Référendum portugais sur l'interruption volontaire de grossesse de 2007
Un référendum sur l'interruption volontaire de grossesse s'est tenu au Portugal le pour décider ou non de la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse jusqu'à dix semaines après la fécondation. La faible participation des électeurs a invalidé le résultat du référendum. Le référendum est l'accomplissement d'une promesse électorale par le Parti socialiste du premier ministre José Sócrates au pouvoir. Les résultats officiels du référendum montrent que 59,25 % des votants ont approuvé la proposition mise aux voix populaires, et 40,75 % l'ont rejetée. Cependant, il n'y a eu que 43,61 % de participation ; or les référendums au Portugal ne sont valides que si le taux de participation dépasse les 50 %. Le premier ministre Sócrates a annoncé qu'il essaierait de légaliser l'avortement en passant par le Parlement. HistoireLa question de la dépénalisation de l'IVG fut posée en juin 1998 dans un précédent référendum. Une très courte majorité (50,07 % NON et 48,28 % OUI, les bulletins blancs et nuls étant pris en compte) avait refusé la proposition. Le référendum, alors tenu au mois de juin n'avait de toute façon rassemblé que 32 % des électeurs. Le parti socialiste, à l'origine divisé sur la question, a modifié son positionnement pour le oui lors du référendum de 2007. Situation légaleSelon la loi en vigueur au moment du référendum, les avortements sont autorisés :
La nouvelle loi aurait autorisé les avortements sur requête jusqu'à la dixième semaine. QuestionLa question posée lors du référendum était :
« Acceptez-vous la dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse, si elle est effectuée, selon le choix de la femme, dans les dix premières semaines dans un établissement de santé autorisé par la loi[2] ? » Positions politiquesLes principaux partis du Portugal listés ici se sont positionnés pour le référendum. Ils ont appelé à voter OUI ou NON à la légalisation de l'IVG :
SondagesUn sondage de Aximage/Correio da Manhã, en , montrait que 61 % de l'électorat portugais approuvaient la proposition, contre 26 %, alors que 12 % étaient « incertains »[3]. Une enquête d' rendait des conclusions similaires[4]. Cependant, un sondage de mi- a vu le soutien descendre de 38 à 28 points[5]. Lien externe
Notes et références
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