Élections législatives portugaises de 1980
Les élections législatives portugaises de 1980 (en portugais : Eleições legislativas portuguesas de 1980) se sont tenues le afin d'élire les 250 députés de la deuxième législature de l'Assemblée de la République pour un mandat de quatre ans. Le scrutin est de nouveau remporté à la majorité absolue par l'Alliance démocratique (AD), coalition de centre droit. ContexteLe , la « révolution des Œillets » initiée par le Mouvement des Forces armées (MFA) renverse le régime autoritaire de l'État nouveau instauré plus de quatre décennies plus tôt. Après les élections législatives du , le Portugal connaît une forte instabilité politique puisque cinq gouvernements se succèdent en à peine trois ans. Le dernier cabinet, formé en par l'indépendante Maria de Lourdes Pintasilgo, convoque des élections législatives « intercalaires » — car elles ne feront que terminer la législature en cours — le de cette même année. La victoire revient sans conteste à la coalition de centre droit de l'Alliance démocratique (AD) emmenée par Francisco Sá Carneiro et composée des libéraux, des chrétiens-démocrates et des conservateurs monarchistes. Avec 46,5 % des voix, l'AD totalise 128 députés sur 250, soit une très courte majorité absolue en sièges. Le Parti socialiste (PS), première formation du pays depuis , est relégué à la deuxième place avec moins de 30 % des suffrages exprimés et 74 députés. Il est suivi de l'Alliance du peuple uni (APU), formée par les communistes et les nationalistes de gauche, qui rassemble plus de 19 % des bulletins de vote et 47 parlementaires. Cette large victoire est confirmé aux élections locales qui se tiennent deux semaines plus tard et où l'AD, qui ne se présente pas unie dans toutes les communes, rassemble plus de 49 % des suffrages exprimés. Seulement un mois après le scrutin, Sá Carneiro constitue un gouvernement majoritaire de coalition. Celui-ci sait son mandat de courte durée puisque de nouvelles élections doivent être convoquées dès le mois d'. À cette occasion, l'AD et l'APU sont reconduites tandis que le Parti socialiste former sa propre alliance, le Front républicain et socialiste (FRS) qui l'associe à deux petites formations, l'Action sociale-démocrate indépendante (ASDI), formée par des dissidents de centre gauche du PPD/PSD, et l'Union de la gauche pour la démocratie socialiste (UEDS), située plus à gauche. Mode de scrutinLe mode de scrutin retenu, fixé par la loi électorale du , prévoit l'élection des députés au scrutin proportionnel suivant la méthode d'Hondt, connue pour avantager les partis arrivés en tête. La loi électorale, conformément aux dispositions constitutionnelles, établit le nombre de députés à 250, le maximum autorisé. Les députés sont élus dans 22 circonscriptions électorales, à savoir les 18 districts du Portugal, les Açores, Madère, l'Europe, et le reste du monde. Principaux partis et chefs de file
RésultatsScores
AnalyseConséquencesNotes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes
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