain, de l'Europe, Paris, Editions G.L.D., , 270 p., p. 169