Zecharia SitchinZecharia Sitchin
Zecharia Sitchin, né le à Bakou en Union soviétique et mort le à New York[1], est un écrivain américain d'origine soviétique. Ses théories, mêlant celle du néo-évhémérisme et celle du dessein intelligent de type extraterrestre, sont considérées comme pseudo-scientifiques par les scientifiques et les historiens. Mondialement connu pour ses écrits, il était également homme d'affaires et agent du Mossad[2]. BiographieZecharia Sitchin naît le à Bakou (RSS d'Azerbaïdjan, URSS) dans une famille juive, mais vit par la suite en Palestine mandataire où il s'intéresse à l'archéologie du Proche-Orient. Il étudie à la London School of Economics and Political Science, puis est diplômé en économie à l'université de Londres. Éditeur et journaliste en Israël, il s'installe ensuite à New York en 1952. En 1976 il publie La Douzième Planète, qui rencontre un grand succès populaire. Ses livres sont traduits dans une douzaine de langues et à plusieurs millions d'exemplaires, malgré la fantaisie des thèses qu'il y développe. Depuis sa mort, sa nièce, Janet Sitchin, a édité des livres faits d'extraits choisis des Chroniques terriennes et enrichis de lettres, d'articles et de conférences inédits[3]. ThéoriesLes AnnunakiDans ses livres Zecharia Sitchin expose ses hypothèses sur l'origine de l'Humanité, fondées sur ses traductions personnelles (et controversées par les spécialistes) de tablettes cunéiformes de l'époque prébabylonienne. Il attribue la création de l'humanité aux Annunaki, divinités sumériennes qu'il présente comme étant des extraterrestres qui, venus sur Terre pendant la Préhistoire, auraient été divinisés par les premiers hommes. La Mésopotamie aurait été la première colonie terrienne de ces visiteurs venus de l'espace. Les Anunnaki auraient créé l'Homo sapiens en croisant leurs propres gènes avec ceux de l'Homo erectus, pour ensuite l'utiliser comme esclave pour l'extraction de matières premières (de l'or principalement) nécessaires à la protection de l'atmosphère, alors en danger, de leur propre planète Nibiru. On peut d'ores et déjà remarquer que, l'homme partageant plus de 98 % de gènes avec le chimpanzé, il en partage sûrement bien plus avec l'Homo erectus ; on peut dès lors se demander où sont ces fameux gènes dans notre patrimoine. Cependant, on parle de plusieurs dizaines de milliers de gènes pour le génome humain. Ainsi, la différenciation entre l'homme et le singe, même si elle ne s'exprime que sur un faible pourcentage, est représentée tout de même par des milliers de gènes. On peut alors comprendre que même avec finalement peu de gènes différents en pourcentage, les phénotypes en résultant peuvent façonner une espèce bien différente. Ce qui aurait laissé une fenêtre de crédibilité à son hypothèse si elle ne rentrait pas en contradiction directe avec l'évolution unifiée, théorie scientifique dont la solidité s'appuie sur les très nombreuses preuves dans les différentes branches de la sciences. Ces hypothèses sont reprises dans les livres de l'Anglais David Icke sur la fraternité babylonienne, mais, contrairement à lui, Sitchin ne considère pas que les Anunnaki ont une origine reptilienne. Le Français Anton Parks (es) décrit dans son livre Le Secret des étoiles sombres la genèse des Anunnaki, vus comme des reptiliens. L'une des hypothèses de Sitchin revisite le mythe de Lucifer, l'ange rebelle qui osa s'approcher des humains malgré un interdit divin. Il s'agirait en fait d'un renégat anunnaki, peut-être Enki, qui n'aurait pas supporté que les humains soient seulement une espèce réduite à l'esclavage. La planète XDans son livre, La 12e planète, il offre la traduction d'extraits d'une ancienne légende, L'Épopée de la Création, découverts dans les ruines de la bibliothèque d'Assurbanipal à Ninive. Plutôt que d'y voir des combats célestes symboliques opposant les divinités, il décide de les interpréter comme des faits astronomiques réels, chaque divinité représentant une planète, remarquant qu'une planète inconnue était mentionnée en tant que Tiamat. Il explique qu'eut lieu une collision entre la planète géante liquide Tiamat et Kingou, un satellite de la planète géante Nibiru, nommée aussi Mardouk. Tiamat est coupée en deux parties, l'une devient la Terre et l'autre, pulvérisée, devient la ceinture d'astéroïdes ; Kingou entre dans l'orbite de la Terre et devient la Lune. Accomplissant une orbite elliptique, la planète géante Nibiru ne passerait au voisinage de la Terre que tous les 3 600 ans, causant à chaque fois d'importantes perturbations et destructions[4]. Cette théorie est réfutée par la communauté scientifique. PublicationsEarth Chronicles / Les Chroniques de la Terre
Earth Chronicles Expedition
Autres
Collectif
DVD
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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