Xavier Carton de WiartXavier Carton de Wiart
Le comte François-Xavier Riego Georges Arthur Marie Ghislain Carton de Wiart, plus connu sous le nom de Xavier Carton de Wiart, né le 10 septembre 1899 à Saint-Gilles et mort le 13 août 1955 à Givet[1], est un avocat et homme politique belge. Il est inscrit à l’ordre du barreau en décembre 1922, et est un avocat de la Cour d'appel de Bruxelles. Il devient conseiller communal de Bruxelles-Ville en 1939 et le restera jusqu’à sa mort[2]. BiographieOrigineXavier Carton de Wiart vient d’une famille noble d’origine hennuyère. La famille Carton de Wiart s’est installée à Bruxelles dès le 18e siècle[3]. Xavier est le premier enfant du ministre Henry Carton de Wiart (1869-1951) et de Juliette Verhaegen (1873-1955). Xavier a suivi les traces de son père, Henry Carton de Wiart, qui était non seulement avocat, mais a également eu une place importante au sein du gouvernement belge. Quant à sa mère, Juliette Verhaegen n'était pas éloignée de la politique puisqu’elle était la nièce du ministre Jules de Burlet[4]. Xavier n’est pas fils unique, il a d'abord eu un petit frère, au nom d’Hubert[5], qui s’est vu décerner une médaille d’or, dans sa carrière[6]. Ensuite, il y a eu la naissance de sa petite sœur, qui se nomme Gudule[7]. Pour finir, Xavier accueille, le jour de Noël, sa dernière petite sœur au nom de Geneviève[8]. FamilleEn 1927, Xavier se marie avec Georgine van Wassenhove[9], fille d’Arnold van Wassenhove et de Marie-Louise Dumont de Chassart. Ils auront tous deux, cinq enfants dont : Anne (1928), Henry-Gilles (1933-2015), Claude-Astrid (1935-2007), René-Michel (1939-1940) et Françoise (1947)[2]. EnseignementXavier fait ses études à l’Institut Saint-Michel à Bruxelles. Il n'a pas encore 15 ans lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Xavier fréquente alors l'Institut Saint-Joseph au Havre durant l'année académique 1915-16[10], et l'année suivante, il se rend en Angleterre pour poursuivre ses études au Balliol College d'Oxford afin de parfaire sa connaissance de la langue anglaise[2]. Entre juin et septembre 1918, il présente les épreuves de première année des candidats à la philosophie et aux lettres au jury central du Havre. Après la guerre, il reprend ses études interrompues. En septembre 1919, il obtient son diplôme de deuxième année à l'Académie Saint-Louis de Bruxelles. Il étudie ensuite le droit à la KU Leuven[2]. C’est en juillet 1922 qu’il obtient un doctorat en droit[11]. CarrièreDe septembre à décembre 1922, Xavier exerce au barreau de Bruxelles en tant que stagiaire. En décembre de la même année, il est inscrit à l'Ordre des Chevaliers et devient avocat à la Cour d'appel de Bruxelles. Ajouté à cela, il obtient une licence en science politique et sociale en 1923. Il travaille en collaboration avec son père Henry Carton de Wiart en tant qu’avocat[2]. Après la Seconde Guerre mondiale, en 1948, il devient échevin de la Ville de Bruxelles et le reste pendant 5 ans. En 1952, il est élu aux élections communales avec un nombre très important de voix, mais il est écarté du poste d’échevin de la ville par son parti, le parti catholique belge[12]. ActivitésMis à part son activité de juriste, il prend part à des missions diplomatiques et particulièrement durant la Seconde Guerre mondiale. Il participe notamment à deux expositions ; l’Exposition coloniale de Paris en 1932 ainsi que l’Exposition universelle de Bruxelles en 1935. À la suite de celles-ci, il reçoit de nombreuses décorations ; "Chevalier de l’Ordre de la Couronne d’Italie en 1927, Officier de l’Ordre du Michau-el-Anouar, Commandeur de l’Ordre de la Couronne de Roumanie en 1930, Chevalier de l’Ordre National de la Légion d’Honneur de la République française, comme membre de l’Ambassade extraordinaire belge en France en 1934"[2],[13]. Entre juillet et novembre 1922, Xavier effectue un long voyage au Congo dans la colonie accompagné de son père, Henry[14]. Il devient également membre de l'association “Les Amis de la Forêt de Soignes” dont son père est le fondateur. Cette association est l’une des premières à se soucier de la nature. L’objectif de départ vise à protéger la forêt de Soignes[15]. En outre, la passion pour l’écriture réside en Xavier Carton de Wiart. En effet, il partage cette passion avec son père[2]. Œuvres[16]L’écriture est une des plus grandes passions de Xavier. Il écrit beaucoup d’articles ; parmi ceux-ci, se trouvent des articles historiques, des articles concernant l’urbanisme à Bruxelles, mais encore, sur le Congo tel que “Baya Maga” . Il écrit aussi “le travail forcé aux colonies”. Concernant les livres, le premier volume de son livre “Histoire des deux Hastière et Waulsort” est édité en 1927. Il a aussi contribué à un autre livre sur Waulsort. Ensuite, Xavier a écrit un autre livre, intitulé “ L’adoption et la tutelle officieuse”. Entre-temps, en 1945, il a écrit le livre “La jeunesse du Taciturne 1533-1559”. Un deuxième volume était également en préparation, cependant, le deuxième volume ne verra jamais le jour, à la suite de la mort de celui-ci. Il a aussi publié un grand nombre d'articles durant sa vie. Articles politiques et juridiques1933-1934Article publié dans “Les cahiers de l’autorité” :
1939-1940
1947
1950
Questions d’art, d’histoire, de culture ou de tourisme1920-1951Articles publiés dans Touring Club de Belgique a.s.b.l.:
1941-1950Articles sur la Collégiale des Saints Michel et Gudule à Bruxelles :
1956
Articles sur le Congo
EmprisonnementXavier Carton de Wiart est emprisonné à deux reprises. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Xavier était nommé magistrat adjoint pour administrer les biens de nombreux "absents" juifs, anglais ou français. Il est souvent appelé pour informer les forces d'occupation et va finalement être arrêté par la police militaire allemande en 1942, soupçonné de sabotage, puis relâché par faute de preuves[2]. Sa deuxième peine d’emprisonnement va avoir lieu en 1944 à Saint-Gilles, puis transféré à Beverlo. Après avoir purgé sa peine de trois mois d’emprisonnement, il est alors libéré le 20 août 1944[17]. Par ailleurs, il va acquérir le titre de résistant civil pour la période comprise entre le 12 novembre 1940 et le 27 juin 1944[18]. MortXavier s’était engagé pour la Seconde Guerre mondiale. C’est durant son emprisonnement en 1944 que sa santé va se dégrader. Affaibli à la suite de cette guerre, il meurt inopinément lors d’une journée familiale en bord de Meuse, en 1955[19], quelques mois après le mariage de sa fille aînée, Anne[20]. Références
Voir aussiLiens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia